Sacrifice humain
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Rites religieux pratiqués notamment par des anciennes civilisations de cultivateurs sédentaires pour s'attirer les faveurs des dieux, en particulier pour conjurer la sécheresse.
En Mésoamérique, les prêtres effectuaient la mise à mort au moyen d'un couteau d'obsidienne avec lequel ils ouvraient la cage thoracique du sacrifié pour en extraire le cœur à la main.
Ces sacrifices, pratiqués souvent à grande échelle (les Aztèques allaient jusqu'à sacrifier des milliers de prisonniers en quelques jours), se déroulaient devant les temples situés au sommet des célèbres pyramides à degrés caractéristiques de ces civilisations.
[modifier] Fonction sociale du phénomène
Le courant de pensée fonctionnaliste s'est attaché à la question de la fonction sociale du sacrifice humain au sein du groupe humain. En effet, il aurait pour but de canaliser la violence vers un individu(sacrifié) et vers le domaine du sacré, institutionalisant ainsi la violence qui est encadrée et pratiquée selon des rites et règles bien précises. Ainsi, le sacrifice humain assurerait la cohésion et la pérenité du groupe protégé de toute "violence interieur" qui est évacuée par des rites magico-religieux.
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[modifier] Bibliographie
- Jean-Pierre Albert, Béatrix Midant-Reynes (ed) : Le sacrifice humain, en Égypte ancienne et ailleurs, éd. Soleb, Paris, 2005, ISBN 2-9523726-0-8
- Michel Graulich : Le Sacrifice humain chez les Aztèques, éd. Fayard, Paris, 2005, ISBN 2-213-62234-5
- René Girard, Le sacrifice, éd. Bibliothèque nationale de France, Paris, 2003.
[modifier] Liens externes
- Andrew Lang, Un côté négligé de la religion grecque, Études traditionnistes, Vol. VI, traduit par Henry Carnoy, Édition J. Maisonneuve, Paris, 1890, p. 46-56.