Sant'Anastasia
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Sant'Anastasia | |
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Pays | ![]() |
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code ISTAT | 063072 |
code postal | 80043 (Madonna dell'Arco), 80048 (capoluogo) |
Préfixe tel | 081 |
Coordonnées | Latitude: 40° 52′ 0′′ Nord Longitude: 14° 24′ 0′′ Est |
Altitude | 150 m |
Superficie | 18.76 km2 |
Population | 28 040 - (31-12-2005) |
Densité | 1 494,67 hab./km2 |
Code cadastral | I262 |
Gentilé | anastasiani |
Saint patron | San Francesco Saverio |
Localisation | |
pas de site web |
Sant'Anastasia est une ville italienne d'environ 28 000 habitants située dans la province de Naples et dans la région de Campanie.
Sommaire |
[modifier] Administration
Liste des maires (sindaci) successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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- | - | - | - |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Hameaux
Madonna dell'Arco
[modifier] Communes limitrophes
Casalnuovo di Napoli, Ercolano, Pollena Trocchia, Pomigliano d'Arco, Somma Vesuviana
[modifier] Traditions
Chaque année, le lundi de Pâques, se déroule à Sant'Anastasia, depuis plus de cinq siècles, dans le hameau de Madonna dell'Arco, une procession très particulière qui commémore le miracle qui s'est produit en 1450 en ce même lieu. Les pèlerins, que l'on appelle les battenti[1], se mettent en route au milieu de la nuit, venant de toute la région de Naples. Vêtus de blanc, portant une ceinture rouge autour de la taille et une écharpe bleue en bandoulière, aux couleurs de la Madone, ils répètent un rituel ancien en l'honneur de la Madone de l'Arc. Certains marchent pieds nus, d’autres chaussés, pour rejoindre le sanctuaire.
L'origine de cette tradition remonte au milieu du XVe siècle, mais ce culte puise vraisemblablement ses racines dans les cultures méditerranéennes de l'Antiquité. Hystérie, transe, danse, course rappellent en effet le culte à Dyonisos et l'Église n'apprécie guère cette forme de dévotion pour le moins extraordinaire, et tente tant bien que mal de contrôler cette manifestation de ferveur populaire à défaut de pouvoir l'empêcher. Une fête en l'honneur de la Vierge avait lieu chaque année dans ce village, et les habitants organisaient à cette occasion un jeu qui consistait à envoyer la balle le plus loin possible avec une batte de bois. L'un des perdants, fou de rage, prit la balle et la lança en direction d'une peinture de la Vierge, frappant la joue de la mère du Christ, qui rougit aussitôt et se mit à saigner. Les témoins de la scène furent frappés de stupeur et il fut décidé d'organiser tous les ans une procession à la fois pour réparer ce geste sacrilège et pour commémorer ce « miracle ».
De nos jours, ce sont près de 150 000 personnes qui accomplissent ce pèlerinage, et c'est un flot ininterrompu de pèlerins venus de toute la Campanie qui pénètrent dans dans l'église du sanctuaire pour venir se recueillir quelques instants, devant une statue de Marie, parcourant l'allée centrale debout, à genoux, ou rampant sur le ventre, dans un silence impressionnant, parfois rompu par des pleurs ou des cris, avec l'espoir d'obtenir la réalisation d'un voeu en contrepartie de cet acte de dévotion sincère : « Madonna dell'Arco, se non sono sincero, fa che io morio[2]. » Tout cela n'est pas exempt de superstition : les pèlerins, après avoir contourné la statue pour sortir passent un mouchoir sur le dos de la Madone pour prendre un peu de sa « sueur » et s'en recouvrir le visage !
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Olivier Lelièvre, Madonna dell’Arco, Naples : les pèlerins de la douleur, Préface du Père E. Giardino, attaché au sanctuaire de la Madone de l'Arc, 144 pages, 120 photos noir et blanc, coédition Peuples du Monde/Malagrino Editore, 1993 — ISBN 2-907-62930-1