Sarasvatî (déesse)
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Père | ||||
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Vâhana | ||||
Attributs | ||||
Conjoint | Brahmâ | |||
Descendance | ||||
Autres noms |
Sarasvatî, déesse de la connaissance, de l'éloquence, de la sagesse, et des arts, était aussi à l'époque védique, la divinité des rivières. Elle est l'épouse, la shakti de Brahmâ, le dieu créateur de la trimurti indienne et leur union souligne la notion que la connaissance est une condition sine qua non de la création.
À l'aube du monde, Brahmâ tombe amoureux de sa première création, Shatarupa ou Savriti, la déesse de l'existence matérielle, et se fait pousser cinq têtes pour pouvoir la contempler et la surveiller en permanence. Shiva arrache une des ces têtes pour contenir le désir de Brahma qui demande assistance à Sarasvatî - la connaissance, la sagesse - pour améliorer son contrôle sur lui-même.
Sarasvatî transmet alors à Brahmâ la discipline de l'esprit et les enfants de la déesse, les Veda, enseignent à Brahmâ comment échapper aux distractions et aux tentations du monde sensuel. Depuis, les quatre têtes restantes de Brahmâ chantent les Veda.
[modifier] Représentation ou mûrti
Sarasvatî est la déesse de la connaissance et la maîtresse des arts. Les possessions matérielles ne l'intéressent pas, aussi elle est habituellement habillée d'un simple sari blanc et porte peu de bijoux, par rapport aux standards indiens. Sa monture est un grand cygne blanc, parfois un paon. Parfois assise dans une fleur de lotus, deux de ses quatre bras jouent de la vina, un autre tient un livre, les Veda, le dernier un chapelet ou un crochet à éléphant.
Sarasvatî est créditée de l'invention du sanskrit et de l'écriture devanāgarī. Elle est évidemment une déesse populaire parmi les écoliers et les étudiants. Cependant, à l'image de son époux Brahmâ, elle est peu vénérée dans les temples.
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