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Signe linguistique

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Un signe linguistique désigne une unité d'expression du langage, communément un mot.

Plus précisément définit en linguistique, ce signe est considéré comme une entité formée par la réunion d'un signifié (un concept) et d'un signifiant (une forme sonore ou image acoustique). Par exemple, le mot français arbre est un signe linguistique associant le concept d'arbre à la forme sonore /arbr/.

Le signifiant y est d'abord définit comme un support neutre, mais la question de la motivation des mots (autrement dit de l'empreinte signifiante de ce support) est de plus en plus soulevé, en particulier en psychanalyse.

[modifier] Linguistique

La notion de signe linguistique a été définie par Ferdinand de Saussure dans son Cours de linguistique générale. Saussure a souligné quatre caractéristiques importantes du signe linguistique :

  1. L'arbitraire du signe : le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire (c'est-à-dire immotivé), car un même concept peut être associé à des images acoustiques différentes selon les langues.
  2. Le caractère linéaire du signifiant : « le signifiant, étant de nature auditive, se déroule dans le temps ». Les éléments des signifiants se présentent donc obligatoirement les uns après les autres, selon une succession linéaire : ils forment une chaîne.
  3. L'immutabilité du signe : le signifiant associé à un concept donné s'impose à la communauté linguistique : un locuteur ne peut décider de le modifier arbitrairement.
  4. La mutabilité du signe : les signes linguistiques peuvent néanmoins être modifiés par le temps, par l'évolution linguistique (modification du signifiant, du signifié ou de leur rapport).

La science étudiant les signes, qu'ils soient verbaux ou non-verbaux, est la sémiotique (ou sémiologie, selon le sens donné à ce dernier terme). Celle étudiant les concepts d'un point de vue linguistique est la sémantique, tandis que la phonétique et la phonologie décrivent l'image sonore des signes linguistiques.

[modifier] Psychanalyse

Le psychanalyste Jacques Lacan s'inspira de cette notion pour développer son concept de signifiant et de signifié. Pour Lacan, l'élément essentiel du signe linguistique est bien le signifiant, le mot lui-même. Il y a 'primauté du signifiant'. L'impression, la trace mnésique que laisse l'image acoustique détermine le parlêtre.

Cette distinction lacanienne s'appuie également sur les notions, chez Sigmund Freud, de représentation de chose et de représentation de mot, qui ne sont cependant pas synonymes de signifiant et signifié. Si l'importance du signifiant révèle un parlêtre tout fait de symbolisme, la primauté du signifiant permet plus encore d'aborder l'inconscient, structuré comme un langage.

Partant de la phrase Un signe est ce qui représente quelque chose pour quelqu'un ( Lacan, L'identification), Lacan formulera un énoncé très différent, élevé à la dignité d'axiome, de véritable slogan : Un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant. Ce sujet que le signifiant représente, il s'agit du sujet de l'inconscient.

C'est le signifiant qui tranche, c'est lui qui introduit la différence comme telle dans le réel, et justement dans la mesure où ce dont il s'agit n'est point de différences qualitatives (L'identification).


Comme l’écrit Lacan, à juste titre, « l’inconscient ne connaît que les éléments du signifiant », il « est une chaîne de signifiants qui se répète et insiste ». Lacan relève le mode selon lequel l’inconscient opère, ainsi que Freud l’avait décelé par la production de condensations et de déplacements le long des mots « sans tenir compte du signifié ou des limites acoustiques des syllabes ». En reprenant l’oeuvre de Freud et en la recentrant sur le langage, Lacan va plus loin, il affirme qu’au commencement était la chaîne des signifiants, un “signifiant préséant au signifié”, dont “la structure commande les voies du réseau du signifié”. « Le mot n’est pas signe mais noeud de signification », qu’il aurait dû dénouer, puisque l’analyse est étymologiquement l’art de délier les noeuds ! Il explique que « noeud veut dire la division qu’engendre le signifiant dans le sujet... divisé par le langage », il affirme de façon répétée que « l’inconscient a la structure radicale du langage » qui lui-même « implique l’inconscient », qu’il en “est la condition”.

En résumant, Lacan nous dit que “l’inconscient est un langage”, constitué des éléments du signifiant, préexistant au signifié. Il va jusqu’à avancer que “l’inconscient est pure affaire de lettre, et comme tel, à lire”. « Nous désignons par lettre ce support matériel que le discours concret emprunte au langage... Ce support matériel ne se réduit pas aux lettres de notre alphabet, qui ne sont jamais qu’un des modes ». Avec le risque, comme dit Lacan, d’apprendre en s’alphabêtisant. « Tout découpage du matériau signifiant en unités, qu’elles soient d’ordre phonique, graphique, gestuel ou tactile, est d’ordre littéral. Si toute séquence signifiante est une séquence de lettres, en revanche, pas toute séquence de lettres est une séquence signifiante ».

Il écrit que le sujet est divisé par le langage, mais ne poursuit pas sa logique en ne comprenant pas que cette division est due à l’existence de deux langages, un conscient et un inconscient, le second étant préséant au premier. Trop conditionné sans aucun doute par une remarquable formation linguistique, il n’ose franchir la barre signifiant/signifié, il ne transgresse pas l’enseignement de ses amis linguistes et au contraire leur prête main forte et, alors, se fourvoie : « le signifiant existe en dehors de toute signification, il n’a pas fonction de représenter le signifié ». S’il écrit que « la science dont relève l’inconscient est la linguistique », il ne peut pas s’agir de la linguistique conventionnelle saussurienne qui ne s’intéresse qu’à la partie secondaire du langage, sa partie émergée consciente. D’ailleurs Lacan énonce que la nature du langage de l’inconscient ne concerne pas le découpage de la chaîne en fonction d’un signifié qui toujours et sans cesse se dérobe, mais en fonction des propriétés de la chaîne signifiante elle-même. Même intelligents, nous sommes bornés par le savoir que nous avons acquis par apprentissage et dont la mémorisation conditionne notre logique de pensée. Ce savoir n’est jamais qu’un “voir ça”, qu’une vision pré-établie qui nous aveugle. Ainsi pour le docteur Christian Dufour dans Entendre les mots qui disent les maux (2006), la définition saussurienne du signe verbal conscient est obsolète, car tout mot est construit d'unités signifiantes inconscientes dont il a décodé le double sens.


en complément voir La peur de transgression linguistique de Lacan

[modifier] La question de la motivation des mots

Si la définition saussurienne d'un signe verbal conventionnel a longtemps été un dogme, elle commence à être remise en cause par de nombreux linguistes qui admettent un dégré plus ou moins grand de motivation du signe verbal.

En effet le mot n'a pas surgi, comme par miracle, d'une génération spontanée ou d'une révélation divine. Il est né primitivement du cri douloureux ou émotif, puis s'est dédoublé entre sa vibration sonore signifiante émotive et le concept sensé signifié qu’il désigne. Cette désincarnation n'est qu'apparente pour la conscience humaine. La définition saussurienne du mot conscient comme signe verbal, caractérisé par sa dualité signifié/signifiant - reliés de façon arbitraire a mis fin à une vieille polémique entre partisans et adversaires de la motivation des mots. Platon déjà avait exposé, dans son discours socratique du Cratyle, ces deux thèses opposées sur le caractère conventionnel ou naturel du langage. Socrate renvoie dos à dos les deux thèses, il souligne avec Hermogène que les mots subissent, au fil du temps, une évolution physique conventionnelle qui les dénature, tandis qu’avec Cratyle, il cherche à reconnaître l’origine véritable des mots, d’abord en décomposant les noms en noms élémentaires non réductibles, puis eux-mêmes en éléments pour lesquels il faut nécessairement faire l’hypothèse d’une certaine ressemblance avec les choses à imiter, ressemblance qui appartient à la langue originelle des dieux, par opposition aux langues des hommes.

Cette langue divine est admise aussi par Homère, révélant que le monde grec polythéiste est proche du concept de la genèse biblique du langage ! Il faut attendre le XXème siècle pour qu’un certain Freud nous révèle l’existence de l’inconscient et ose affirmer que "c’est par la Langue que l’Essentiel se révèle. Comprendre, c’est zurückführen, littéralement conduire en arrière, ramener la Langue vers son Fondement, la Grundsprache, Langue des Profondeurs ", une Langue dont Freud parle avec justesse sans soupçonner qu’elle put avoir un code précis. Carl Gustav Jung a révélé que l’universalité des mythes à travers le temps était fondée sur leur résonance avec ce qu’il appelle l’inconscient collectif de l’humanité. Or, s’il a existé une langue originelle à l’aube de l’humanité, c’est du coté de l’inconscient qu’il convient, semble-t-il, d’en rechercher à la fois la naissance et les vestiges actuels. L’inconscient, par définition, échappe à la raison consciente. Lacan nous avait prévenu : " L’inconscient ne laisse aucune des actions de l’être humain hors de son champ " Le langage, fonction capitale pour la communication sociale humaine, ne saurait y échapper : " le langage implique l’inconscient " et " la science dont relève l’inconscient est la linguistique " !

Saussure ne reconnaît pas les faits symboliques dans la langue, prise comme ensemble de signes arbitraires, et refuse de déceler de la motivation dans les mots des langages inventés, tels la glossolalie sanscritoïde ou martienne de Mademoiselle Smith, qui intriguait les milieux linguistiques genevois à la fin du XIXe siècle. Un professeur de sanscrit (comme Saussure), Victor Henry découvrira dans la glossolalie martienne « un ravestissement enfantin du français » grâce à des analogies auditives issus de procédés inconscients et subconscients. « Le langage est le produit de l’activité inconsciente d’un sujet conscient » écrivait-il avec pertinence dans Antinomies linguistiques en 1896. C’est pourtant la vision consciente étriquée de Saussure qui est passée à la postérité, donnant par son Cours ses fondements à la linguistique naissante !

Après Saussure, le linguiste Emile Benveniste cherche à amender l’arbitraire du signe, trop dogmatique, en introduisant la notion de référence et de contingence. En plus de sa valeur différentielle, le mot possède un sens qui réside dans le rapport à un objet du monde ; mais Benveniste ne fait que déplacer l’arbitraire du signe non plus dans la relation signifiant/signifié, mais dans la relation signe/référent. Si en français, le signifié arbre est inséparable du signifiant [aRbR(e)], la relation du mot arbre à l’objet réel reste arbitraire et conventionnelle comme en témoigneraient les mots tree et Baum, qui n’ont aucun son commun, alors qu’ils renvoient au même objet arbre. Autant dire que c’est toujours le règne de l’arbitraire du mot conscient. Mais Benveniste s’interroge : «Poser la relation comme arbitraire » est pour le linguiste « une manière de se défendre contre cette question et aussi contre la solution que le sujet parlant y apporte instinctivement. Pour le sujet parlant, il y a entre la langue et la réalité adéquation complète : le signe recouvre et commande la réalité ; mieux, il est cette réalité, tabous de parole, pouvoir magique du verbe, etc. A vrai dire le point de vue du sujet et celui du linguiste sont si différents à cet égard que l’affirmation du linguiste quant à l’arbitraire des désignations ne réfute pas le sentiment contraire du sujet parlant ». (Benveniste, Problèmes de linguistique générale,1971). Or, si ce sujet parlant possède une telle intuition, cette dernière n’est pas issue de sa conscience, sinon il serait capable de l’expliquer,mais elle provient bien de son inconscient. Même Saussure a sans doute subodoré autre chose dans la matière du signifiant comme le suggère son grand intérêt pour les anagrammes. Il lui manquait les travaux de Freud, Jung et Lacan pour réaliser que "sa" linguistique est une linguistique consciente, artificielle, qui ne tient pas compte de son origine inconsciente.

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