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Stéphane Gendron, né le 22 décembre 1967, à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, Canada est un avocat, homme politique, animateur de radio et de télévision. Il est le maire de Hundingdon, municipalité de 3000 âmes de la région du Haut-Saint-Laurent.
[modifier] Vie personnelle
Fils d'un bûcheron de la Gaspésie et d'une mère maîtresse d'école de rang, il a grandi à Saint-Rémi, en Montérégie. Gendron est diplômé en droit de l'université de Montréal, et diplômé en histoire de l'université de Lowell à Lowell, Massachusetts aux États-Unis.
Il est père de quatre enfants, Virginie, William, Clothilde et Clovis (décédé).
[modifier] Carrière politique
Maire de la municipalité d'Huntingdon, dont il remet à la ville son salaire de 18 000 $ par année, Stéphane Gendron s'est d'abord fait connaître lorsqu'il a décidé d'y imposer un couvre-feu aux mineurs pour diminuer le vandalisme juvénile. La mesure, inhabituelle, ayant suscité beaucoup de controverse, il a été invité à de nombreuses émissions pour faire valoir ses idées, où ses qualités de communicateur ont été remarquées. L'idée d'un couvre-feu à Huntingdon fut éventuellement abandonnée par le conseil municipal.
Il a déjà été dans l'équipe de Jean Garon avec le Parti québécois. En 2006, Gendron a confirmé [1] avoir été approché par le Parti conservateur du Canada. Généralement, Gendron est vu comme étant de droite, mais avec des positions favorable à l'avortement et au mariage de couples de même sexe. Il a déjà indiqué sur les ondes qu'il voudrait être dictateur de son propre parti politique.
[modifier] Carrière dans les médias
Stéphane Gendron est devenu animateur de « Couvre-feu », une émission radiophonique au 98,5 FM à Montréal. Il a aussi été co-animateur avec Richard Desmarais et Gilles Proulx de l’émission L'avocat et le diable au réseau de télévision TQS de 2005 à 2006. Le 30 mars 2007, il a été radié de ses fonctions au 98,5 FM pour son émission du retour « Le Couvre-Feu ». Il se retrouve maintenant sans micro.
- Le 13 juillet et le 24 juillet 2005, à l'émission "Franc-Parler", sur les ondes du 98,5 FM, où il était invité à commenter l'actualité, Stéphane Gendron critique la décision du gouvernement du Québec qui, invoquant un manque de données scientifiques, hésitait à rendre accessible le Herceptin, un médicament contre le cancer du sein. Gendron traite le premier ministre Jean Charest de «meurtrier», d'«imbécile» et de «menteur», l'accuse de «faire mourir le monde» et insinue qu'il souffre d'un «cancer du cerveau». Le maire de Huntingdon ajoute que si sa propre épouse était atteinte d'un cancer du sein, il se rendrait lui-même à Québec pour administrer une «raclée» à Jean Charest, qui en «mangerait toute une» selon lui. [2] Le premier ministre fera parvenir une mise en demeure à Stéphane Gendron, qui s'excusera en ondes. Il s'agissait de la première, et seule fois, que Jean Charest réagissait par le biais d'avocats à une charge personnelle lancée par les médias. Ironiquement, le gouvernement a rendu le Herceptin accessible le 22 juillet.
- En ondes à TQS en août 2006, lors du conflit entre Israël et le Liban, Gendron a comparé les Israéliens à des « nazis des temps modernes ».[3] L'animateur fut pressé de nuancer ses propos, et de préciser qu'il visait le gouvernement de l'État d’Israël et non sa population.
- En décembre 2006, Gendron a été sanctionné par le Barreau du Québec, qui l'a déclaré coupable de deux infractions à son code de déontologie. À TQS le 31 mai 2006, l'animateur avait attaqué la juge Lise Côté de la Cour d'appel, suite à une peine jugée trop clémente à l'endroit d'un père incestueux ayant agressé sa fille de 4 ans et diffusé les images des agressions sur internet. Stéphane Gendron avait traité la juge Côté de «très déshonorable», de «juge sans jugement», de «savante juge ignorante déchue intellectuellement», de «maudite épaisse», de «honte nationale», de «folle», de «femme frustrée» et de «bonniche de service» [4]. L'avocat ne s'est pas présenté à l'audition de sa cause en octobre, puis a brûlé le jugement en ondes à la télévision. [5]
- Le 18 décembre 2006, il a été renvoyé de TQS à cause du trop grand nombre de plaintes portées contre lui. [6] Le principal intéressé estime que, contrairement à ce que le réseau a mentionné dans son communiqué, il n'a jamais été informé des plaintes à son endroit. Il affirme aussi que sa participation à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada a déplu à ses patrons.
- Le 28 mars 2007, on apprend que la veille, Corus Québec décide de ne pas renouveller le contract de l'animateur de l'émission Le Couvre-feu, il doit ainsi quitter la station, sans être congédié.
[modifier] Liens externes