Steven Guilbault
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Steven Guilbeault (1970, La Tuque - )[1] est un militant très actif de Greenpeace, organisation non gouvernementale luttant pour l'écologie.
[modifier] Biographie
Il cause sa première action d'éclat vers l'âge de six ou sept ans, avec l'accord de sa mère, en interrompant les travaux d'un promoteur immobilier derrière chez lui, alors qu'il refuse de quitter l'arbre qu'il occupe.[1]
Il étudie en sciences politique et en théologie à l'Université de Montréal. Il occupera alors la présidence de l'association des étudiants en sciences politiques et participera aux activités de la fondation canadienne des droits de la personne.[1]
En 1994, il fonde l'organisme écologiste Équiterre en compagnie de Sydney Ribaux, Laure Waridel et François Lalonde.[1]
Il se joint en 1997 à Greenpeace, dont il est actuellement le porte-parole au Québec ainsi que le responsable du dossier des changements climatiques au sein de ce même organisme. Il est également le président de la Coalition québécoise sur les changements climatiques ainsi que le vice-président du Conseil régional de l'environnement (Montréal). De plus, il donne plusieurs conférences un peu partout au Québec.
En juillet 2001, il se fera arrêter par la police alors qu'il escalade la tour du CN à Toronto juste avant le sommet de Bonn de l'ONU sur les changements climatiques afin d'y poser une bannière dénonçant les politiques du gouvernement américain de George Bush et du gouvernement canadien en la matière [1] [2]
Cet écologiste a, par le passé, travaillé au sein de la délégation canadienne à l'ONU. Homme de terrain, il a aussi participé en 2005 à une expédition au Groënland, où il a pu constater l'important retrait des glaciers. En 2006, affirmant que le plan de lutte contre les gaz à effet de serre du gouvernement du Québec était excellent, il propose au gouvernement d'effectuer une tournée pancanadienne en compagnie de l'écologiste David Suzuki afin d'en faire la promotion et de contrer les "mensonges" et "demi-vérités du gouvernement Harper sur la question du Protocole de Kyoto et des changements climatiques".[3]
Selon le journaliste Éric Moreault, il fait partie "sur la planète, du cercle restreint de ceux dont l'opinion compte sur les changements climatiques." [1] et est régulièrement courtisé par les partis politiques québécois et canadiens. Il a refuser de se présenter pour un parti à la fois parce qu'il ne croit pas que ce faisant il ferait avancer la cause écologiste plus efficacement et pour des raisons familiales.[1]
[modifier] Références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 Moreault, Éric, Au service de la cause, journal Le Soleil (Québec), 3 mars 2007, p. 29.
- ↑ Radio-Canada, Le protocole de Kyoto - écologie politique, consulté le 6 mars 2007.
- ↑ Presse Canadienne, Steven Guilbeault veut sensibiliser les gens aux mensonges du fédéral, 3 juillet 2006, Consulté sur Matinternet le 18 mars 2007.
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