Discuter:Styles calligraphiques arabes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les apports ou le devenir de cet article sont évalués en petit comité par le Salon de thé Ces conversations d'ordre privé ont mené à l'amorce du Projet al-Andalus, public. |
[modifier] BNF
Extrait d'un livret d'une expo sur le livre arabe de la Bibliothèque Nationale de France
Présente dès les premiers corans, la dimension ornementale de l’écriture conduit à la définition de six styles calligraphiques canoniques : le naskhî, le muhaqqaq, le thuluth, le riqâ’, le rayhânî et le tawqî’.
Ces six styles possèdent chacun leurs particularités.
Le naskhî, l’un des premiers à se développer, se caractérise par sa lisibilité, son équilibre et sa rapidité d’exécution ; il devient la graphie la plus répandue de l’ensemble du monde arabe, à l’exception du Maghreb et d’al-Andalus, où se différencie une forme spécifique, plus arrondie, le maghribî.
Le muhaqqaq apparaît ensuite et connaît une grande faveur pour la copie du Coran, particulièrement sous les Mamelouks : ses faibles courbes sous les lignes lui impriment un élan vers la gauche et beaucoup d’élégance.
Le thuluth, version plus large et élaborée du naskhî, a des formes arrondies et un mouvement souple et rythmé qui convient tout particulièrement aux titres. Le rayhânî ressemble aux précédents tout en accentuant certains côtés comme la finesse et l’horizontalité sous la ligne.
Le riqâ’ et le tawqî’‘ enfin, proches du thuluth, sont des écritures de documents administratifs peu représentées dans les manuscrits. D’autres graphies s’y rattachent encore, comme le ghubâr, écriture minuscule utilisée pour les corans à usage talismanique.
[modifier] nouvelle mouture
Ca n'a pas l'air mal ! Je n'ai pas tout lu. Les illustrations sont très jolies. --Fabos ✉ 22 janvier 2006 à 22:55 (CET)