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Tégée

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Statistiques
Préfecture : Arcadie
Province : Mantinée
Localisation :
Latitude :
Longitude :

38.451/38°27'7' N lat.
21.42/21°25'15' E long.
Population : (2001)
 - Totale
 - Densité¹
 -

 4,100

 -/km²
Communes : 14
Altitude : 650 m (centre
Code postal : 220 12
YPES code : 0518
Gentilé : Tegéens

Tégée est une ancienne cité du sud-est de l'Arcadie, mentionnée dans L'Iliade, probablement déjà occupée à l'époque mycénienne. C'est un site très iimportant, d’une part du fait de sa position centrale dans le Péloponnèse, et d’autre part à cause de la présence du temple d’Athéna Aléa, l’un des plus somptueux de Grèce. Le site est en ruine, mais il est très intéressant de par les nombreuses œuvres de l’architecte et sculpteur Scopas de Paros, et de par l’étude que l’on peut faire du culte d’Athéna Aléa en Arcadie, qui y rayonna pendant de nombreuses années.

Sommaire

[modifier] Historique du site

Tégée est présente déjà dans le Catalogue des Vaisseaux, ce qui prouve son ancienneté. Elle sera la rivale séculaire de Mantinée. Après une longue période de lutte, Tégée va être forcée de devenir un État vassal par Sparte en 560 av. J.-C. Elle restera sous contrôle spartiate jusqu'à ce qu'elle rejoigne la ligue d'Arcadie et se batte contre Sparte en 362 av. J.-C. Vers 370 av. J.-C., Tégée édifia ses premiers murs d’enceinte. Mais pendant le IIIe siècle av. J.-C., elle souffrira de trois défaites contre les Spartiates. En 222 av. J.-C., Tégée fut intégrée de force dans la ligue d'Achaie et elle continua de perdre sa puissance politique pendant la période hellénistique. La ville a cependant maintenu sa prospérité et son importance commerciale et s'est bien épanouie dans la période romaine. Vers 395 ap J.-C. Tégée fut détruite par les Goths, puis reconstruite sous le nom de Nikli, et devint une des villes byzantines les plus importantes dans le Péloponnèse.

Elle dirigeait la Tégéatide, divisée à l’époque historique en neuf dèmes. Selon Pausanias, Tégée prit part avec les autres Arcadiens à l’expédition des Argonautes et à la Guerre de Troie, ainsi qu’aux guerres médiques. Cette cité aurait été créée par Tégéatès, l’un des cinquante fils mythiques de Lykaon. La seule fille de celui-ci, Kallisto, aurait enfanté Arkas, d’où l’Arcadie tiendrait son nom. Tégée aurait également participé à la bataille de Dipaia, contre les Lacédémoniens, et elle en aurait capturé un grand nombre. De ce fait de guerre découleront des fêtes et des concours (Halotia). Ils tuèrent également le mythique sanglier de Calydon, grâce à Atalante.

Aléos, fils d’Apheidas, lui-même étant l’un des trois fils d’Arkas, aurait fait construire l’ancien sanctuaire en l’honneur d’Athéna Aléa, et aurait réuni les neuf dèmes de la Tégéatide en une ville. On peut aisément deviner que ce personnage est mythique, puisque son nom est éponyme à celui de la déesse locale, Aléa. Mais la date de ce synœcisme n’est pas aisée à définir. Même si le culte est bien plus ancien, on pense que la ville s’est créée vers 478-473 avant J.-C. Le temple disparut dans un incendie violent qui eut lieu, nous dit Pausanias, « alors que Diophantès était Archonte à Athènes, la deuxième année de la quatre-vingt-seizième olympiade, où Eupolémos d’Elis fut vainqueur à la course du stade. » C'est-à-dire vers 395/4 avant J.-C.

Un nouveau sanctuaire fut alors construit par les Tégéates, et Pausanias le décrit comme l’emportant « de loin sur tous ceux du Péloponnèse par la construction et en particulier par la taille. » On a voulu construire un temple qui soit à la hauteur des grandes constructions grecques en général, et attiques en particulier, et qui soit digne d’honorer une déesse comme Athéna Aléa, dont le culte était alors à son apogée et rayonnait dans toute l’Arcadie. Tégée est située dans une plaine, difficilement défendable, raison de sa destruction par Michel Paléologue, empereur byzantin, quelques siècles plus tard.

[modifier] Le culte d’Athéna Aléa

On rencontre ce culte dans ces trois villes d’Arcadie ; Tégée, Mantinée et Aléa, ainsi que dans la Laconie, bien qu’en moindre importance. Mais c'est seulement à Tégée qu’il a pris une ampleur considérablement grande. À l’époque mycénienne, on n’est absolument pas sûr de la présence du culte, les quelques tessons et l’unique figurine ne peuvent être suffisants pour le déterminer. En revanche, à partir du VIIIe siècle, on trouve un certain nombre d’objets, le plupart en bronze, qui attestent son existence. Aucun vestige architectural ne peut nous laisser penser qu’il y avait pour célébrer le culte plus qu’un autel. On attribue à l’époque archaïque la première construction d’un édifice (fin VIIe), et l’on en retrouve certains fragments au musée de Tégée, ainsi que dans sur le site (fragments réutilisés pour le nouveau temple). On a trouvé sur place une figure d’Athéna en armes qu’on a pensé être une copie de l’Athéna d’Endoios, mais sans aucune certitude. Le sanctuaire classique est celui dont nous avons les fondations, et fait l’objet d’une étude approfondie.

Cette déesse peut aisément être identifiée comme une fusion entre l’Athéna Polias hellénique et une divinité locale, Aléa. Qui était-elle ? Dans Aléa, on trouve la racine al-, qui veut dire refuge, protection, ce qui semble être confirmée par l’histoire. Tégée est une terre d’accueil reconnue des émigrants argiens, entre autres. Il est vraisemblable que ce culte naquit à Aléa se répandit ensuite dans cette région de l’Arcadie.

Comment s’est produite l’assimilation ? Athéna et son culte ont probablement été amenés en Arcadie par les Argiens émigrés, qui se sont réfugiés dans des sanctuaires, et il est probable que l’assimilation soit partie de ces sanctuaires. La fusion d’une déesse de l’asile, Aléa, et de la déesse de la protection, Athéna Polias, a probablement joué un grand rôle dans l’importance de Tégée.

Le culte d’Athéna Aléa s'est renforcé, et lors de l’incendie qui détruisit l’ancien temple, il était à son apogée. On comprend donc le but présent derrière la construction de ce temple d’Athéna Aléa, et le fait qu’on fasse appel à Scopas de Paros pour l’édifier.

La statue d’Athéna Aléa reposant avant l’incendie à Tégée était en ivoire et aurait été exécutée par Endoios, un sculpteur de la seconde moitié du VIe siècle. Sauvée des flammes, elle fut logée dans le nouveau temple. Puis elle sera emportée par Auguste et exposée sur son forum à Rome. Sa remplaçante sera apportée par un des neuf dèmes. Et derrière cette Athéna étaient représentés Asklépios et sa fille Hygie, en marbre pentélique. L’autel aurait été fait pour la déesse par Mélampous, fils d’Amynthaon, et représentait Rhéa et la Nymphe Oinoé tenant Zeus encore enfant. Ces détails laissent à penser que ce culte était important bien avant le synœcisme politique de Tégée.

Les monnaies de la région représentent soit Athéna Poliatis, un sanctuaire lui étant dédié dans les environs, et Athéna Aléa, ainsi que la chasse au sanglier de Calydon.

[modifier] Fouilles

Avant les fouilles de Milchhöfer en 1879, on savait par Pausanias qu’il y avait un sanctuaire d’Athéna Aléa dans la région, et on le situait tantôt sous l’église d’Hagios Nikolaos, tantôt dans la région. Les nombreux tambours de colonnes doriques éparpillés dans sur le site attestent la présence d’un temple, mais on ne savait finalement pas où il se situait exactement. Ces tambours supposaient un temple de taille considérable, et on a tout de suite pensé au somptueux temple d’Athéna Aléa décrit par Pausanias.

Les voyageurs précédant Milchhöfer admettaient qu’il était situé ici, mais sans réelles preuves, qui ont été apportées par Milchhöfer, lorsqu’il a méthodiquement sondé le site en 1879. Il a déterminé que le temple ne se situait pas sous l’église, mais à proximité. Max Treu établissait en même temps que plusieurs sculptures trouvées sur le site étaient de style scopasique, et qu’elles ne pouvaient provenir que des frontons du temple construit par Scopas. Ces deux points justifiaient aisément une fouille complète des lieux.

En 1882, M. Dörpfeld a fouillé une partie du site, mais c'est l’École Française d’Athènes qui va dégager le temple dans son intégralité, à partir de 1900. Entre-temps, les fouilles ont été interrompues pour laisser place à des négociations pour l’achat du terrain, pour aboutir en 1900. De 1900 é 1902, Mendel a dégagé entièrement le temple, à l’exception de l’angle sud-ouest, recouvert par une maison.

Les fouilles ont alors été interrompues jusqu’en 1909, et pendant ce temps, cette maison a été achetée par la Société Archéologique d’Athènes et mise à disposition des fouilleurs. L’archéologue Rhomaïos finit alors de déblayer tout le site en 1909. En 1910, Charles Dugas est chargé par l’EFA de la publication du site, et fouillera le site en profondeur.

[modifier] Description globale du site

[modifier] Stade

« Non loin du temple, nous dit Pausanias, se trouve un stade, formé d’une levée de terre » Les concours célébrant ici la déesse Aléa (Aléios) sont assez bien attestés. On y aurait également, selon Pausanias, organisé des concours appelés Halotia, célébrant la victoire des Tégéates sur la Laconie.

[modifier] Sanctuaires

Dans ce « quartier », Pausanias mentionne également un temple d’Hermès Ayptos, à trois stades de la fontaine qui se trouve au nord du temple d’Athéna Aléa. Ce quartier pourrait avoir porté le nom d’Aléa, indépendamment de la ville d’Aléa. Un autre sanctuaire était consacré à Athéna Poliatis, et était surnommé « Eryma » par les Tégéates (le Rempart). Cette déesse est citée par Pausanias à la suite d’Aléa, mais il ne dit rien de sa situation géographique. Il est évident dans son texte qu’il s’agit d’un monument distinct du sanctuaire d’Athéna Aléa. Ce sanctuaire et le culte qui l’accompagne sont vraisemblablement très anciens, au même titre que ceux d'Athéna Aléa. Il y a également d’autres sanctuaires en dehors de ce « quartier », tels ceux de Zeus Klarios, de Déméter et Koré, d’Aphrodite, de Dionysos et d’Apollon, mais ils ne sont de loin pas aussi important que celui d’Aléa.

[modifier] Agora

Sur l’agora de Tégée se trouvaient divers sanctuaires, notamment ceux d’Aphrodite, de Zeus Téleios, d’Ilithyie et de Gé. L’agora ressemble, toujours selon Pausanias, à une « brique par la forme. » Une stèle représente Arès Gynaikothoinas, mais ce dieu n’a jamais reçu à Tégée un culte régulier et encore moins un sanctuaire. L’agora devait occuper le centre de la ville antique, et les fondations du théâtre ont été découvertes sous l’église de Palia Episkopi, ce qui confirme l’emplacement de l’agora. Pausanias en précise d’ailleurs la proximité.

Témoignages épigraphiques

De nombreuses inscriptions ont été trouvées dans l’enceinte de Tégée, et peuvent témoigner de l’existence de ces cultes. Mais le problème est de savoir si ces cultes étaient privés ou publics, si ce n’était qu’un autel ou au contraire un sanctuaire plus complexe. Pausanias ne nous renseigne pas à ce sujet, même s’il cite la plupart des divinités dont nous avons retrouvé le nom dans la pierre. Peu de pierres ont été trouvées sur leur lieu d’origine, ce qui handicape cruellement la recherche des emplacements des sanctuaires

[modifier] Description du temple

C'est un temple dorique, périptère et hexastyle (6x14 colonnes). On estime la hauteur du temple à 17m484. La seule mesure totalement hypothétique est celle de l’acrotère faîtier.

[modifier] Fondations

Il ne reste du temple que ses fondations, et quelques blocs de l’euthyntéria. Elles forment au sol deux rectangles, dont l’un est inscrit à l’intérieur de l’autre. Le rectangle extérieur mesure 49.56 mètres de longueur et 21.20 mètres de largeur, et il soutenait à coup sûr les colonnes de la péristasis. Le rectangle intérieur soutenait lui les murs de la cella et les colonnes du pronaos et de l’opisthodome. Il est divisé en trois parties par deux fondations transversales qui supportaient les murs séparant la cella du pronaos et de l’opisthodome. Au milieu des côtés est et nord des fondations rectangulaire relativement petites par rapport à l’ensemble, et qui ne peuvent être que des rampes d’accès. Le plan du temple est clairement défini par ces fondations, qui ne laisse pas vraiment de doutes quant à son caractère périptère, avec une cella, et la présence d’un pronaos et d’un opisthodome. Les matières utilisées ont été définies par Mendel : on a utilisé majoritairement des graviers cimentés dans une argile durcie, sous la forme de grands blocs rectangulaires et réguliers, ajustés avec soin. On trouve également du côté nord plusieurs blocs de marbres, probablement réutilisés à partir de bâtiments plus anciens, peut-être l’ancien temple brûlé. Au centre de la cella, des fondations sont présentes : elles sont parallèles aux longs côtés du temple. On a d’abord pensé à une colonnade intérieure, mais Dugas a démontré que cette colonnade, si elle a bien existé, n’est pas contemporaine au temple. Elle aurait fait partie de la transformation du temple ruiné en église byzantine. Le nombre de fragments de style byzantin découvert sur place lui donne raison.

Avec ces fondations, on peut facilement reconstituer le crépis. Celui-ci, ainsi que le reste du temple, est fait en marbre de Doliana. C'est un marbre d’un blanc très mat, d’un grain assez gros, qui provient du village du même nom situé à quelques heures de Tégée. Ces carrières étaient encore exploitées au début du vingtième siècle, nous dit Dugas, et à l’époque antique, ce marbre était très usuel.

La plupart des blocs sont ajustés précisément et participe à la solidité de la construction. Néanmoins, on remarque en divers endroits des blocs non-ajustés et non réguliers. Ces blocs sont postérieurs au IVe siècle, et ont vraisemblablement servi de fondations à l’église byzantine.

L’euthyntéria comprenait trois rangées de blocs, dont de nombreux sont conservées, voire encore en place. Grâce à ceux-ci, on peut déterminer jusqu’à quel niveau le sol antique montait, car ces blocs ont une partie inférieure mal dégrossie, alors que la partie supérieure est bien aplanie.

Le stylobate est séparé de l’euthyntéria par une double marche, avec des dimensions variables. L’étude des scellements nous révèle que cette disposition est la seule possible. C'est donc une élévation progressive des degrés du temple qui nous mène sur le péristasis Les fondations des rampes nous indiquent la taille approximative de celles-ci, mais on ne peut le savoir précisément, car il nous manque des éléments. On sait toutefois qu’elles étaient légèrement moins élevées que les fondations du temple.

[modifier] L’ordre extérieur

Nous disposons pour reconstituer les colonnes de la péristasis de traces laissées sur quatre dalles du stylobate, de très nombreux tambours et de quelques chapiteaux. Les traces sur le stylobate nous apprennent la distance qui séparait les colonnes du bord du stylobate. On connaît également ainsi le diamètre de la base des colonnes, et grâce aux tambours découverts sur place, nous sommes à même de reconstituer avec une exactitude quasi parfaite les colonnes. Les fûts ont vingt cannelures, et mesurent 8m885 sans chapiteau, et 9m474 avec ; elles sont donc relativement hautes.

Nous possédons treize chapiteaux, dont un d’angle, et les cannelures ne sont pas incurvées au-delà des annelets, mais arrêtés net. Le profil de l’échine est presque droit. Il y a des restes importants de l’entablement, bien qu’aucun bloc ne soit parfaitement conservé. Mais on peut établir une reconstitution certaine à partir de ceux-ci, qui en plus viennent confirmer l’emplacement des colonnes. Les architraves et contre-architraves sont soigneusement polies à l’extérieur, et seulement dégrossies à l’intérieur, mais sépousent parfaitement. Les fragments de frise de la péristasis sont très nombreux. Chaque bloc comprend un triglyphe et une métope.

Sur les long côtés, la frise se compose d’une série de gargouilles en forme de lions, entrecoupés de rinceaux en forte saillie (détail représentant des rameaux ou des branche d’arbre).

Le toit était formé de tuiles plates et angulaires, mais quasiment toutes ont disparues. Le fronton est moins connue, et on n’en connaît pas la profondeur. Des essais de reconstitution ont été établi, d’après le récit de Pausanias et de quelques fragments trouvés sur place.

Les acrotères ont également été restituées, mais cela reste très incertain. Ils représentent un motif fait de palmettes et de rinceaux (acrotère faîtier), et des personnages ailés et debout (acrotères d’angle)

[modifier] Le péristyle

La partie comprise entre la colonnade extérieure et les murs de la cella est recouverte par un plafond de marbre. Nous possédons neuf fragments de dalles appartenant au péristyle, et aucune n’est parfaitement conservée, ce qui entraîne la reconstitution de ce dallage hypothétique, même si elle est considérée comme vraisemblable.

[modifier] Le pronaos, l’opisthodome et leurs murs

Un seul tambour des colonnes d’ante a été retrouvé, et un seul chapiteau, qui permettent de déterminer les mesures principales, mais pas les détails des colonnes in antis et des antes. Trois blocs de frises ont été retrouvés, un appartenant au pronaos, et deux à l’opisthodome. Le triglyphe y est conservé sur les trois, à l’inverse des métopes, mais ils suffisent à reconstituer la longueur et la composition générale de la frise.

Les murs du temple se reconstituent intégralement grâce aux fragments trouvés sur place. Le dallage du pronaos est légèrement plus élevé que celui de la péristasis. Une grande porte faisait communication entre le pronaos et la cella. La rampe du côté nord laisse à penser qu’il y avait une seconde porte latérale conduisant directement à la cella

[modifier] La cella

Les blocs définissant l’intérieur sont moins nombreux et moins bien conservés que ceux de l’extérieur, mais on a malgré tout réussi à en tirer des détails permettant la reconstitution. Il y a à l’intérieur 14 demi-colonnes avec des chapiteaux corynthiens, sept de chaque côté. Les 14 fragments de chapiteaux présentent une finition et un travail exemplaire. Malgré la présence de fondations centrales, nous sommes certains qu’il n’y avait pas de colonnade intérieure, et que ces fondations sont largement postérieures au quatrième siècle.

Biographie de Scopas de Paros

Contemporain de Praxitèle et de Lysippe, Scopas de Paros est sculpteur talentueux mais mal connu. Nous connaissons très peu sa vie, mais la chronologie de ses déplacements est à peu près établie. Il était architecte à Tégée vers 395, participa à la construction du Mausoleum, et était peut-être à Ephesus, après 356, et à Thèbes avant 335. il n’a fait aucun portrait, peu d’athlétes, et surtout des statues de culte. On ne lui connaît aucun maître ou disciple, et ses œuvres datées sont peu nombreuses. Ses œuvres ont été retrouvé dans l’Attique, le Péloponnèse et en Asie Mineure. Son travail à Tégée doit se situer relativement au début de sa carrière.

Bilan de la documentation et de l’état actuel des fouilles

Les excavations courantes (1990-1994) sont conduites par l'institut norvégien à Athènes, sous la direction de E. Oestby.

[modifier] Communes

  • Alea
  • Episkopi
  • Garea
  • Kamari
  • Kerasitsa
  • Lithovounia
  • Magoula
    • Giokareika (pop: 51)
  • Manthyrea
  • Mavriki
  • Psili Vrysi
    • Bouzaneika (pop: 45)
  • Rizes
  • Stadio
    • Agios Sostis
    • Akra (pop: 42)
  • Tziva
  • Vouno

[modifier] Population Historique

Annes Population municipale
1981
1991 4,539
2001 4,100

[modifier] Liens externes

(en Anglais)




Nord : Korythios et Tripoli
Ouest : Valtesio et Tripoli (NW) Tégée Est : Cynourie du Nord
Sud : Skyritida


[modifier] Bibliographie

[modifier] Dictionnaires et encyclopédies

- DAREMBERG et SAGLIO, dictionnaire des antiquités grecques et romaines - Enciclopedia dell’arte antica - The Oxford Classical dictionnary - Paulys Realencyclopaedia - Der neue Paulys

[modifier] Atlas

  • TALBERT R. (éd): Barrington, Atlas of the greek and roman world, Oxford et Princeton, 2000

Répertoires

  • HANSEN M. H. et NIELSEN Th. H., An inventory of archaïc and classical poleis, Oxford, 2004

[modifier] Ouvrages particuliers

  • AMOURETTI M.-C. et RUZE F., Le Monde Grec Antique, coll. Histoire Université, Hachette Supérieur, Paris, 1999
  • BÉRARD Victor, De l’origine des cultes arcadiens, Toulouse, 1894.
  • DUGAS Charles, Le sanctuaire d’Aléa Athéna à Tégée, Fouilles de l’EFA, Paris, 1924
  • JOST Madeleine, Cultes et sanctuaires d’Arcadie, Librairie Philosophique J. Vrin, Paris, 1985
  • KARPODINI-DIMITRADI E., Le Péloponnèse, guide historique des sites, des monuments et des musées, Athènes, 1981
  • MAFFRE Jean-Jacques, L’art grec, coll. Tout l’Art, Flammarion, Paris, 1996
  • NIELSEN Thomas Heine, Arkadia and its Poleis in the Archaic and Classical Periods, éditions Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2002
  • PAUSANIAS, Livre XVIII, l’Arcadie, traduction de Madeleine Jost et de Michel Casevitz, Les Belles Lettres, Paris, 1998
  • STEWART Andrew, Skopas Of Paros, édition Noyes Press, New Jersey, 1977.
  • STEWART Andrew, Skopas in Malibu, Ed. The Paul Getty Museum, California, 1982
  • RHOMAIOS K., Tegeatische reliefs, (904 (388.3) NELA 51234
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