Tourisme en Mongolie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article ou cette section doit être recyclé. Sa qualité devrait être largement améliorée en le réorganisant et en le clarifiant.
L'utilisateur qui appose ce bandeau est invité à énoncer les points à améliorer en page de discussion.
La Mongolie est un pays dont l'industrie touristique est en pleine expansion, suite à l'ouverture due à la fois à l'effondrement de l'URSS et à l'ouverture de la Chine.
Sommaire |
[modifier] Rites et religion
Malgré le bouddhisme et l'expérience communiste, les Mongols n’ont en réalité jamais perdu le lien avec les esprits de la steppe, les lieux et les ancêtres. Ainsi les croyances anciennes relatives au fétichisme et a l'animisme se retrouve encore aujourd'hui dans la societe mongole. Les rites et coutumes chamaniques ont également perduré.
Le fétichisme se caractérise par la croyance que les objets possèdent des pouvoirs magiques ou sont habités par des esprits, l'apparence extérieure et les caractéristiques internes et fondamentales de n'importe quel objet étant inévitablement liés. Ainsi la couleur, l'odeur, la texture, ou le son d'objets ou d'animaux expriment des caractéristiques importantes. La couleur blanche par exemple, est associée avec la pureté et cette propriété est attribuée à tout objets de cette couleur. De la même manière, les arbres, montagnes, animaux avec une forme particulière sont considérés comme étant sacrés, leur forme étant supposés exprimer des caractéristiques internes spéciales (ou magiques). L'adoration d'arbres, animaux ou formations géologiques insolites persiste encore aujourd'hui. De même la symbolique liée à la forme et de couleur continue à être respectée par les Mongols traditionnels.
L'animisme est la conviction que toute chose possède un esprit particulier. Les Mongols aujourd'hui encore adorent les esprits du ciel, des montagnes, de l'eau et du sol, leur faisant des offrandes de produits laitiers, de vodka, de petits gâteaux, ou encore de thé, dans l'espoir que l'esprit de la montagne leur viendra en aide. La principale cérémonie du sacrifice portait sur l'Ovoo, véritable objet de culte pour les Mongols, alors que les rituels de sacrifice plus routiniers du lait ou de l'airag sont fait avec le tsatsal, une cuillère en bois utilisée pour les offrandes et par laquelle les Mongols jettent aux esprits de la nature la meilleure partie de leur lait frais. Ces deux traditions sont toujours suivies de nos jours : beaucoup de Mongols continuent à croire en l'existence d'esprits de la nature, et plus particulièrement en l'esprit de la montagne.
L’invocation de Tengri, le « grand ciel bleu », reste aujourd’hui omniprésente dans les actes les plus quotidiens. Les symboles sont partout, et d’abord ou aussi dans l’actuel drapeau national de Mongolie, dans lequel « le soyombo » symbole de liberté et d’indépendance fait référence en partie au soleil, à la lune, au flammes, aux poissons et à l’eau, au-dedans et au dehors, au masculin et au féminin. La cosmogonie des Mongoles met en lien permanent l’Homme et la Nature.
Un mongole ne fait pas sa lessive, ni ne fait sa toilette dans la rivière, la pureté de l’eau est un des éléments de la Terre-Nature que l’on se doit de respecter, l’eau doit rester pure pour être bue.
Un Mongole ne commence jamais un voyage le mardi. Durant leur déplacement, les Mongoles ne ratent jamais l’occasion de s’arrêter à un col pour faire trois fois le tour des cairns de pierre dans le sens des aiguilles d’une montre ou « Ovoo » qui jalonnent les pistes. Ces lieux sont sacrés. Ils y déposent des tissus de couleur bleu ciel, les « Khadags » comme offrandes.
Un voyageur quittant un campement nomade, ou un membre familial qui part en voyage est béni par quelques gouttes de lait de jument, c’est un signe de porte bonheur, un souhait de bonne chance.
La yourte est aussi un espace chargé de symboliques. La porte d’entrée est toujours orientée au Sud. On entre dans la yourte par le pied droit sans toucher le seuil et par la gauche. Le foyer est au centre, les provisions toujours à droite en entrant. Le chef de famille à sa place au nord au pied de l’autel bouddhiste.
Au centre de ce mode de vie se déploie une vision du Monde où l’Homme est inscrit dans le cosmos au même titre que les éléments minéraux, végétaux, animaux, les vivants et les morts. Chaque chose ayant une place universelle prédéfinie. Les mondes du visible et de l’invisible, du présent, du passé et du futur sont en constante communication.
[modifier] Géographie
La Mongolie est un territoire grand comme trois fois la France avec une population de 2,5 millions d’habitants, soit la densité de population la plus faible d’Asie. Elle constitue aujourd’hui le dernier État nomade au monde.
La Mongolie se situe sur un vaste plateau montagneux incliné d’ouest en est dont 80 % des espaces se situent à plus de 1 000 mètres d’altitude. Le climat de la Mongolie est l’un des plus continentaux du globe : les températures descendent régulièrement autour de – 40°C en hiver dans la plupart des régions et peuvent dépasser + 40°C en été dans le désert de Gobi.
À l’extrême ouest domine la haute chaîne montagneuse de l’Altaï aux sommets de plus de 4 300 mètres où vivent les Kazakhs (unique peuple musulman d’une Mongolie bouddhiste). Le centre du Pays plus fertile avec les Monts Khangaï constitue un territoire riche en pâturages pour les nomades. C’est une région de volcans éteints atteignant pour certains plus de 3 000 mètres d’altitude. Le désert de Gobie occupe au Sud un territoire aussi vaste que la France.
D’un point de vue écologique, la Mongolie occupe une région charnière en Asie centrale, peu de nations sont d’ailleurs comparables. De par sa position centrale en Asie et sa continentalité, la Mongolie est la croisée de cinq grands écosystèmes asiatiques : la steppe herbeuse dans la partie centrale occupe pas moins de 20% du territoire national, le désert et la steppe désertique du Gobi au sud pour un même pourcentage d’espace, viennent ensuite les hautes montagnes et milieux de type alpins, la steppe semi boisée et au nord la taïga constituée de vastes forêts denses de mélèzes et pins.
La protection de l’environnement fait partie de la constitution mongole. Le gouvernement est convaincu de l’intérêt de conserver la biodiversité de son territoire.
[modifier] Biodiversité
Depuis des siècles certaines zones importantes de la Mongolie sont classées réserves naturelles. Grâce à la multiplicité de ses habitats la Mongolie accueille une variété d’espèces tout à fait remarquables, tant par leur adaptation que par leur rareté à l’échelle mondiale. Au nombre desquels espèces on peut noter l’âne sauvage, l’ours du Gobi, la panthère des neiges, la saïga, le petit cheval sauvage de Prjevalski, le chameau sauvage de Bactriane, le loup, et chez les oiseaux tous les rapaces et charognards et plusieurs espèces migratrices de grue. En effet, beaucoup ont ici leur dernier refuge, dans un Pays encore en partie préservé d’un saccage généralisé de ses milieux riches mais pourtant fragiles.
La flore n’est pas reste puisqu'une grande partie de notre flore alpine actuelle provient pour beaucoup d’espèces de la lointaine Asie centrale. L’espèce reine de la steppe est sans aucun doute l’armoise odoriférante. On trouve aussi en abondance l’edelweiss, l’ancolie, la matricaire, le lis martagon, le petit lis dent de chien, la pivoine sauvage, la dryade à huit pétales, des trolles, des anémones pulsatilles, des renoncules, des gentianes, etc….
[modifier] Voir aussi
[modifier] Article connexe
[modifier] Liens externes
- Agence nationale du tourisme, portail officiel concernant le tourisme en Mongolie.
- Site de la ville d'Oulan Bator
- Récit de voyage, photos, informations sur les coutumes mongoles
![]() |
Portail du tourisme – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le tourisme. |