Unione Sindacale Italiana
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Unione Sindacale Italiana est un ancien syndicat italien, (1912 - 1925).
[modifier] Historique
Le syndicalisme révolutionnaire est né en Italie au lendemain de la grève nationale de septembre 1904 comme courant de gauche du parti socialiste italien (leaders : Arturo Labriola, Enrico Leone).
A la tête du parti, avec le centre-gauche intransigeant d'Enrico Ferri, de 1904 à 1906, les syndicalistes révolutionnaires décidèrent de quitter le parti dans un congrès fractionnel qu'ils tinrent à Ferrare à la mi-1907. Tantôt au sein de la Confédération générale du Travail (CGdL), constituée en 1906 et aux mains des réformistes, tantôt à l'extérieur, ils menèrent de nombreuses luttes chez les ouvriers du Nord, dans les chemins de fer et dans les campagnes, surtout d'Émilie et des Pouilles (leaders : Ottavio Dinale, Alceste De Ambris, etc.).
En 1912, en parallèle à la montée des luttes ouvrières dans le Nord du pays (Milan, Turin, Ligurie, Toscane), ils abandonnèrent définitivement la CGdL pour fonder l' Union syndicale italienne.
En 1912 et 1913, des luttes importantes furent conduites par les syndicalistes révolutionnaires à Turin et Milan (leaders : Pulvio Zocchi, Filippo Corridoni).
En 1914, l'aile favorable à l'intervention de l'Italie aux côtés des belligérants de l'Entente, qu'elle jugeait défendre les intérêts de la démocratie contre la "barbarie" du Reich allemand, perdit la direction de l'USI avant d'être expulsée progressivement en 1915 et 1916 (leaders : Alceste De Ambris, Filippo Corridoni, Tullio Masotti).
L'USI reprit son activité syndicale après la Première Guerre mondiale en participant aux occupations d'usine (qu'elle impulsa elle-même en Ligurie dès février 1920) de septembre 1920 (leaders : Armando Borghi, Alibrando Giovannetti). Anéantie par la répression de l'Etat et par les exactions des fascistes, elle fut dissoute par les autorités en 1925.
[modifier] Bibliographie
Willy Gianinazzi, "Le syndicalisme révolutionnaire en Italie (1904-1925). Les hommes et les luttes", Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, n° 24, 2006, p. 95-121.
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