Yves Rome

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Biographie

Né le 25 avril 1950, à Marvejols (Lozère), Yves Rome s’installe dans l’Oise en 1972 et devient PEGC lettres-histoire au collège de Froissy. Après avoir enseigné durant dix ans, il donne une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle en étant nommé conseiller en formation continue au GRETA de Beauvais pour exercer des fonctions d’ingénierie pédagogique. Il demeure à ce poste de 1982 à 1997, date de son élection à l'Assemblée nationale.

D’abord syndiqué au SNI-PEGC, il débute en politique en adhérant au PS en 1977. Secrétaire de section en 1979, il entre au bureau fédéral l’année suivante, devient secrétaire chargé de l’éducation en 1983 et, en 1985, il est élu au poste de premier secrétaire fédéral de l’Oise. Patron de la fédération départementale jusqu’en 1993, il est d’abord élu en 1977 conseiller municipal de Bailleul-sur-Thérain, sa commune d’adoption. Il devient en 1989 Maire de Bailleul-sur-Thérain et conserve ce mandat sans interruption jusqu’en 2004. A cette date, et en raison de la loi sur le cumul des exécutifs, il reste premier adjoint. Il préside également la Communauté de Communes Rurales du Beauvaisis qu’il a fondée en 1997^[1].

Elu Conseiller général du canton de Nivillers, en octobre 1988, poste où il succède à Maurice Segonds en place depuis la Libération, il est constamment réélu depuis lors. A l’assemblée départementale, il siège à la 3ème commission (affaires économiques et agricoles). Depuis 1993, il préside également l’Union départementale des élus socialistes et républicains. Il a été vice-président de l’Union des Maires de l’Oise jusqu’en 2004.

Après un échec lors des élections législatives de 1993, il est élu, en juin 1997, député de la 1re circonscription de l’Oise et ravit le siège à Olivier Dassault. A l’Assemblée nationale, il siège à la commission des affaires culturelles et sociales. Durant son mandat, il est responsable du groupe socialiste pour le suivi des deux lois sur l’aménagement et la réduction du temps de travail. Durant la législature, il préside également le groupe d’amitiés France-Inde.

A la fin des années 90 et au début des années 2000, sa rivalité avec le maire de Beauvais, le socialiste Walter Amsallem, anime la vie politique locale. C'est une des raisons de l'existence de deux communautés de communes, celle de Beauvais, présidée par Amsallem, et celle du Beauvaisis rural, présidée par Rome.

En 2002, il quitte l'Assemblée Nationale, battu par l'UMP Olivier Dassault, qui retrouve son siège de député.

En avril 2004, il remporte les élections cantonales et enlève ainsi à Jean-François Mancel le siège de Président du Conseil général de l’Oise^[2]. Depuis cette date, il a impulsé un vaste programme s’orientant autour de la démocratie participative, de l’action sur le quotidien (logement social), de l’éducation et de la protection de l’environnement (adoption d’un agenda 21 départemental). Il est aussi membre du Bureau de l’Association des départements de France (ADF) où il préside la Commission « fonction publique territoriale ». Depuis janvier 2005, il préside également le Service d’Incendie et de Secours du Département.

Fidèle de Laurent Fabius il soutient en 2006 son mentor lors de la campagne interne sur la désignation du candidat socialiste à la présidentielle et essuie une large défaite dans la fédération de l'Oise.

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Yves Rome est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Maire de Bailleul-sur-Thérain de 1989 à 2004
conseiller général de Nivillers depuis 1988, dans le département de l'Oise.
Élu député en 1997, suite à la dissolution décidée par Jacques Chirac et contre le député sortant Olivier Dassault, qu'il avait déjà affronté en vain en 1993, il devient rapporteur du groupe socialiste à l'Assemblée nationale sur le projet de loi relatif aux 35 heures. Battu en 2002 aux élections législatives par son éternel adversaire, Olivier Dassault, il parvient à rebondir et s'empare en mars 2004 du Conseil Général de l'Oise avec une voix de majorité.