Zoë Mendelson
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Zoë Mendelson est une jeune artiste anglaise de 30 ans, résidant à travaillant à Londres. Elle est titulaire d’une maîtrise du Royal College of Art, ainsi que d’un diplôme “BA“ des beaux-arts, du Chelsea College Art & Design.
Depuis 2001 l'exposition à la galerie Schleicher & Lange de l'automne 2006 est sa 4ème exposition personnelle. Elle a également participé à de très nombreuses expositions collectives.
[modifier] Oeuvre
D’un point de vue pictural, la techniques de Zoë Mendelson est à la fois chargée et légère : - chargée car son dessin est ornemental, fouillé, regorgeant de détails par endroits, de références (horticulturales, botaniques, animales, sexuelles, imaginaires, bucoliques, victoriennes ou plus récentes (années 60 ou 70), - légère car son trait est clair, précis, direct, spontané semble-t-il, sans reprise ni hésitation, jamais “usé“, donnant l’impression d’une grande facilité et d’une grande anticipation, et construit par là même qu’il laisse des espaces sobres, voire pâles, alors que d’autres endroits sont plus contrastés.
Lorsqu’on regarde une œuvre de Zoë Mendelson, le sens de lecture se dégage progressivement, après un certain temps d’observation. Ce ne sont pas des œuvres à la lecture “immédiate“.
L’artiste travaille sur une thématique des obsessions, des états d’esprits, du passage entre entre un monde extérieur et intérieur, qui sont pour elle des sensations changeantes et fugaces..
[modifier] Exposition
Zoë Mendelson a exposé à la galerie Schleicher & Lange à l'autoomne 2006. Les galiéristes ont rencontré l’artiste au Royal College of Art, à Londres en 2000, il y a 7 ans.
Zoë Mendelson a dessiné directement sur les murs de la galerie une suite de dessins, principalement au crayon, reprenant les thèmes déjà présents dans une série d’œuvres de petits formats présents dans le bureau de l’exposition et visibles sur demande (ce qui rappelle les cabinets de curiosités du XVII siècle). Ces œuvres sont des dessins à l’encre ou en couleur présentés sous verre, ainsi que des meubles dont l’intérieur (tiroirs) est décoré de la même façon, avec des dessins exécutés sur des coulures de peinture préalablement appliquées sur le bois des meubles. Ces coulures, une fois encore, symbolisent le passage entre un monde intérieur, secret caché, lieu de fantasmes, et un monde extérieur (celui du spectateur ?).
Cette idée d’exposition très personnalisée pour la galerie, est une démarche apparemment récurrente de cette dernière (ce n’est pas la 1ère fois qu’un artiste travaille sur les murs), mais Zoë Mendelson l’a poussé à l’extrême en ne proposant sur l’espace d’exposition proprement dit que des dessins éphémères. On comprend bien le fait que cette idée des œuvres dont la pérennité n’ira pas au delà de la date de clôture de l’exposition en renforce le côté événementiel (puisque qu’arrêté à des dates précises), et leur confère une saveur particulière.
La dualité entre les dessins éphémères des murs en résonance avec les œuvres du bureau font encore écho au rapport entre deux mondes. Finalement, tout son travail peut être lu dans l’optique de cette dualité entre deux univers qui se font référence.