Skouarn
Diwar Wikipedia, an holloueziadur digor
Ar 'skouarn eo ar rann eus ar c'horf a vez klevet ar sonioù ganti. Lec'h ar c'hleved eo.
Taolenn |
[kemmañ] Skouarn ar bronneged
An holl vronneged , hag an dud en o zouez, o deus div skouarn, unan a bep tu d'ar penn: komz a reer neuze eus un divskouarn.
Hervez ur vojenn lec'hel koulskoude, e vije an divskouarn er memes tu d'ar penn gant tud Moelan.
- Oreille externe
- Oreille moyenne
- Oreille interne
- Pavillon
- Conduit auditif
- Taboulin
- Étrier
- Os lenticulaire
- Marteau
- Enclume
- Fenêtre ovale
- Fenêtre ronde
- Trompe d'Eustache
- Scala tympani
- Scala vestibuli
- Cochlée
- Fibre nerveuse
- Canaux semi-circulaires
[kemmañ] L'oreille externe
L'oreille externe est le point de départ du mécanisme physiologique de l'audition.
Elle est principalement constituée du pavillon (pinna), la grande partie qui sert à capter et à concentrer les ondes sonores. Certains mammifères peuvent bouger le pavillon pour diriger leur ouïe, tout comme ils peuvent tourner les yeux. Les êtres humains ont pour la plupart perdu cette capacité. Mais le pavillon humain amplifie de quelques décibels les fréquences autour de 2000 Hz et les fréquences plus aiguës autour de 3000 Hz seront également amplifiées par le conduit auditif externe.
Du pavillon, le son suit le conduit auditif externe, un tube qui conduit à l'oreille moyenne. Cette partie de l'oreille sécrète le cérumen pour se protéger.
[kemmañ] L'oreille moyenne
Elle comprend le tympan (tympanum), ainsi que les osselets (la « chaîne ossiculaire »), quatre très petits os. Ils s'appellent respectivement le marteau (maleus), l'enclume (incus), l'os lenticulaire (qui est le plus petit os du corps humain) et l'étrier (stapes). Ces noms proviennent de leurs formes caractéristiques. Le marteau et l'enclume forment une articulation peu flexible appelée bloc incudo-maléaire.
Les sons sont le résultat de vibrations de l'air dans le conduit auditif qui ont pour effet de faire vibrer le tympan. Ces vibrations seront ensuite transmises aux osselets puis à l'oreille interne via la fenêtre ovale.
La conception qui domine actuellement sur la propagation des vibrations dans l'oreille moyenne est celle de Khana et Tonndorf, élaborée en 1972 : schématiquement, les lignes des zones concentriques d'iso-amplitude de certaines fréquences sont parallèles au manche du marteau, avec, pour la membrane du tympan, des zones de vibration plus amples que pour ce manche.
Puisque l'oreille moyenne est creuse, un environnement de haute pression (comme l'eau) poserait le risque de crever le tympan. Pallier ce risque est la fonction des trompes d'Eustache. Descendants évolutionnaires des ouïes respiratoires des poissons, ces trompes relient l'oreille moyenne aux fosses nasales afin de décomprimer les oreilles moyennes.
[kemmañ] L'oreille interne
Elle contient non seulement l'organe de l'ouïe, la cochlée ou limaçon (cochlea), mais aussi le vestibule, organe de l'équilibre, responsable de la perception de la position angulaire de la tête et de son accélération. Les mouvements de l'étrier sont transmis à la cochlée via la fenêtre ovale et le vestibule.
La cochlée est un organe creux rempli d'un liquide appelé endolymphe (endolympha). Elle est tapissée de cellules ciliées - des cellules sensorielles coiffées de structures filamenteuses, les stéréocils (stereocilia), groupés en une touffe ciliaire libre de vibrer. Ces cellules sont disposées le long d'une membrane (la membrane basilaire) qui vient partitionner la cochlée en deux chambres. L'ensemble des cellules ciliées et des membranes qui leur sont adjointes constituent l'organe de Corti.
La membrane basilaire et les cellules ciliées qu'elle porte sont mises en mouvement par les vibrations transmises au travers de l'oreille médiane. Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, pour permettre au cerveau de différencier la hauteur des sons. Ainsi, les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée (fenêtre ovale, au plus près de l'oreille médiane) répondent préférentiellement aux aigus. Celles situées en son apex (dernier tour de la cochlée) répondent aux basses fréquences.
Ce sont les cellules ciliées qui font la transduction mécanoélectrique : elles transforment un mouvement de leur touffe ciliaire en signal nerveux par le nerf auditif, qui va être interprété par le cerveau comme un son de la hauteur tonale correspondant à la cellule excitée.
L'appareil vestibulaire se constitue de trois canaux semicirculaires, disposés orthogonalement dans les trois plans. Ils sont remplis de la même endolymphe que la cochlée. Lorsque l'oreille est soumise à un mouvement, l'inertie de ce liquide rend ce mouvement détectable par des cellules ciliées, tout à fait similaires à celles de la cochlée. La disposition des trois canaux en trois plans orthogonaux permet de détecter la position angulaire de la tête dans toutes les directions possibles.
[kemmañ] Kleñvedoù
- acouphènes (tinnitus)
- antrite ou plus précisément otite moyenne (otitis media)
- barotraumatisme
- cholestéatome
- infection de l'oreille
- labyrinthite (otitis interna)
- meningite
- neurinome de l'acoustique
- neurofibromatose de type II
- perte auditive soudaine idiopathique
- perte d'audition due au bruit
- otospongiose
- presbyacousie
- surdité
- surdité de perception
- syndrome de Ménière
- trouble de l'équilibre
- vertige otolithique
[kemmañ] Voir aussi
Hyperacousie
[kemmañ] Liens internes
Patrom:Wiktionnaire
- Audition
- Acuité auditive
- Oreille absolue
- Otologie
- Paracentèse
- Psychoacoustique
- Réflexe stapédien