Édit de Constantin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'histoire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Par l'édit de Milan de février 313, promulgué par les empereurs Constantin Ier et Licinius, chacun peut « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel » ; il accorde la liberté de culte à toutes les religions et aux chrétiens et met fin aux persecutions des chretiens.
Cette légalisation permet aux premières basiliques dans l'Empire Romain de voir le jour.
Après l'édit de Milan, les chrétiens constituent en Orient de petites communautés, plus ou moins indépendantes les unes des autres, surtout situées dans les cités. Chaque cité a son évêque, désigné par le peuple chrétien (en fait par le clergé et les notables), son clergé majeur (prêtres, diacres, sous-diacres) et mineur (lecteur, portiers, fossoyeurs), ses femmes consacrées (diaconesses). En Égypte le christianisme a déjà profondément pénétré dans les villages. L’Eglise calque alors son organisation sur celle de l’Empire (principe d’accommodement) : les cités sont regroupées en provinces ecclésiastiques dirigées par un évêque métropolitain.
En Dacie, cet édit a une moindre importance, car la Dacie vit de façon libre le christianisme depuis la retraite romaine de 256. Le grand port de la Mer Noire est nommée Constanţa en hommage à la fille de Constantin Ier, car cette ville possède une activité chrétienne très importante déjà depuis longtemps, plus de 14 Épiscopats (évêques) dans la seule ville Constanta, et la ville fut nommée « mitropolie », c'est-à-dire une éparchie (équivalent d'un Diocèse). Il donne également le nom à la ville Constantinople.
Cet "Edit" n'en est peut-être pas un. Voir l'onglet discussion pour quelques précisions.
[modifier] Liens externes
- Recueil des sources du droit romain par Yves Lassard et Alexandr Koptev.
- Lettre de Constantin au Gouverneur de Bithynie