Élections en Mauritanie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mauritanie Cet article fait partie de la série sur la Politique de la Mauritanie, sous-série sur la Politique

Conseil militaire pour la justice et la démocratie Président Ely Ould Mohamed Vall Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubakar Parlement Élections Partis politiques Politique étrangère Droits de l'homme

modifier

Portail politique

Sommaire 1 Référendum constitutionnel de 2006 2 Élections municipales de 2006 3 Élections législatives de 2006 4 Notes

[modifier] Référendum constitutionnel de 2006

Un Référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution a été organisé par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie le 26 juin. La participation est importante (76,51%). Le « oui » l’emporte largement avec 96,97%^[1]. Voir aussi sur wikinews : n : Mauritanie : le oui pour une nouvelle constitution l'emporte

[modifier] Élections municipales de 2006

Des élections municipales ont eu lieu le 19 novembre 2006. Dans les 216 communes de la Mauritanie, on a recensé 1 222 listes dont 888 présentées par des politiques et 334 par des candidats indépendants^[2].

Les candidats indépendants obtiennent 27,19% des sièges des conseillers municipaux. L’opposition à l’ancien régime, regroupée au sein de la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD) a remporté les deux plus grandes villes Nouakchott et Nouadhibou^[3].

[modifier] Élections législatives de 2006

Des élections législatives ont eu lieu le 19 novembre 2006. 441 listes (260 présentées par des partis politiques, 32 par des coalitions et 124 par des candidats indépendants) plus 25 listes nationales sont présentes pour ces élections où 95 sièges de députés sont à pourvoir. 1 069 375 électeurs sont appelés à participer à ces scrutins^{[4] [5]}.

A l’issu du premier tour, 43 députés ont été élus. La Coalition des forces du changement démocratique (CFCD), regroupant des partis de l’opposition à l’ancien régime, a remporté 26 sièges, dont 12 pour le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), 4 pour l'Alliance populaire progressiste, 3 pour l’Union des forces de progrès. L’ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau obtient 3 sièges. Dix candidats indépendants ont également été élus ainsi que deux islamistes. Le taux de participation a atteint 73%^[6].

Le second tour des élections législatives est prévu le 3 décembre. Il reste 52 sièges à pourvoir.

[modifier] Notes