Épître
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Le terme épître est un mot archaïque, issu du latin epistula, qui désigne une lettre (au sens de correspondance).
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[modifier] Le genre épistolaire dans l'Antiquité
[modifier] Cicéron
Les lettres, dans la littérature latine, sont un genre littéraire. Elles consistent en de cours traités le plus souvent philosophiques. Ce peuvent être aussi des "conversation en l'absence" de l'interlocuteur sur des aspects sociaux ou moraux de l'existence
- lettres à Lucilius
[modifier] Nouveau Testament
Ce terme désigne aussi un certain nombre de livres du Nouveau Testament. On distingue dans ce cas :
- les Épîtres pauliennes, lettres de et/ou attribuées à l'apôtre Paul aux communautés chrétiennes qu'il a fondées ou qu'il conseille;
- les autres Épîtres, parfois dites catholiques, au sens étymologique, c'est-à-dire universelles, car elles sont adressées non à une église particulière comme l'étaient celles du corpus paulinien, mais à tous.
- les 3 épîtres contenues dans le corpus Johannique
Pour cet aspect, lire Régis Burnet, Épîtres et Lettres Ier et IIe siècle, CERF, 2003
[modifier] XVIIe siècle
En littérature, c'est une moquerie en vers nettement moins acerbe que la satire.
Les épîtres poétiques d'Alexander Pope et de Voltaire sont des exemples modernes, conçus d'après les épîtres grecques et romaines.
Jean-Pons-Guillaume Viennet en écrivit toute sa longue vie, les premières sous le Premier Empire vers 1815, les dernières sous le Second Empire vers 1858. Il obtint, grâce à certaines, des prix aux Jeux Floraux, en revanche son Épître aux chiffonniers en faveur de la liberté de la presse lui coûta sa place dans l'armée en 1827.
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