-467

Cette page concerne l'année -467 du calendrier julien proleptique.

Sommaire

À Rome, consulat de Ti. Æmilius Mamercinus (Mamercus) (pour la seconde fois) et Q. Fabius Vibulanus.

Victoire de l'Eurymédon des Grecs sur les Perses. (ou 466). Cimon d’Athènes et la Ligue de Délos sont victorieux prés de l’Eurymédon sur Artaxerxès I^er et sur la flotte phénicienne. Il détruit ou capture près de 200 trières et bat les forces perses sur terre le même jour. Athènes peut intégrer dans son alliance les cités de Lycie et de Carie. Une fois le danger perse écarté, les cités de la ligue de Délos ne veulent plus fournir les vaisseaux et les hommes prévus. Cimon leur permet de fournir à la place des navires vides et de l’argent, ce qui accroît la puissance d’Athènes.

Les Spartiates laissent mourir de faim le général Pausanias, accusé de trahison au profit du roi des Perses.

Fin de la construction des Longs Murs (5 km), qui désormais relient le Pirée à Athènes et forment un complexe inexpugnable avec la cité.

Début du règne de Thrasybule, tyran de Syracuse.
- À la mort de Hiéron de Syracuse, son frère Thrasybule, qui a éliminé le fils mineur de Hiéron, se rend impopulaire par ses violences. Les Syracusains révoltés sont aidés par les cités déjà libérées d’Agrigente, de Géla et d’Himère, par Sélinonte et les Sicules.

Le serment des sept champions

Eschyle présente sa tragédie Les Sept contre Thèbes dans laquelle il dépeint la lutte opposant les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, pour s'approprier le trône de Thèbes.

Simonide de Céos, poète (né en -556), à Syracuse. Poète à la cour du tyran Hipparque à Athènes, il chante ensuite les Guerres médiques.
Aristide le Juste, homme d’État athénien, chef du parti oligarchique.