Abdullah Gül
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Abdullah Gül (29 octobre 1950 à Kayseri, l'ancienne Césarée) est un homme politique turc du Parti pour la justice et le développement (AKP). Il a été Premier ministre du 18 novembre 2002 au 11 mars 2003. Il est marié et a trois enfants.
Il est diplômé de l'Université d'Istanbul, maîtrise ès Sciences économiques en 1971 et doctorat de la même université en 1983.
De 1983 à 1991, il travaille comme économiste à l'Islamic Development Bank, Djeddah (Arabie saoudite) et devient professeur associé d'économie internationale en 1991.
Élu député en 1991 pour le Parti du Bien-être (en turc, Refah Partisi) dont il devient en 1993 le vice-président, chargé des Affaires étrangères, réélu député en 1995, il reste membre de la commission des Affaires étrangères et devient, de 1996 à 1997, ministre d'État et porte-parole du gouvernement du 54e gouvernement turc. Réélu une 3e fois pour le Parti du Bien-être en 1999, malgré la dissolution de ce parti en 1998, dans le cadre du soi-disant coup d'État post-moderne, il crée alors le Parti de la Vertu (en turc, Fazilet Partisi) en 1999 et à sa dissolution, il adhère à l'AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi).
De 1992 à 2001, il est membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. En 2001, il est décoré de la Médaille pour le Mérite du Conseil de l'Europe et devient associé honoraire de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
En août 2001, il est un des membres fondateurs de la direction du Parti pour la justice et le développement (AKP).
Réélu en novembre 2002 comme député, il est chargé comme Premier ministre pour diriger le 58e gouvernement turc. En mars 2003, il démissionne volontairement et est nommé vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Il devient alors membre de la Convention européenne, en tant que représentant du gouvernement turc.
Réélu encore une fois dans le collège électoral de Kayseri le 3 novembre 2002, il est choisi comme Premier ministre en raison du caractère non-éligible du principal dirigeant de l'AKP, Recep Tayyip Erdoğan. Ce dernier étant élu lors d'une élection partielle, il démissionne en sa faveur pour lui rendre le poste de Premier ministre.
Apprécié pour ses positions modérées et peu enclines aux extrémismes, malgré les partis politiques dans lesquels il a milité pendant sa carrière politique, responsable des réformes démocratiques nécessaires à l'adhésion prochaine de la Turquie à l'Union européenne, il a eu un rôle de première importance comme ministre des Affaires étrangères du 59e gouvernement (dont il est également vice-Premier ministre), notamment dans les discussions sur la réunification de Chypre.
Il fait partie des signataires de la Constitution pour l'Europe en tant que représentant un pays candidat.
[modifier] Voir aussi
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Guerre de libération (1920-1923) | ||
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République turque (1923-present) | ||
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