Turquie
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Devise nationale : Yurtta sulh, cihanda sulh ou Yurtta barış, dünyada barış (paix dans le pays, paix dans le monde) |
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Langue officielle | Turc | ||
Capitale | Ankara 39°55'N 32°50"E |
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Plus grande ville | Istanbul | ||
Président | Ahmet Necdet Sezer | ||
Premier ministre | Recep Tayyip Erdoğan | ||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 36e 780580 km² 1,3% |
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Population - Totale (2006) - Densité |
Classé 17e 74 709 412 hab. 85,3 hab./km² |
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Fondation | 29 octobre 1923 | ||
Gentilé | Turc, turque | ||
Monnaie | Livre turque (Türk lirası - TL) depuis le 1er janvier 2005 Nouvelle livre turque ( 1 YTL = 1 000 000 TL) ( YTL ) |
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Fuseau horaire | UTC +2, (été +3) | ||
Hymne national | Marche de l’indépendance (İstiklâl Marşı) |
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Domaine internet | .tr | ||
Indicatif téléphonique |
+90 |
Créée à la suite du démembrement de l’ancien Empire ottoman de 1918 à 1923, la République de Turquie est un pays dont le territoire est situé en Asie (Anatolie) à 96%, et en Europe (Thrace) à 4%. La Turquie est parfois considérée comme faisant partie de l'Europe, parfois de l'Asie. C’est une république parlementaire dont la langue officielle est le turc. C'est aussi un état laïc (1937), comme la France en occident.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Histoire de la Turquie | |
---|---|
Turquie pré-ottomane jusqu'au XIIIe siècle |
|
Asie mineure et Thrace Époque hellénistique |
jusqu'en 189 av. J.-C. |
Période romaine | 189 av. J.-C.–1453 |
Seldjoukides | Xe siècle–XIIIe siècle |
Sultanat de Rûm | 1060–1327 |
Turque Anatolien Beyliks | XIIIe siècle |
Empire ottoman (1299–1923) | |
Naissance | 1299–1453 |
Croissance | 1453–1683 |
Stagnation | 1683–1827 |
Déclin | 1828–1908 |
Dissolution | 1908–1922 |
Republique de Turquie (1919 – Présent) | |
Guerre d'indépendance | 1919–1923 |
Période de l'unipartisme | 1923–1945 |
Période du multipartisme | 1945 – Présent |
- Voir les articles détaillés : Histoire de la Turquie (après 1920) ~ Empire ottoman (avant 1920)
Quelques dates :
- 10 août 1920 : à la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres partage l’Empire ottoman ; il prévoit un Kurdistan et une Arménie indépendants, attribue la Thrace orientale et la région de la mer Égée à la Grèce et met les territoires arabes sous contrôle de la France et de la Grande-Bretagne
- 1920-1923 : guerre républicaine menée par Mustafa Kemal
- 24 juillet 1923 : traité de Lausanne qui revient sur le traité de Sèvres en attribuant toute l’Anatolie et la Thrace à la Turquie; les minorités grecque et arménienne résiduelles sont chassées, sauf à İstanbul.
- 29 octobre 1923 : Mustafa Kemal fonde la République turque et en devient le premier président.
- 1923 : Ankara devient la nouvelle capitale en remplacement d'Istanbul.
- 1923 : création du parti unique Cumhuriyet Halk Partisi (Parti républicain du peuple). Début des réformes kémalistes.
- 1925 : Répression de la révolte kurde menée par Cheikh Saïd et soutenue par les britanniques.
- 1926 : Adoption du code civil, interdiction de la polygamie.
- 1928 : Adoption de l'alphabet latin. L'école primaire gratuite et obligatoire.
- 1930 : Création d'un parti d'opposition dissolu dans trois mois.
- 1934 : Les femmes obtiennent le droit de vote et deviennent éligibles.
- 1938 : mort de Kemal Atatürk ; le nouveau président, désigné par le parlement, est İsmet İnönü
- 1938 : Repression d'un grand soulèvement kurde à Dersim (Tunceli) pour l'indépendance du Kurdistan.
- 1942 : Impôt sur la fortune qui ruine les riches, surtout d'origine non-musulmans.
- 1945 : La Turquie participe à la Deuxième Guerre mondiale contre l'Allemagne, deux mois avant la capitulation de celle-ci. Membre fondateur de l'ONU.
- 1945 : fin du système de parti unique
- 1946 : création du Demokrat Parti
- 1949 : Membre fondateur du Conseil de l'Europe.
- 1950 : le Demokrat Parti gagne les élections législatives ; Adnan Menderes devient Premier ministre ; Celal Bayar président; abandon de nombre d’interdictions religieuses datant d’Atatürk
- 18 février 1952, la Turquie devient membre de l’OTAN
- 6-7 septembre 1955: Attaques et pillage des biens de la communauté grecque d'Istanbul.
- 1959 : la Turquie pose sa candidature pour devenir membre associé de la CEE.
- 27 mai 1960 : coup d'état militaire ; Adnan Menderes et deux autres figures importantes de Demokrat Parti sont jugés par un tribunal spécial et pendus pour cause de haute trahison en 1961.
- 1961 : nouvelle constitution ; arrivée au pouvoir de l'Cumhuriyet Halk Partisi. İnönü premier ministre. Cemal Gürsel président.
- 1963 : Première crise chypriote
- 1963 : un accord d'association entre la Turquie et la CEE est signé.
- 1965 : Süleyman Demirel premier ministre, arrivé au pouvoir de Adalet Partisi.
- 1966 : Cevdet Sunay président.
- 1970 : crise économique ; climat de violence ; attentats d’extrême gauche
- 12 mars 1971 : coup d'état militaire ; démission de Süleyman Demirel ; répression violente de la gauche et des Kurdes ; limitations à la liberté de la presse et aux droits syndicaux
- 1973: Fahri Korutürk président.
- 1974 : Invasion de Chypre dans le but de protéger la population turque de l'île, la victoire de l'armée turque aboutira indirectement à la chute du régime des colonels en Grèce; embargo militaire américain
- 1975 : premiers attentats de l’ASALA contre des diplomates turcs ; jusqu’en 1984 120 attentats et 22 assassinats seront perpétrés
- Mai 1980 : grève générale contre les violences de l'extrême droite
- 12 septembre 1980 : coup d’état militaire ; 30 000 arrestations ; dissolution du parlement et interdiction des partis politiques. Kenan Evren président.
- Novembre 1982 : nouvelle constitution ; les anciens partis restent interdits
- Décembre 1983 : l'Anavatan Partisi nouvellement créé gagne les législatives ; Turgut Özal premier ministre ; virage libéral (privatisations) et islamique (enseignement religieux obligatoire)
- 1984 : début d’une guérilla menée par le parti terroriste kurde PKK d’Abdullah Öcalan qui fera plus de 30 000 morts jusqu’en 1999 et des millions de déplacés.
- Avril 1987 : la Turquie fait une demande d’adhésion à l’Union européenne.
- Décembre 1989 : la Commission européenne déclare la Turquie éligible à une candidature, mais elle diffère l'examen du dossier.
- 1989: Turgut Özal président.
- 1991 : Mesut Yılmaz premier ministre
- Juin 1993 : Tansu Çiller (Doğru Yol Partisi) 1re femme premier ministre. Süleyman Demirel président.
- Juillet 1993 : 37 intellectuels alévis meurent dans un incendie criminel à Sivas attribué aux islamistes.
- 1er janvier 1996 : l'union douanière entre l'Union européenne et la Turquie entre en vigueur. La Turquie abolit les taxes d'importation sur les produits venant de l'Union européenne
- 1996 : gouvernement islamiste de Necmettin Erbakan, renversé par l’armée en 1997 ; Mesut Yılmaz premier ministre
- Janvier 1999 : Bülent Ecevit premier ministre d'un gouvernement de coalition gauche (DSP), droite (DYP) et extrême-droite (MHP)
- Décembre 1999 : l'Union européenne accepte officiellement la candidature de la Turquie lors du sommet d'Helsinki, et souligne la "vocation européenne" du pays, mais elle fixe des conditions à son entrée que la Turquie accepte.
- 1999 : Abdullah Öcalan arrêté au Kenya, jugé et condamné à mort (peine commuée en prison à vie en 2002 avec l'intervention de l'UE).
- 2000: Ahmet Necdet Sezer président.
- Février 2001 : crise financière ; dévaluation de 50% de la livre turque
- Octobre 2001 : la Turquie modifie radicalement sa constitution pour remplir les critères politiques fixés par l'Union européenne.
- Août 2002 : abolition officielle de la peine de mort sauf en temps de guerre (restriction levée en 2004); la dernière exécution datait de 1984.
- Novembre 2002 : arrivée au pouvoir du parti islamiste AKP ; Recep Tayyip Erdoğan premier ministre en mars 2003
- 2003 : La Turquie s'oppose à la guerre en Iraq.
- 2005 : introduction de la nouvelle livre turque (YTL) ; 1 YTL = 1 000 000 TL
- 2005 : adoption d’un nouveau code pénal accordant plus de libertés individuelles et plus conforme aux exigences européennes.
- Octobre 2005 : Début des négociations d'adhésion avec l'Union européenne.
[modifier] Géographie
- Article détaillé : Géographie de la Turquie.
La Turquie est située pour sa majeure partie (96 %) en Asie (Anatolie), où se trouve sa capitale Ankara, mais une partie du pays se trouve en Europe (4 %), la Thrace.
La capitale est Ankara.
La principale ville, Istanbul (qui s’est auparavant appelée Byzance puis Constantinople jusqu'à la conquête ottomane au XVe siècle), est située entre la Thrace et l’Anatolie, les deux parties de la ville étant séparées par le détroit du Bosphore. C’est la seule ville au monde à cheval sur deux continents.
[modifier] Géologie et paysage du pays
La Turquie se compose de deux chaînes de montagnes, les Monts Taurus et la chaîne pontique, qui enserrent le haut plateau anatolien. Ce sont des formations géologiques jeunes, toujours actives, comme l'indiquent les nombreuses failles et plissements. Environ 80 % du pays se trouve dans une zone tectonique extrêmement active. la Turquie possède huit principaux bassins hydrographiques dont les plus importants sont ceux de l'Euphrate (Firat) et du Tigre (Dicle). Environ un quart du pays est couvert de forêts — pins, épicéas, cèdres et arbres à feuilles caduques.
[modifier] Le relief
Dans le Nord du pays, la chaîne Pontique voit se succéder d'ouest en est le massif schisteux de l'Istranca Dai (Thrace orientale), les plateaux de Bithynie et la série des chaînons montagneux de plus en plus élevés dominant brutalement la mer Noire. Les deltas du Kizil Irmak et du Yesil Irmak forment les deux seules plaines littorales. Au sud, le Taurus, second grand ensemble montagneux, dessine deux grands arcs séparés par le rentrant du golfe d'Antalya et de la plaine de Pamphylie. Taurus et chaîne Pontique se rejoignent en Anatolie orientale où le mont Ararat, plus connu sous le nom de l'Arche de Noé (5 165 m) constitue le point culminant du pays.
[modifier] Le climat
Par sa position à l'angle nord-est du Bassin méditerranéen, la Turquie appartient, globalement, au domaine climatique méditerranéen : l'hiver est doux, tandis que l'été est chaud et sec. Toutefois, la position périphérique des principaux reliefs introduit de profondes perturbations dans ce schéma. Ainsi toutes les régions intérieures sont-elles marquées par la continentalité : hivers plus froids, total de précipitations plus faible, maximum pluviométrique décalé vers le printemps. Inversement, la région pontique, abordée de plein fouet par des masses d'air humidifiées au-dessus de la mer Noire, reçoit des précipitations abondantes et régulières.
[modifier] Découpage administratif
- Article détaillé : Provinces de Turquie.
La Turquie est divisée en 81 provinces (en turc il) elles-mêmes découpées en arrondissements (ilçe). Les provinces et les arrondissements sont administrées respectivement par des préfets (vali) et des sous-préfets (kaymakam) nommés par l’État. La province est la circonscription électorale pour l’élection des députés au parlement.
Les maires de commune (belediye başkanı) sont élus au suffrage universel, en même temps que les maires de quartier ou de village (muhtar). Dans certaines grandes villes il existe un niveau administratif au-dessus des communes, la « métropole » (büyükşehir).
[modifier] Population et société turque
[modifier] Démographie
- Article détaillé : Démographie de la Turquie.
Quelques indicateurs statistiques (tirés de l’état du monde 2004, Paris, La Découverte, 2003)
- croissance démographique annuelle (2000-2005) : 1,4 %
- indice synthétique de fécondité : 2,43 enfants par femme
- mortalité infantile : 39,5 pour mille
- espérance de vie : 70,5 ans
- nombre de médecins pour mille habitants : 1,30
[modifier] Langue
D’après l’article III de la Constitution de 1982[1] la Turquie a une seule langue officielle qui est le turc qui est écrit en alphabet latin depuis 1928. Parmi les autres langues parlées, on trouve notamment l'arabe (dans la région d’Antioche et Siirt), le kurde (kurmanci et zazaki) (est et sud-est de la Turquie), le laze (nord-est), etc. On dénombre en Turquie une cinquantaine de langues et dialectes différents et 9 alphabets. Depuis 2002, d’autres langues minoritaires sont reconnues et autorisées, y compris à l’enseignement et comme langue de diffusion audiovisuelle.
[modifier] Religion
La religion principale de la Turquie est l’islam, majoritairement sunnite hanafite (branche de l'islam) avec d'importantes communautés chiites,. Aujourd’hui, les alévis représenteraient environ 25 % de la population turque.
Il y a également des minorités orthodoxes et juives, surtout à İstanbul et İzmir.
Un autre groupe religieux est celui des Sabbatéens.
Une enquête publiée en décembre 2004 dans le Wall Street Journal version européenne annonce que 95 % des Turcs sont musulmans et 72 % observent les prescriptions de l’islam.
[modifier] La Laïcité en Turquie
Alors que la constitution du 20 janvier 1921[2] ne mentionnait pas la religion, la loi constitutionnelle du 29 octobre 1923 modifie l’article 2 en indiquant que « la religion de l’État turc est l’islam » (Türkiye Devletinin dini, Dîn-i İslâmdır). Cette mention est conservée dans la constitution du 20 avril 1924[3] (dont l’article 75 proclame pourtant la liberté de conscience et de culte - à condition qu’elles ne s’opposent pas aux lois), supprimée le 11 avril 1928 et remplacée le 10 décembre 1937 par « l’État turc est républicain, nationaliste, populiste, étatiste, laïque et réformateur » (Türkiye Devleti, Cumhûriyetçi, Milliyetçi, Hâlkçı, Devletçi, Laik ve İnkılâpçı’dır), les « six principes d’Atatürk ».
Tout cela s’est traduit sous Atatürk par :
- l’accord du droit des votes aux femmes en 1934 ;
- la fermeture de certains lieux de pèlerinage ;
- l’interdiction des confréries religieuses (nakşibendis, nurcus,…) ;
- l’interdiction du port du voile pour les femmes dans les administrations et écoles publiques.
- ...
Certaines de ces mesures ont été abolies lors de l’accession au pouvoir du Demokrat Parti (Parti démocrate) d’Adnan Menderes en 1950, mais la religion est restée sous contrôle de l’État.
Bien que des réformes allant dans le sens de la laïcité aient été accomplies sous Atatürk (abolition du califat, etc.), la Turquie n’est pourtant pas un état strictement laïc dans le sens où il n’y a pas de séparation entre la religion et l’État mais plutôt une mise sous tutelle de la religion par l’État ; chacun reste cependant libre de ses croyances. C’est ainsi que la religion est ainsi mentionnée sur les papiers d’identité et qu’il existe une administration dite « Présidence des affaires religieuses »[4] (diyanet) qui instrumentalise parfois l’islam pour légitimer l’État et qui gère les 77.500 mosquées du pays. Seul le culte musulman est financé, les autres cultes devant au contraire assurer un fonctionnement financièrement autonome, quand ils ne rencontrent pas d'obstacle administratif à ce même fonctionnement. À certaines périodes de la République turque (sous Turgut Özal) l’enseignement religieux dans le secondaire est même devenu obligatoire. Depuis la mise en place de la politique laïque en Turquie, la proportion de la population chrétienne est passée de 30% au début du XXème siècle à 0.3% au début du XXIème siècle.
À lire :
- (en) La place des femmes au travail et dans l’administration sur le site du Diyanet, où l’égalité entre hommes et femmes se trouve légitimée par l’islam.
- (fr) Laïcité en France et en Turquie sur le site du Centre d'études et de recherches internationales.
[modifier] Éducation
Pour les écoles francophones voir: Lycée Français Charles-de-Gaulle, Lycée Français Pierre Loti, Lycée Saint-Benoît, Lycée Tevfik Fikret, Lycée Notre-Dame de Sion, Lycée Sainte-Pulchérie, Lycée Saint-Michel, Lycée Saint-Joseph (un à Istanbul et un autre à Izmir), Lycée de Galatasaray, l'Université Galatasaray.
[modifier] Sports
Le sport national est la lutte gréco-romaine (réservé aux hommes). Le football est très probablement le sport le plus populaire ; la vie s’arrête pratiquement lors des rencontres entre Galatasaray, Fenerbahçe et Besiktas.Voir l’article : football turc. Le pays compte beaucoup de médailles et de records en haltérophilie notamment grâce à Naim Süleymanoğlu et Halil Mutlu. .La Turquie fait aussi partie des meilleurs nations en basketball avec comme star Mehmet OKUR, premier turc sélectionné pour le All Star de la NBA en 2007. Le volley-ball et le beach-volley sont très appréciés par les femmes comme par les hommes. L'équipe de volleyball féminine turque a fait de grandes améliorations depuis quelques annes et est devenue l'une des équipes les plus forte d'europe.
[modifier] Culture
- Article détaillé : Culture de la Turquie.
La culture de la Turquie est multiple. Soumise aux influences européennes et islamiques, elle possède également des racines proprement turques - sans parler des cultures minoritaires kurdes, arméniennes, lazes, etc. Cette triple identité se retrouve dans bien des domaines culturels, ainsi qu’en politique et même dans le vocabulaire du turc, la langue officielle.
[modifier] Musique
- Article détaillé : musique turque.
La musique pop de Turquie a fait une croissance après l'ouverture de nouvelles chaines de télévision dès le début des années 1990. Pour citer quelques artistes Turques, il y a Sezen Aksu (très aimée pour les chansons qu'elle compose et chante elle-même), Tarkan (avec un album qui l'a rendu très célèbre en Europe), Sertap Erener qui a gagné le grand prix de l'Eurovision en 2003. Plusieurs instruments authentiques Turques existes, telles que le "Saz", le "Ney" qui sont toujours pratiquées dans la vie moderne Turque.
Les différentes influences culturelles que subit la Turquie se retrouvent au cœur de sa musique.
[modifier] Spécialités culinaires
Tout le monde connaît le rakı et les loukoums, mais qu’est-ce que les kokoreç ? Voir l’article : Cuisine turque.
[modifier] Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
29 octobre | Fête nationale | Cumhuriet Bayrami | |
10 novembre | minute de silence pour l’anniversaire de la mort de Mustafa Kemal Atatürk[5] |
[modifier] Politique
[modifier] Politique intérieure
- Article détaillé : Politique de la Turquie.
La Turquie est une république parlementaire.
Le président est le chef de l’État et le premier ministre est le chef du gouvernement. Le président est nommé par l’assemblée nationale pour un mandat de 7 ans. Le président choisit le premier ministre.
Le pouvoir législatif est exercé par la Grande assemblée nationale de Turquie composée de 550 sièges renouvelés tous les 5 ans.
La constitution en vigueur date de 1982.
[modifier] Relations internationales
- Articles détaillés : Relations entre la Turquie et l'Union européenne et Relations entre la Turquie et Israël.
La Turquie fait partie de l’OTAN depuis le 18 février 1952. Elle abrite des bases américaine à İncirlik, Izmir et Ankara.
Après les premières victoires de l'armée arménienne sur l'armée azérie, le président turc Süleyman Demirel décrète en 1993 un embargo contre l’Arménie. C'est d'après le gouvernement turc un acte de solidarité avec les Azéris, victimes d'un génocide dans le Haut-Karabagh occupé par les arméniens depuis 1992, et son président Əbülfəz Elçibəy qui était encore sous le feu arménien. La frontière est encore aujourd'hui entièrement hermétique, la Turquie n'a toujours pas levé son embargo.
Elle est un des rares États à majorité musulmane à avoir de bonnes relations avec Israël. La Turquie fut le premier pays à majorité musulmane à reconnaître l’État d’Israël dès 1949. La Turquie ravitaille Israël en eau. Les deux États ont ainsi signé un accord portant sur 50 millions de m³ d'eau douce par an pendant vingt ans, pour une valeur d'environ un milliard d’euros. Une coopération militaire très étroite se développe entre Israël et la Turquie depuis 1996, avec plusieurs accords sur la défense et l’échange de haute technologie. Les deux États entreprennent également des manœuvres militaires conjointes, épaulées par les États-Unis.
La Turquie ne reconnaît pas la République de Chypre, dont elle a occupé la partie nordu du territoire, mais est le seul État à reconnaître la République turque de Chypre du Nord créée après l’intervention en 1974 par l’armée turque.
Des tensions apparaissent sporadiquement avec la Grèce au sujet de la mer Égée.
La Turquie est actuellement candidate à l’adhésion à l’Union européenne ; les négociations ont commencé en octobre 2005. Les conditions à remplir les plus souvent évoquées constituant les critères de Copenhague sont:
- l’indépendance du pouvoir civil face à l’armée ;
- la reconnaissance de la République de Chypre ;
- l’application des normes de protection des minorités, en particulier la minorité kurde
- la promotion du droit des femmes
- le respect de l'environnement
[modifier] Économie
- Article détaillé : Économie de la Turquie.
Quelques indicateurs statistiques[6] :
- PIB : 552,7 milliards de $
- PIB / hab. : 7900 $
- Recherche et développement, en % du PIB : 0,64 %
- 2002 : la Turquie connaît de graves problèmes économiques : après une dévaluation d’environ 50 %, il faut plus d’un million de livres turques pour obtenir un euro.
- 1er janvier 2005 : introduction de la nouvelle livre turque (YTL, environ 0.50 euro) qui remplace 1 million de livres turques (TL)
- Une croissance d'economie de 9,5 % en 2005, la plus haute croissance au monde derrière la Chine
- L'inflation des prix d'environs 9,5 % d'après la banque centrale turque (février 2007)
[modifier] Personnalités
- Mustafa Kemal Atatürk
- Jalal Ud Din Rumi
- Mehmet Akif Ersoy
- Nazim Hikmet
- Yunus Emre
- Mehmed II
- Soliman le Magnifique
- Fazil Say
- Orhan Pamuk
- Mehmet Okur
- Ahmet Ertegun
- Ömer Faruk Tekbilek
- Kudsi Erguner
- Ece Ege
- Huseyin Caglayan
- Fikret Mualla
- Rifat Özbek
- Göksin Sipahioglu
- Nedim Gursel
- Yilmaz Guney
- Dario Moreno
- Tarkan
- Naim Süleymanoğlu
- Halil Mutlu
- Tchéky Karyo
- Nuri Bilge Ceylan
- Zülfü Livaneli
- Yaşar Kemal
- Harun Yahya
- Mehmet OKUR
- Mehmet Oz
[modifier] Notes et références
- ↑ http://www.byegm.gov.tr/mevzuat/anayasa/anayasa-fr.htm
- ↑ http://www.anayasa.gen.tr/1921tek.htm
- ↑ http://www.anayasa.gen.tr/1924tek.htm
- ↑ http://www.diyanet.gov.tr/
- ↑ Minute de silence pour Atatürk Libération 10 novembre 2006
- ↑ http://www.cia.gov/cia/publications/factbook/geos/tu.html#Econ CIA The World Factbook
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Catégorie Turquie de l'annuaire dmoz.
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