Adriaan van Dis
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Né en 1946 à Bergen, au nord d’Amsterdam, Adriaan van Dis a grandi dans une famille métissée rapatriée d’Indonésie. Son père, sous-officier de l’armée coloniale, invalide de guerre vivant dans ses souvenirs, a durablement marqué sa sensibilité.
Après des études de néerlandais à Amsterdam et (ce qui est plus rare) d’afrikaans dans la région du Cap, Adriaan van Dis a opté pour l’écriture après un détour par le militantisme anti-apartheid et le journalisme littéraire. Grand connaisseur de l’Afrique, sincèrement engagé en faveur du Sud, il se fait d’abord connaître comme auteur de voyage (Sur la route de la soie, La Terre promise, En Afrique). Son œuvre se développe ensuite en une majestueuse série d’autofictions où il dénoue les fils d’une identité multiculturelle, à travers une écriture raffinée : Les dunes coloniales, qui a reçu deux prix littéraires importants, Dubbelliefde (Amour double) et Familieziek (Fichue famille).
[modifier] Traductions françaises
- Fichue famille, traduit par Daniel Cunin, éd. Gallimard, 2003.
- Vin de palme, traduit par Anne-Marie de Both-Diez, éd. Gallimard, 2000.
- Années tropicales, traduit par Mike Sens, International Theatre & Film Books, 2000.
- Les Dunes coloniales, traduit par Marie-Claire Cécilia, éd. Actes Sud, 1999.
- En Afrique, traduit par Nadine Sabile, éd. Actes Sud, 1993.
- La Terre promise, traduit par Georges-Marie Lory, éd. Actes Sud, 1993.
- Sur la route de la soie, traduit par Marie Hooghe, éd. Actes Sud, 1990.
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