Discuter:Art de masse
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[modifier] Solfège
"En quoi le solfège des Beatles - qui repose sur le clavier tempéré (celui de de Johann Sebastian Bach) et dont l'invention est plutôt récente - serait-il plus physiologique que les solfèges moyen-orientaux, hindi, chinois ou celtiques, aux intervales différents (quarts de tons, seizièmes de tons, etc.) et dont l'histoire est pourtant bien plus ancienne ?"
Je pense qu'il y a erreur sur la sémantique : Il ne s'agit pas du solfège à proprement parlé. Tout au plus peut on parler de la Tonalité, au sens où le clavecin bien tempéré et JS Bach ont introduit le système tonal grâce au tempérament. Quant aux autres modes non-européen, on parle d'échelles musicales. Il est vrai cependants que nous n'avons pas d'article sur cette notion. Il reste à le créer ...
voir : Tonalité Gammes et tempéraments Mode (musique)
--LR 20 mai 2005 à 12:14 (CEST)
- qui repose sur le tempérament égal mis en place à partir du clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach), et dont l'invention est donc plutôt récente -
- Le système tonal ne repose pas sur le tempérament. C'est l'inverse: le tempérament répond aux nouveaux besoins du système tonal, qui est une évolution de la modalité antique. Le tempérament égal est lui d'apparition beaucoup plus récente (toute fin XVIIIe au plus tôt), et s'impose de façon absolue seulement depuis le milieu XXe, soit bien longtemps après la généralisation du système tonal à la Renaissance. Le clavier bien tempéré" (voir cet article), contrairement à ce qui a été longtemps admis, n'a aucun rapport avec le tempérament égal .
Désolé de supprimer du texte sans remplacer par des nouveaux propos pertinents. Les bases de la référence étant fausses, je ne sais pas ce que l'auteur a voulu montrer. Je me contente, pour ma partie, d'éviter des assertions erronées propres à dérouter les lecteurs. A d'autres de compléter l'article... Muselaar 3 jun 2005 à 23:57 (CEST) Muselaar 4 jun 2005 à 18:55 (CEST)
Je n'aime pas cet article, son nom et la forme de son contenu. Je pense qu'il y a du travail à faire pour rééquilibrer les choses entre cette définition donnée de l'Art de masse et l'article relevant de la culture de masse --Swanzack 4 mai 2006 à 00:08 (CEST)
[modifier] Essai ?
L'intro relève + de l'essai. --Anne 7 décembre 2006 à 09:44 (CET)
- Et le théâtre grec ?
- Et l'art religieux sur les murs des églises ?
- Et les grottes de Lascaux ?
- Et où va-t-on classer Dickens dont les œuvres étaient lues de haut en bas dans la société, et qui lors d'une lecture publique de ses romans dans une ville ouvrière s'est vu apostropher par un OS qui lui reprochait de ne rien avoir compris au personnage dont il lisait les dialogues ?
- Et pourquoi pas des caractères économiques : La littérature de chemin de fer qui coïncide avec l'apparition de celui-ci ?
- Et la littérature de colportage ? --Anne 7 décembre 2006 à 09:49 (CET)
- La notion "art de masse" a fait un peu de bruit à certains moments, il y a notamment deux livres importants sur le sujet, un dans les années 80 et un autre plus récemment. C'est après avoir assisté à une conférence sur le sujet que je me suis dit qu'il y avait un article à lancer. Mais effectivement, il n'est pas très réussi et relève partiellement de l'essai - j'avoue que je ne sais pas exactement quoi faire pour l'aider. Pour ce qui est des exemples que vous citez, il y a matière à discussion effectivement, bien que j'oublierais quelques exemples : Lascaux, on n'y était pas, beaucoup pensent que ces peintures étaient chamaniques/initiatiques/secrètes, étant donné la difficulté que l'on a eu à y accéder... Mais en même temps on sait que ces peintures sont, du fait de leur emplacement, les seules qui pouvaient survivre plusieurs dizaines de milliers d'années : peut-être qu'il y avait des peintures partout, pas que dans les grottes (par exemple sur les gens), peut-être pas, on ne saura sans doute jamais ; Le théâtre grec était populaire (enfin parmi les citoyens bien sûr) mais peut-on dire "de masse" ? Sans moyen de diffusion puissant, je pense qu'on peut parler d'art populaire mais pas d'art de masse ; Dickens : oui, comme Eugène Süe, est sans doute un des premiers littérateurs "de masse" ; L'art religieux (et notamment la statuaire car les peintures n'étaient pas toujours destinées aux masses justement), par la redondance de ses figures et par leur diffusion, me semble pouvoir être qualifié d'art de masse, et c'est une référence intéressante à intégrer ; La littérature de colportage est mentionnée, et c'est à mon avis un sujet très intéressant. (->Jn) 7 décembre 2006 à 10:22 (CET)
- 1852 : Louis Hachette crée la Bibliothèque des chemins de fer : pour que les voyageurs puissent accéder à la lecture durant leurs voyages ferroviaires. Commence alors l’achat par l’éditeur de concessions de kiosques implantés dans les gares
Selon Barthes : 1. Les arts de masse relèvent d'une logique de consommation de masse et d'une logique de production industrielle (elles sont produites « en vue d'une diffusion massive par les voies de communication de masse »). --Anne 7 décembre 2006 à 17:34 (CET)- Très intéressant, mais qu'est-ce que tu cites exactement ? (ça vient d'où ?) (->Jn) 7 décembre 2006 à 18:54 (CET)
- Le site de la librairie Hachette qui a une partie histoire, et l'autre c'est un site où je suis allée fureter. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a sans doute moyen de trouver de la documentation (sur le colportage je connais 1 ou 2 titres) sur la publication de masse, qui (j'ai un graveur sous la main qui fait des piges pour le cabinet des estampes de Strasbourg et peut trouver de la littérature) commence à mon avis avec la gravure. Dans le temps j'ai fait des recherches sur les broadsheets anglais. Il me semble que partir du pt de vue économique (ou technologique) c'est intéressant. Je ne sais pas ce que tu en penses ? --Anne 7 décembre 2006 à 19:31 (CET)
- Si, carrément, c'est une approche sans doute capitale, d'autant que les moyens de diffusion et de production de l'art de masse conditionnent parfois les œuvres elles-mêmes (durée des disques ou des bobines de films, pagination, invention de "recettes", de "formules", de "formats", etc.). Sur la littérature de colportage des XVI-XVII et XVIIIe, je connais une ou deux références aussi. (->Jn) 7 décembre 2006 à 19:56 (CET)
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- Il ne reste plus qu'à écrire
--Anne 7 décembre 2006 à 20:58 (CET)
- Voilà. Alors bonne chance. Travaille bien. Je te soutiens de tout coeur. Bravo. :-) (->Jn) 7 décembre 2006 à 22:31 (CET)
- Coopération, collaboration, Ensemble, duo, trio, quatuor, orchestre symphonique, ad lib..
--Anne 8 décembre 2006 à 05:24 (CET)
- Bon, alors... J'ai ajouté quelques lignes. Notamment sur la date de 1842 et des "Mystères de Paris", qui me semble capitale car c'est un déclencheur notoire : même s'il avait déjà écrit "Notre dame de Paris" (qui n'a pas été un succès populaire généralisé) dix ans plus tôt, c'est bien en imitant "Les Mystères de Paris" qu'Hugo s'est lancé dans "les Misérables", un roman mélodramatique aux rebondissements bien distribués et calés sur le format de diffusion. Le roman historique, qui est sans doute le premier genre de roman populaire, est en revanche né plus tôt avec Walter Scott. Je ne suis pas très à l'aise pour parler de Dickens, car si je connais ses livres, j'en sais beaucoup moins sur la sociologie de son succès ou sur la diffusion de ses écrits. (->Jn) 8 décembre 2006 à 09:43 (CET)
- Coopération, collaboration, Ensemble, duo, trio, quatuor, orchestre symphonique, ad lib..
- Voilà. Alors bonne chance. Travaille bien. Je te soutiens de tout coeur. Bravo. :-) (->Jn) 7 décembre 2006 à 22:31 (CET)
- Il ne reste plus qu'à écrire
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- Si, carrément, c'est une approche sans doute capitale, d'autant que les moyens de diffusion et de production de l'art de masse conditionnent parfois les œuvres elles-mêmes (durée des disques ou des bobines de films, pagination, invention de "recettes", de "formules", de "formats", etc.). Sur la littérature de colportage des XVI-XVII et XVIIIe, je connais une ou deux références aussi. (->Jn) 7 décembre 2006 à 19:56 (CET)
- Le site de la librairie Hachette qui a une partie histoire, et l'autre c'est un site où je suis allée fureter. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a sans doute moyen de trouver de la documentation (sur le colportage je connais 1 ou 2 titres) sur la publication de masse, qui (j'ai un graveur sous la main qui fait des piges pour le cabinet des estampes de Strasbourg et peut trouver de la littérature) commence à mon avis avec la gravure. Dans le temps j'ai fait des recherches sur les broadsheets anglais. Il me semble que partir du pt de vue économique (ou technologique) c'est intéressant. Je ne sais pas ce que tu en penses ? --Anne 7 décembre 2006 à 19:31 (CET)
- Très intéressant, mais qu'est-ce que tu cites exactement ? (ça vient d'où ?) (->Jn) 7 décembre 2006 à 18:54 (CET)
- 1852 : Louis Hachette crée la Bibliothèque des chemins de fer : pour que les voyageurs puissent accéder à la lecture durant leurs voyages ferroviaires. Commence alors l’achat par l’éditeur de concessions de kiosques implantés dans les gares
[modifier] autres articles
Il faut éviter de redonner les infos déjà présentes dans d'autres articles, notamment roman-feuilleton, sinon qqqun va demander que l'article soit fusionné--Anne 8 décembre 2006 à 15:40 (CET)
[modifier] définition
Les sites que je trouve sont + ou - d'accord sur 3 définitions
- Des œuvres à instances multiples ou à types, soit des œuvres allographiques (i.e. la Joconde = une seule instance, un film : des milliers de copies
- Des œuvres produites et diffusées par une technologie de masse (disque, cinéma, radio, télévision, Internet).C'est là que notre analyse diffère de la sienne, car nous pensons que les instances multiples existent déjà avec la gravure et la presse quotidienne)
- Des œuvres accessibles au moindre effort, virtuellement au premier contact, pour le plus grand nombre, et même pour un public qui n’a reçu aucune (ou quasiment aucune) formation, (référence aux archétypes ?) indépendamment de sa culture.
- Sur l’art de masse, par Roger Pouivet, professeur à l’université de Nancy 2 et chercheur aux Archives Poincaré (CNRS).
- se réclame de Benjamin and McLuhan, Greenberg, and Collingwood.
- voir aussi BarthesJe cite : On voit donc que les cinq critères barthésiens de l'œuvre de masse ne valent strictement rien.
Les critiques disent que ce n'est pas possible, qu'il n'existe pas d'art universel, mais des formes d'art qui trouvent des crénaux partout dans le monde, qui s'exportent bien sur l'ensemble de la planète, mais ne touchent qu'une fraction de la communauté. Exemple les mangas. [1]
- Peter J. Martin's SOUNDS AND SOCIETY
- Quels arts de masse ?, par Louise Merzeau
- Defending mass art : A response to Kathleen Higgins's mass appeal (Défendre l'art de masse: une réponse à l'appel de masse de Kathleen Higgins)
- L'art de masse n'existe pas. 1974.Ouvrage collectif. SOMMAIRE [partie]: Mikel DUFRENNE: L'art de masse existe-t-il? Anne CAUQUELIN: Masse, l'art tarde! Jean CLAIR: Erostrate ou le musée en question; Gilbert LASCAULT: L'art actuel et la quotidienneté; Bernard LASSUS: Les habitants-paysagistes; Frank POPPER: Deux formes d'art non élitiste aux Etats-Unis; Olivier REVAULT D'ALLONNES: Sur un art des "masses enfantines"; Michel MAKARIUS et Marc JIMENEZ: Adorno esthéticien
--Anne 8 décembre 2006 à 16:30 (CET)
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- Derrière l'idée de l'art de masse, il y a souvent un fonds de condescendance (Barthes étant même un peu caricatural dans ce domaine), par exemple sur la "formation" du goût des "masses", il est assez idiot de croire qu'elle n'existe pas, elle est au contraire très forte, et la preuve en est que les oeuvres destinées aux masses qui plaisaient il y a un siècle ne sont pas celle qui plaisent actuellement, même quand il y a des points communs. C'est peut-être une question à développer, évidemment : au delà de la définition d'un art de masse, voir qui en a parlé et avec quelles motivations. (->Jn) 9 décembre 2006 à 10:04 (CET)