Banshay
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Banshay : Système de combat avec armes (bâton, sabre, poignard), partie majeure des arts martiaux birmans (thaing) au même titre que le bando, qui rassemble les pratiques à mains nues. Nous trouvons différents styles et pratiques ethniques, comme le dha kachin, le dhot chin ou le dhot môn. Il existe une grande variété d’armes blanches, dague (da jyau che) et sabres de différentes formes et longueur, également des bâtons (toud’che) de différentes longueurs, la canne, ainsi que des lances (tlantu che) et des fléaux. L'apprentissage du sabre est réservé aux plus expérimentés et exige d'avoir plus de 18 ans ; pour les enfants et les débutants, le travail des armes commence souvent par le maniement du bâton court. L'apprentissage passe, là encore, en partie par l'acquisition de matrices techniques et des structures ancestrales (akas). L'arme spécifique du banshay est le dha.
Défense avec un bâton long contre attaque avec sabre
Toud’che (bâton): Désigne les différents types de bâtons dans la pratique du Thaing. Les bâtons sont des armes majeures du Thaing et ont donné lieu dans le passé à des pratiques guerrières très efficaces. Il en existe une grande variété, ils sont fait généralement de bois ou de bambou. Leur longueur, forme et section varient suivant leur fonction. Le plus souvent, ils correspondent à la morphologie du pratiquant à qui ils appartiennent. Leur section est généralement ronde et plus ou moins régulière. Nous trouvons trois catégories : longs (bâton de pèlerin, lance, tornade), moyens (canne de marche, bâton de moine) et courts (de la longueur du bras ou de l’avant-bras). Les bâtons longs sont supérieurs à la hauteur du sol à la taille (c'est ce qui les différentie des bâton dits "courts". - Le bâton de marche, la hauteur allant généralement du sol à l’épaule. C’est la longueur pour le bâton dit du pèlerin (Pongyi-dhot). - Le bâton de la taille du pratiquant - Le bâton très long, supérieur à la taille du pratiquant (bâton de guerre, par exemple contre cavalier, ou à faire tournoyer pour éviter l'approche adverse). Technique : quelque soit la longueur de l’arme, il existe certaines saisies de base et des gardes de combat standards. A côté de cela, nous trouvons une multitude de position de combat (attitudes et gardes), de déplacements (pas, pivots), de formes de défense (contrôle/blocage/déviation), de percussion (coup de taille, coup d’estoc, moulinets), de techniques de soumission (clé, étranglement, écrase-ment/pression), schémas de combat (akas transmis de générations en générations), etc. Certaines gestuelles et stratégies sont spécifiques à des représentations de combat ou à des styles (ex. : la forme du sanglier au bâton court, le bâton du pèlerin).
Dha (sabre) : Terme désignant deux choses proches : d’abord les sabres birmans (da kaou che), puis le travail d’une manière générale avec les armes blanches dans le thaing (sabre long, dague). Suivant les origines ethniques, on trouve différents types de sabre. Le dha birman a une forme très spécifique, généralement il ne possède pas de garde, la lame a un seul tranchant est incurvée et s’élargie côté pointe. Néanmoins, on trouve des lames rectilignes (Ex. : le dha des akhas s’élargit à son extrémité et est porté dans le dos ; le dha des Kachins* carré à son extrémité est porté devant l’abdomen ; le dha des Shans et de certaines tribus montagnardes est porté sur le costume traditionnel ; le dha des nobles de Birmanie souvent doré a la lame et le manche ornementés).
[modifier] Voir aussi
- Bando, philosophy, principles et practice, M.Gyi, IST edition, 2000 : ABA online store
- Burmese bando boxing, M.Gyi, Ed. R.Maxwell, Baltimore, 1978
- Comprehensive Asian Fighting arts, D.F.Draeger and R.W.Smith, E. Kodansha, Tokyo, 1969
- Traditional burmese boxing, Z.Rebac, Ed.Paladin Press, Boulder, 2003
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
![]() |
Portail des arts martiaux – Accédez aux articles de Wikipédia concernant les arts martiaux et les sports de combat. |