Bataille de Fougères
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le château de Fougères |
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Informations générales | |
Date | 3 novembre 1793 |
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Lieu | Fougères |
Issue | Victoire vendéenne |
Belligérants | |
Républicains | Vendéens et Chouans |
Commandants | |
Général Brière | Henri de La Rochejacquelein |
Forces en présence | |
6 000 hommes | 30 000 hommes 50 Canons |
Première coalition | |
Batailles | |
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Campagne d'Italie |
La bataille de Fougères eut lieu le 3 novembre 1793, pendant la Virée de Galerne et opposa les troupes républicaines aux Vendéens. Ces dernier venaient de prendre Mayenne la veille et se décidaient à marcher sur Saint-Malo pour prendre contact avec les Britanniques. Les Vendéens, récemment rejoint par des Chouans, marchèrent donc sur Fougères, situé sur la route de Saint-Malo.
Les Républicains, conscient du danger, mirent la ville en état de défense, le général Brière rassembla 6 000 gardes nationaux et soldats de ligne, le chateau fut mis en défense, la muraille de la ville fut inspectée. Bon nombre d’administrateurs choisirent de quitter la ville et de fuir vers Rennes, à l’exception de quelques-uns dont le maire Lesueur qui choisit de rester.
Sommaire |
[modifier] La bataille
Dés le 2 Novembre,à la Pellerine, à une quinzaine de kilomètres de Fougères, un bataillon de Chasseur à cheval fut mis en déroute par les Blancs, qui y gagnèrent trois canons supplémentaires. Le 3 novembre, à 15 heures, les Bleus étaient de nouveau mit en fuite à la Chaudronneraie, vers 18 heures, à la nuit tombante, les Vendéens et les Chouans étaient aux portes de Fougères. Le siège ne dura pas longtemps, les soldats républicains placés devant la porte Saint-Léonard (située devant l’église du même nom) furent balayés et la porte fut brisée à coup de canons. Les Vendéens se répandirent ensuite dans la ville, alors que la cavalerie vendéenne commandée par Talmont se rendait maître du chateau. Ces deux forces firent ensuit leur jonction rue de la Pinterie. Fougères était prise.
[modifier] Après la bataille
Après leur victoire, les vendéens pillèrent la ville pendant la nuit, des maisons furent incendiés, des vivres furent réquisitionnés. Ce fut à Fougères que Georges Cadoudal et ses hommes rejoignirent l’armée vendéenne. Le maire Lesueur,qui avait eu le courage de rester à son poste fut fusillé le 5 novembre au chateau, ainsi que quelques autres prisonniers républicains. De son coté, le général vendéen Lescure était mort le 3 novembre à la Pelerine, ses hommes, craignant que les républicains n’exhument son corps comme ils l’avaient fait de Bonchamps, l’enterrèrent dans une cache à l’hôtel le Harivel, rue de la Pinterie, son corps n’y sera découvert qu’en 1944 après un bombardement allié. Après quatre jours de repos l’armée vendéenne sortit de la ville et au lieu de marcher sur Saint-Malo comme le plan le prévoyait initialement, elle changea sa route et se dirigea vers Granville qui paraissait moins bien défendue, les Vendéens y furent néanmoins vaincus. La défaite fut grave et les Blancs se replièrent alors, fin novembre ils étaient de nouveau à Fougères.
[modifier] La retraite
L’abbé Étienne-Alexandre Bernier célébra un Te-Deum à l’église Saint-Léonard pour célébrer la Victoire de Dol-de-Bretagne, mais les Vendéens, ne restèrent cette fois-là pas longtemps à Fougères, leur état devenait désastreux, la victoire ne leurs avait assuré qu'un surcis. Ils laissèrent derrière eux de nombreux malades et blessés dans les hôpitaux de la ville.
[modifier] Fougères réoccupée par les Républicains
Le 17 Décembre, Les généraux républicains Christian Joseph Hammel et Simon Canuel à la tête de Mayençais entrèrent dans Fougères. Ils y trouvèrent dans les hôpitaux les 2 000 malades et blessés vendéens, les soldats républicains les massacrèrent tous y compris les femmes et les enfants. Plus tard, les autorités civile qui avaient fui retournèrent à Fougères, mais de nouveaux problèmes apparurent. Conformément à un décret voté par l’assemblée nationale, le gouvernement parisien ordonna que Fougères soit incendiée. Le décret indiquait que toute ville qui tomberait aux mains des Vendéens sans avoir employé le maximum de ses ressources serait détruite. En réaction les élus fougerais firent circuler une pétition pour tenter de convaincre le gouvernement de revenir sur sa décision. On ne sait comment se déroulèrent la suite des négociations, mais finalement Fougères ne fut pas brûlée.
[modifier] Bibliographie
Colonel Gillot, Fougères ville d'art, édition Arthaud
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