Bataille de Huế
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Capitale impériale du Việt Nam, Huế a été une prise psychologique immense dans l’imaginaire des Vietnamiens. Au mois de février 1966, le président Lyndon Johnson demanda au général William Westmoreland sa prévision pour la prochaine attaque des Vietnamiens. Capturer Huế, a répondu le général sans hésitation, explicitant que la capitale fût le symbole de l’unité et sa capture un argument majeur pour des négociations. Avec la Bataille de Saïgon, la Bataille de Huế a été la création d’une réalité symbolique d’une approche écosystémique qui a inspiré l’Offensive du Tết, ayant été le tournant, la bifurcation dans la relation entre crise et catastrophe de la Guerre du Việt Nam ou plus exactement la Deuxième Guerre d’Indochine de réunification. Après cette offensive du Tết, le sort de cette guerre était réglé et il ne restait plus que des détails diplomatiques et militaires à parfaire, dans la perspective des Études Militaires et Stratégiques en Politologie.
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[modifier] Le siège
Aux premières heures du 31 janvier 1968, une division coordonnée de l’APVN (Armée populaire vietnamienne) et les combattants du FNL lançaient l’assaut. Leurs cibles étaient l’aérodrome “Tay Loc” et le Quartier général situé dans la Citadelle impériale, réplique de la Cité Interdite de Pékin et l’objectif était de libérer le pays entier par un soulèvement populaire initié avec cette Offensive du Tết.
Ce soulèvement général ne s’est pas produit. Les partisans nationalistes étaient déjà engagés dans les guerres d’indépendance et de réunification qui attaquaient Huế et dont les défenseurs étaient loin d’avoir la volonté de la défendre, bien qu’ayant le pouvoir et le savoir des armes dans une guerre psychologique.
http://www.vwam.com/vets/tet/gonzales.html
C’était la grande différence entre les combattants de l’APVN et du FNL et ceux de l’ARVN (Armée de la République du Việt Nam), tous issus de la même culture ayant la même histoire ancienne.
Après avoir accompli leurs besognes, les attaquants disparaissaient comme ils étaient venus. La bataille a laissé des cicatrices physiques dans les murs hauts et épais de la Citadelle et surtout des cicatrices psychiques dans l’esprit des gens sur le moment et après la découverte des fosses communes d’un millier de victimes exécutés “pour l’exemple” de la “collaboration”.
http://www.btre.it/Immagini/Vietnam15.jpg
[modifier] Le massacre de Huế
Le siège et l'occupation de la capitale impériale de Huế avaient aussi un but politique pour la population vietnamienne de confirmer l'autorité impériale dans l'imaginaire populaire, en punissant les « traîtres ».
http://ngothelinh.tripod.com/OanHonTrenXuHue.html.
[modifier] Références bibliographiques
- Thanh H. Vuong, “Théorie des contextes et relations internationales: départ de la première Guerre d’Indochine", dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp, 571-597, septembre 1986.
- Thanh H. Vuong, "colonisations du Viêt Nam et colonialisme vietnamien", dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987.
- Thanh H. Vuong, "Stratégies technico-commerciales asiatiques", dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, pp. 551-575, septembre 1991.
- Thanh H. Vuong & Jorge Virchez, "Communauté Économique de l’Asie Pacifique. Essai d’anthropolgie économique et de géographie politique", Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, QC, 2004.
nthony Wilden, "Système et structure. Essais sur la communication et l'échange", Boréal Express, Montréal, 1983.
- Anthony Wilden, “The Rules are no Game. The Strategy of Communication”, Routledge & Kegan Paul, London & New York, 1987.
- Anthony Wilden, “Man and Woman, War and Peace. The Strategist’s Companion”, Routledge & Kegan Paul, London & New York, 1987
