Front national pour la libération du Viêt Nam

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Soldat du Front national pour la libération du Viêt Nam en 1973

En vietnamien moderne transcrit en alphabet latin, Viet Minh (contraction de Việt Nam Ðộc Lập Ðồng Minh Hội, Chữ nôm 越南独立同盟會) et Front national de libération sont juste deux expressions différentes pour exprimer la même idée d’indépendance et d’unité du Viêt Nam. Le front Viet Minh menait la lutte d'indépendance de 1945 à 1954 avec la Première Guerre d'Indochine et le FNL celle de la réunification dans la Zone Sud (Nam Bo) avec la Deuxième Guerre d'Indochine ou Guerre du Vietnam.

Le Front uni a des sources historiques profondes du patriotisme vietnamien au Viêt Nam. Auparavant, il a mobilisé la population dans la lutte anti-coloniale. Le front uni a mis ensemble toutes les tendances, communiste et non-communiste. Pour cela, Hô Chi Minh a sabordé le PCI (Parti communiste indochinois) qu’il a lui même créé à Hong kong en 1930, quand il était le proscrit Nguyên Ai Quoc, travaillant avec ses deux seconds, Pham Van Dong, le diplomate, et Vo Nguyen Giap, le militaire, pour bâtir le Viêt Nam indépendant et uni. Madame Nguyên Thi Binh a signé au nom du FNL les Accords de Paix de Paris en 1973 avec Le Duc Tho et Henry Kissinger, après l'Offensive du Têt de 1968 qui a montré la faillite étatsunienne d'une solution militaire.

C’est une organisation qui couvre un but limité, mais important. Le FNL est né le 29 décembre 1960, permettant à tout le monde de s’y joindre pour s’opposer au régime de Ngo Dinh Diem et de réaliser l’indépendance et l’unité du Viêt Nam.

Les combattants du FNL furent appelés Vietcong par leurs adversaires.

Sommaire

1 Seule et unique source
2 Les “White Papers” de décembre 1961
3 Programme du Front national de libération du Sud Viêt Nam
4 Conclusion
5 Voir aussi

[modifier] Seule et unique source

Il a été dit que les bagnes français eussent transformé des nationalistes en communistes luttant pour l’indépendance et l’unité du Viêt Nam, à commencer par Nguyên That That qui mendiait l’indépendance auprès du Président Woodwrow Wilson à la Conférence de Versailles en 1918. Il a été éconduit et a passé au militant Nguyên Ai Quoc, faisant passer une partie de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) en PCF (Parti communiste français) sur le thème de la défense des colonies, pour devenir plus tard le Président Hô Chi Minh de la République démocratique du Viêt Nam le 2 septembre 1945.

La personnalité du FNL et ses relations avec Hanoi ont donné lieu à beaucoup de débats intellectuels et politiques. Les grosses têtes de Washington DC clamaientt que Hanoi eût dirigé les attaques contre le régime de Saigon, reprenant l’ancien thème français d’une reconquête coloniale déguisée en guerre civile. La série des "White papers" ne voulait rien savoir que la Première Guerre d’Indochine eût commencé à Saigon en août 1945, au débarquement de la Divison indienne du Général Gracey venue pour désarmer les troupes japonaises selon les accords internationaux, avec un détachement de FFL (Forces françaises libres) dans ses bagages. Les forces françaises tentaient une reconquête coloniale par le Sud. Le désarmement des forces japonaises en Indochine au Nord du 17ème parallèle a été confié au Chinois nationalistes de Chiang Kaï Shek suivant ces mêmes accords internationaux qui ont confié aussi le désarmement des forces japonaises au Nord de la Corée aux Soviétiques et le Sud aux Américains.

Washington dénonçait le FNL en clamant qu’il fût le fantoche de Hanoi et que les non-communistes fussent des dupes. Ceci représente un phénomène psychique bien connu sous le nom de "projection" qui est l’attribution chez l’autre de ses propres caractéristiques et intentions, car le régime de Ngô Dinh Diêm était manifestement une créatrion américaine et à leurs ordres.

Le FNL, d’autre part, était autonome et indépendant des communistes de Hanoi. Washington continuait à discréditer le FNL en l’appelant "Vietcong" signifiant communiste vietnamien de VIET et (CONG san, littéralement "Commonwealth" en anglais ou commune fortune, aussi bien dans la "richesse" que dans la "chance").

[modifier] Les “White Papers” de décembre 1961

En 1961, le président Kennedy a envoyé une équipe au Viêt Nam pour faire un rapport sur la situation au Sud et faire l’évaluation qualitative et quantitative de l’aide requise. Ce rapport fut remis en décembre 1961 et connu sous le nom de "White Papers". Il réclame une augmentation de l’aide économique, militaire et technique, ainsi que l’introduction, à grande échelle, de "conseillers" américains pour aider à stabiliser le régime de Ngo Dinh Diem et écraser le FNL. Pendant que le Président Kennedy comparait les différents aspects des recommandations, d’autres voix lui conseillaient de tout reirer du Viêt Nam avec l’argumentation d’une voie sans issue.

Avec sa façon habituelle, Kennedy a choisi le "juste milieu" des accords limités avec Diem, entre une intervention massive et une négociation. Ces accords limités consistaient à augmenter le niveau d’engagement par plus de matériel et de "conseillers" militaires du MAAG (Military Aid Adviser Group) qui avaient la mission de former et d’entraîner le personnel vietnamien sans avoir la permission le mener au combat. C’était le moyen terme entre une négociation et une intervention militaire massive. Dès le départ, cet arrangement a été assombri par des nouvelles du Viêt Nam au sujet des gains du FNL auprès des populations rurale et urbaine et, alors, Washington a lancé un grand effort fatal pour les zones rurales où se trouvent toujours le cœur et l’esprit du Viêt Nam depuis ses origines mythique et sociologique (cf. Paul Mus, 1952 et Thanh H. Vuong, 1987). C’était le programme des "hameaux stratégiques" copié des Britanniques qui l’ont élaboré et mis en œuvre pour lutter contre une "insurrection" indépendantiste des "CT" (Communist Terrorist) en Malaisie des années 40-50.

Le programme des "hameaux stratégiques"consistait à déplacer les paysans de leur village et de leurs rizières pour les installer dans des bâtiments et lotissements artificiellement crées et entourés des lignes de défense avec pics de bambou et fil de fer barbelé, une sorte de " camp de relocalisation" dans le but affiché de les protéger. Le but militaire était d’enlever l’eau dans laquelle nageaient les poissons de l’insurrection, en allusion à l’expression de Mao Zedong selon laquelle, le guerrillero est dans la population, comme un poisson dans l’eau.

"[…] Cette longue épopée de lutte contre les invasions étrangères est aussi cette d’une longue marche, par grignotages, d’un front de villages, du Nord au Sud, qui a écrit l’histoire du Viêt Nam et qui bâtit sa culture au niveau des rizières, d’un petit delta au suivant, du Fleuve Rouge au Nord au Mékong au Sud. Dans ces rizières, suite de plans d’eau séparés en damiers par des diguettes, la contexture vietnamienne ne s’altère ni se détaille. C’est un fait humain, total, agricole et social, religieux et culturel, économique et technologique. Le Viêt Nam, bien que plusieurs fois vaincu militairement, a non seulement, à la longue, battu et déraciné ses rivaux. Il n’apporte pas avec lui une économie, une foi et une législation séparées, mais aussi une vie complète qui façonne le pays à sa ressemblance. Là où ce mode de vie parvient, le Viêt Nam est fait et l’expérience prouve que c’est pour ne plus se défaire, c’est-à-dire celui imposé par les rizières bâties par ce front de villages où les ancêtres, enterrés au milieu des rizières, continuent à veiller, à participer aux joies, aux peines et aux labeurs de leurs descendants" (Thanh H, Vuong, p. 116, 2004).

C’était par ces "hameaux stratégiques" de 1962 que les États Unis ont perdu la dite "Guerre du Viêt Nam" qui n’a jamais existé, du point de vue juridique en Droit International.

La Bataille de Ap Bac en janvier 1963 était la première "grande bataille", un engagement militaire relativement mineur de la Deuxième Guerre d’Indochine ou Guerre du Viêt Nam et la première "grande victoire" militaire du Front national pour la libération du Viêt Nam dont les effets psychiques d’émulation étaient incommensurables (littéralement sans commune mesure) par rapport aux faits physiques d’une guerre psychologique dans la fabrication du Vouloir et Devoir de se battre, aussi bien que le Savoir et le Pouvoir pour se battre. C’était le premier glas des forces étatsuniennes qui encadraient l’Armée de la République du Viêt Nam (ARVN).

[modifier] Programme du Front national de libération du Sud Viêt Nam

I - COMBATTRE

1 – Renverser le régime colonial déguisé par les impérialistes américains et le pouvoir dictatorial de Ngo Dinh Diêm et instituer un gouvernement d’union nationale démocratique.

2 -- Le régime sud vietnamien d’aujourd’hui est un régime colonial camouflé sous domination yankee et le gouvernement sud vietnamien servile applique avec dévotion les politiques des impérialistes américains. Ainsi, ce régime doit être renversé et doit être remplacé par un gouvernement d’union nationale démocratique composé de représentants de toutes les classes sociales, de toutes les nationalités, de différents partis politiques, de toutes les religions: d’imminents citoyens patriotes doivent prendre la commande culturelle, économique, politique et sociale dans les intérêts du peuple et ainsi ramener la démocratie et l’indépendance, aussi bien que le bien-être, la neutralité, la paix et les efforts pour une unification pacifique. Du pays.

II – INSTITUER UN RÉGIME LARGEMENT LIBÉRAL ET DÉMOCRATIQUE.

1 – Abolir la constitution actuelle des pouvoirs dictatoriaux de Ngô Dinh Diem, le serviteur de Américains. Élire une Assemblée Nationale par le suffrage universel.

2 – Mettre en place les libertés démocratiques : Liberté d’opinion, de presse, de déplacement, de commerce, d’association et de religion, sans discrimination et mettre en place le droit d’avoir des activités normales de toutes les organisations patriotiques, quelque soient les tendances politiques.

3 -- Proclamer l’amnistie générale pour tous les priso0nniers politiques, dissoudre les camps de concentration de toutes sortes, abolir la loi fasciste de 1969 ainsi que d’autres lois antidémocratiques et autoriser le retour au pays des personnes persécutées et réfugiées à l’étranger

4 – Interdire les arrestations, détentions illégales ainsi que les tortures et punir tous les complices de Diem qui ne se repentent pas de leurs crimes commis contre le peuple.

III – ÉTABLIR UNE ÉCONOMIE SOUVERAINE ET AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE.

1 – Supprimer les monopoles imposés par les impérialistes américains et leurs serviteurs, établir une économie et une finance souveraines en accord avec les intérêts nationaux et confisquer au profit de la nation les propriétés nationales et particulières des impérialistes américains et de leurs serviteurs.

2 – Soutenir la bourgeoisie nationale dans la reconstruction et le développement de l’industrie et du commerce pour apporter une protection de la production nationale par la baisse des taxes de production et la limitation ou l’interdiction de l’importation des produits dont l’industrie locale est capable de fabriquer, ainsi que réduire les taxes d’importation des matériaux bruts et de la machinerie.

3 – Revitaliser l’agriculture, moderniser la production agroalimentaire, la pêcherie, l’élevage, aider les fermiers à labourer les terres en friche pour développer la production agricole, ainsi que prtéger la récolte et garantir un revenu minimal.

4 – Encourager et renforcer les relations économique entre la ville et la campagne, la plaine et la montagne, ainsi que développer les échanges commerciaux avec l’étranger sans considération pour le régime politique, sur la base d’égalité et des intérêts mutuels.

5 – Instituer un système d’imposition rationnel et équitable et éliminer les pénalités harassantes.

6 – Implanter un code de travail en interdisant les mises à pied abusives et les mauvais traitements des salariés, ainsi que l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs publics et privés, de l’échelle salariale et des mesures pour les jeunes apprentis.

7 – Organiser la sécurité sociale du chômage, de l’invalidité, de la vieillesse, de la protection de la jeunesse, des victimes de mauvaises récolte, de cataclysme et des Américains avec leurs partians diemistes.

8 – Aider les personnes déplacées à retourner chez eux et à d’autres qui désirent s’installer au Sud ainsi que améliorer leurs conditions de vie et de travail.

9 – Interdire les expulsions, spoliations et concentrations compulsives de population ainsi que garantir une sécurité d’emploi pour les populations laborieuses rurale et urbaine.

IV – RÉDUIRE LES FERMAGES EN IMPLANTANT UNE RÉFORME AGRAIRE POUR DES PAYSANS SANS-TERRE.

1 – Réduire les fermages, garantir au fermier le droit d’usage de la terre, l’accès à ceux qui la cultivent et le droit de propriété à ceux qui l’ont déjà reçue

2 – Dissoudre les "zones de prospérité" et mettre fin au recrutement pour les camps nommés "centres de développement agricole" et autoriser ceux qui sont forcés d’y être de retourner librement chez eux.

3 – Confisquer les terres des Américains et de leurs serviteurs pour les distribuer aux paysans pauvres sans terre ou avec terre insuffisante ainsi que les distribuer au registre communal sur une base rationnelle et équitable.

4 – Négocier aux justes prix avec les grands propriétaires les terres en excès suivant certaines limites convenues et selon des particularités régionales et les distribuer aux fermiers bénéficiaires sans paiement et sans autres conditions.

V – DÉVELOPPER UNE CULTURE ET UNE ÉDUCTION DÉMOCRATIQUE.

1 – Combattre toute forme de culture et d’éducation inféodée aux modes yankees, développer une culture et éducation nationales et progressives au service de la patrie et du peuple.

2 – Liquider l’analphabétisme, augmenter le nombre d’écoles générale et technique de différents niveaux à la campagne ainsi que adopter la langue vietnamienne vernaculaire et réduire les dépenses d’éducation, exempter de paiement ceux qui n’ont pas de moyens et simplifier les systèmes d’examens.

3 – Promouvoir les sciences et technologies.

4 – Surveiller la santé publique et développer le sport et l’éducation physique.

VI – CRÉER UNE ARMÉE NATIONALE DÉVOUÉE À LA DÉFENSE DE LA PATRIE ET DU PEUPLE.

1 – Établir une armée nationale dévouée à la défense de la patrie et du peuple et abolir le système de conseillers militaires américains.

2 – Abolir le service militaire et améliorer les conditions de vie du soldat en garantissant l’égalité des droits, supprimer les mauvais traitements du soldat et prendre soin de sa famille et dépendants sans ressources.

3 – Récompenser les officiers ayant participé à la lutte contre la domination Américaine et ses serviteurs ainsi que adopter une politique de clémence envers d’anciens collaborateurs des Américains et diemistes coupables de crimes, mais repentis et prêts à servir le peuple.

4 – Abolir les bases militaires étrangères sur le sol du Viêt Nam

VI – GARANTIR L’ÉGALITÉ DES ETHNIES ET DES SEXES’ PROTÉGER LES INTÉRËTS LÉGITIMES.

1 – Implanter le droit à l’autonomie des minorités nationales, établir des zones autonomes avec égalité des droits et intégrées à la nation vietnamienne dans des endroits avec populations minoritaires. Garantir l’égalité entre les différentes nationalités avec le droits de chacune à l’usage et le développement des langues, mœurs et coutumes en abolissant la politique américaine et diemiste de discrimination raciale et assimilation forcée et en permettant aux minorités nationales d’atteindre le niveau de progrès de la population générale, ainsi que développer leur économie et leur culture et former des cadres de ces minorités nationales.

2 – Établir l’égalité des sexes dans tous les domaines.

3 – Protéger les intérêts légitimes des étrangers établis au Viêt Nam

4 – Défendre et prendre soin des intérêts des Vietnamiens résidant à l’étranger.

VIII -- PROMOUVOIR UNE POLITIQUE DE PAIX ET DE NEUTRALITÉ.

1 – Annuler les traités inégaux conclu par les serviteurs des Américains

2 – Établir des relations diplomatiques avec tous les pays sans considération des régimes politiques en accord avec les principes de coexistence pacifique établis à la Conférence de Bandung de 1955.

3 – Développer des solidarités avec les pays neutres, pacifiques et ceux du Sud Est Asiatiques, en particulier le Cambodge et le Laos.

4 – S’écarter des alliances militaires avec d’autres pays.

5 -- Accepter l’aide économique de tout pays qui veut le faire de façon inconditionnelle.

IX – RÉÉTABLIR DES RTELATIONS NORMALES NORD-SUD POUR RÉUNIFICATION PACIFIQUE.

La réunification pacifique du pays constitue le désir le plus cher de nos compatriotes dans tout le pays. Le Front National de Libération du Sud Viêt Nam plaide la réunification pacifique par étapes, sur la base des négociations pour trouver des voies et moyens, en conformité avec les intérêts de la nation vietnamienne.

En attendant cette réunification sur la base des négociations, le gouvernement des deux zones promettra de ne pas utiliser la force, de bannir toute propagande haineuse et séparatiste, d’implanter des échanges commerciaux et culturels et la libre circulation des habitants de ces zones pour des raisons familiales et commerciales et de garantir le libre échange postal.

X – COMBATTRE LES GUERRES D’AGRESSION ET DÉFENDRE LA PAIX UNIVERSELLE.

1 – Combattre toute guerre d’agression et toute forme de domination impérialiste ainsi que soutenir tout mouvement d’émancipation nationale de tous les peuples.

Date ????

[modifier] Conclusion

Le Front national de libération, avec les vicissitudes de la Première Guerre d’Indochine pour l’indépendance du Viêt Nam, reprend la philosophie, l’idéologie et la procédure de la Ligue pour l’indépendance du Viêt Nam (Viêt Nam Doc Lap Dong Minh Hôi) plus connue dans le grand public sous la forme contractée de Viêt Minh qui a mené le Viêt Nam à l’indépendance, comme Ligue (Dong Minh Hoi) pour l'indépendance du Viêt Nam (Viêt Nam Doc Lap).

Comme la Première Guerre d'Indochine a eu sa source dans la tentative de l’Amiral Thierry d’Argenlieu de créer une "République de Cochinchine" pour briser l’unité du Viêt Nam au prix de son indépendance, la Deuxième Guerre d’Indochine a eu pour source le sabotage des Accords d’armistice de Genève en juin 1954 qui a empêché la réunification des deux zones de regroupement des forces militaires par élection référendaire prévue pour 1956, deux ans après l’arrêt des combats de 1954.

Il serait éclairant de reprendre la lecture de la Déclaration d'Indépendance du Viêt Nam citée "in extenso"dans la Guerre d'Indochine.

La philosophie, l’idéologie et la procédure du Front National de Libération du Sud Viêt Nam s’expriment clairement et publiquement par son programme en dix points culturel, diplomatique.

1 – Le programme politique est digne de la Constitution des États-Unis d'Amérique avec l’esprit et les mots de Thomas Jefferson, mais dans le contexte vietnamien du régime dictatorial de Ngô Dinh Diem et non celui du Roi Georges III du Royaume-Uni.

2 – Le programme social est digne de celui d’une socio-démocratie occidentale moderne dans le contexte du régime de Saigon en 1960.

3 – Le programme économique est digne de celui d’une économie libérale de capital privé, dans le contexte du Sud Est Asiatique de civilisation chinoise, avec les accents des hors la loi de "Robin des Bois".

4 – Le programme diplomatique, dans le contexte de la guerre froide, a des accents de la Doctrine de Monroe, dans le contexte des expansions européennes du XIXème siècle, qui consiste à ne pas s’occuper des affaires des autres et de ne pas laisser les autres de ses propres affaires.

5 – Le programme culturel évoque la "KulturKampf" de l’unité allemande de 1871-1890 avec une culture commune alliée à une union douanière du "Zollverein".

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références bibliographiques

Documents officiels de la République Démocratique du Viêt Nam, Bibliothèque Nationale, Hanoi. Traductions françaises, École Française d’Extrême Orient, Hanoi.

Thanh H. Vuong, “Théorie des contextes et relations internationales: départ de la première Guerre d’Indochine", dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp, 571-597, septembre 1986

Thanh H. Vuong, "colonisations du Viêt Nam et colonialisme vietnamien", dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987.

Thanh H. Vuong, "Stratégies technico-commerciales asiatiques", dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, pp. 551-575, septembre 1991.

Thanh H. Vuong & Jorge Virchez, "Communauté Économique de l’Asie Pacifique. Essai d’anthropolgie économique et de géographie politique", Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, QC, 2004.