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Projet:Bouillet/OCR/F/FR - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/F/FR

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[modifier] FR

===FRA===

  • FRA, mot italien, abrégé de frate, frère, se place devant le nom de baptême de tout membre d'une communauté religieuse. Pour les personnages désignés par ce mot, V. le nom qui suit Fra.
  • FRACASTOR (Jérôme), médecin et poëte, né en l483 à Vérone, mort en 1553, enseigna dès l'âge de 19 ans la philosophie à Padoue, puis exerça la médecine et devint médecin du pape Paul III. Il a laissé des ouvrages de médecine,d'astronomie, de métaphysique, etc.; mais ce qui rend son nom célèbre, c'est le poème intitulé : Syphilis sive Morbus gallicus, en 3 livres, où il a su, en traitant un sujet si scabreux, unir la décence à l'élégance du style et à la vivacité des images. Publié pour la 1ere fois à Vérone en 1530, il a été depuis bien des fois réimprimé ; il a été traduit dans plusieurs langues, notamment en français, 1753, par Macquer, et mis en vers par Barthélémy, 1840. Il avait aussi entrepris un poëme latin en 3 chants sur Joseph, qui est resté inachevé. Ses OEuvres complètes ont été publiées à Venise, 1555. Ses poésies latines ont paru à part, Padoue, 1728 : on y remarque, outre laSj/pMîs, un poëme De cura canum venaticorum. Comme médecin, on doit à Fracastor la composition du Diascordium.
  • FRA-DIAVOLO (Michel POZZA, connu sous le surnom de), c.-à-d. Frère Diable, l'un des chefs insurgés calabrais, né à Itri, dans la Terre de Labour, fut d'abord chef de brigands, et exerça dans toute la Calabre de tels ravages que le gouvt de Naples mit sa tête à prix. Toutefois, en 1799, le cardinal Ruffo, croyant tous les moyens bons pour chasser les Fran-. çais, ne rougit pas de se servir de Fra-Diavolo, et lui accorda un brevet de colonel. Il eut bientôt organisé sa troupe et contribua avec elle à reprendre Naples. Après l'avénement de Joseph Bonaparte, il excita divers soulèvements. Il fut pris à San-Severino après une belle défense, condamné à mort et pendu à Naples en 1806. Il est le héros du charmant opéra-comique de Fra-Diavolo de Scribe et Auber.
  • FRAGA, Gallica Flavia, v. d'Espagne (Aragon), prov. d'Huesca, à 107 kil. S. E. de cette viUe, sur la r. g. de la Cinca : 4000 h. Jadis forte. Alphonse I, roi d'Aragon, y fut défait par les iVIaures en 1134.
  • FRAGONARD (J. Honoré), peintre, né à Grasse en 1732, mort en 1806, fut élève de Boucher. Il se distingua d'abord dans le genre sérieux, et donna en 1765 son tableau de Corésus et Callirhoé, qui fut justement admiré et qui le fit recevoir à l'Académie; mais désespérant d'atteindre au premier rang dans ce genre, il le quitta pour le genre erotique, dans lequel il obtint le plus grand succès, il devint bientôt le peintre à la mode, et amassa une grande fortune que la Révolution lui fit perdre. 11 fut nommé l'un des conservateurs du Musée par l'Assemblée nationale. On estime surtout parmi ses petits tableaux : la Fontaine d'Amour, le Sacrifice de la Rose, le Serment d'Amour, le Verrou et le Contrat. — Son fils, Alexandre Évariste, né à Grasse en 1783, mort à Paris en 1850, reçut de lui les premières leçons, et lui dut, outre l'art de rendre les compositions piquantes, une grande facilité ; il se perfectionna sous David, et se distingua à la fois dans la peinture et la sculpture. Comme peintre, il a composé François I armé chevalier, François 1 recevant le Prima-tice (au plafond du Louvre) '. les Bourgeois de Calais, Jeanne d'Arc montant sur le bûcher, le Tassêlisant la Jérusalem. Comme sculpteur, on lui doit l'ancien fronton de la Chambre des Députés et une statue colossale de Pichegru.
  • FRAGUIER (Cl. Franc.), érudit, né à Paris en 1666, mort en 1728, entra jeune dans l'ordre des Jésuites, le quitta en 1694 pour se livrer à ses goûts littéraires, et fut chargé à partir de 1706 de la rédaction du Journal des Savants. Il avait été élu dès 1705 membre de l'Académie des inscriptions; il fut admis en 1725 à l'Académie, française. 11 était lié avec Segrais et Huet, et admis dans la société de Mme La Fayette et de Ninon deLenclos. On a de lui, dans le recueil de l'Académie des inscriptions, un grand nombre de dissertations sur des points intéressants de la littérature et de la philosophie des anciens (de l'Ironie de Socrate, de sonDémon familier ; Sentiments de Platon sur la poésie, etc.), et im bon poëme latin où la philosophie de Platon est résumée: Mopsus sive schola Platonica, 1721.
  • FRAIZE, ch.-l. de c. (Vosges), sur la Meurthe, à 16 kiL S. E. de St-Dié; 633 hab. Mine de cuivre.
  • FRAMERIES, V. de Belgique (Hainaut), à 7 kil. S. O de Mons; 6500 hab. Mines de houille.
  • FRAMERY (Nie Et.), né à Rouen en 1745, mort en 1810, a donné un assez grand nombre d'opéras-comiques et a fait lui-même la musique de plusieurs. Il a le premier imaginé de parodier des opéras italiens. On lui doit des traductions littérales de la Jérusalem délivrée (en société avec Panckoucke), Paris, 1785, 5 vol. in-8; du Roland furieux, 1787, 10 vol. in-12, et plusieurs écrits sur la musique.
  • FRANÇAIS (le cDmte Ant.), dit Français de Nantes, né en 1756 à Beaurepaire en Dauphiné, mort en 1836, était directeur des douanes à Nantes lorsqu'il fut élu membre de l'Assemblée législative, en 1791. 11 s'y fit remarquer à la fois par son patriotisme et sa modération, entra en 1798 au Conseil des Cinq-Cents, devint, après le 18 brumaire, préfet de fa Charente-Inférieure, fut nommé en 1804 conseiller d'État et directeur des Droits réunis, et bientôt après comte de l'Empire. Député de l'Isère de 1819 à 1822, il fut élevé à la pairie après la révolution de 1830. Français de Nantes a publié sous le voile de l'anonyme": Manuscrit de feu Jérôme, 1825; Recueil de fadaises de feu Jérôme, 1826, écrits pleins d'originalité, dans la manière de Sterne et de Swift. Vers la fin de sa vie il s'occupa surtout d'agriculture. Pendant qu'il était directeur des Droits réunis, Français de Nantes recueillit dans ses bureaux beaucoup de gens de lettres que la Révolution avait atteints.
FRAN —688 — FKAN
  • FRANC-ALLED, terre libre de toute charge sous le régime féodal (V. alleu). — On donnait spéciale-lement ce nom dans l'anc. France à un petit pays de France situé sur les confins de la Hte-Marche et de la B.-Auvergne. Il faisait partie du pays de Com-braiUes, dépendait de la sénéchaussée delaHte-Mar-ohe et avait Sermur pour ohef-lieu. Il devait son nom aux franchises dont il jouissait.
  • FRANCAVILLA, V. d'Italie, dans l'anc. roy. de Naples (Terre d'Otrante), à 33 kil. N. E. de Tarente; 12000 h. Tabac semblable à celui d'Espagne. Étofi'es et bas de coton. Poterie.
  • FRANCE, Gallia, Gallia Transalpina, un des États de l'Europe occidentale, par 42° 20'-51 5' lat. N., et 7° 9' long. O. — 5° 56' long E., est bornée au N. par la Manche et le Pas-de-Calais (qui la séparent de l'Angleterre), par la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne; a l'E. par l'Alsaoe-Lorraine, la Suisse et l'Italie; au S. par la Méditerranée et l'Espagne; à l'O. par l'Océan Atlantique. Étendue: 1064 kil. du N. O. au S. E.; 924 kil. du S. 0. au N. E.; superficie : 541000 kil. carrés; population en 1872 (même après les pertes territoriales de 1871) 38, 067, 091; capitale, Paris. On comprend dans son territoire plusieurs îles qui l'avoisinent : la Corse et les îles d'Hyères dans la Méditerranée; les îles de Ré, d'Oléron, d'Ouessant, BeUe-Ile et l'Ile-Dieu dans l'Océan Atlantique. La France possède en outre des colonies dans les diverses parties du monde: 1° en Amérique, les île-; St-Pierre et Miquelon, la Martinique, la Guadeloupe, avec les petites lies qui en dépendent, et la Guyane française; 2° en Afrique, l'Algérie, le Sénégal et l'Ile de Gorée, les îles Bourbon, Ste-Marie, Mayotte et Nossi-Bé : 3° en Asie, les établissements
  • Nouv.-Calédonie et les îles Gambier. La France a quelque temps possédé en Amérique la Louisiane, le Canada, St-ûomingue, Ste-LucieetTabago; en Afrique, l'île de France et partie de Madagascar; en Asie, plusieurs comptoirs, dont le plus important était Surate ; mais elle a perdu toutes ces possessions.
  • Nous donnerons successivement la description générale du pays, puis les divisions de la France actuelle, celles de la France anc., et enfin l'histoire.
  • I. Description. Considérée sous le rapportphysique, la France offre plusieurs chaînes de mont, dont quelques-unes très-élevées : ce sont, le Jura et les Alpes à 1 E. ; les Vosges au N. O. du Jura; puis, en redescendant au S. E., les mont, de la Bourgogne, duForez, de l'Auvergne et les Cévennes; enfin, au S. les Pyrénées, qui la séparent de l'Espagne. Elle a cinq grands fleuves : la Meuse (qui n'y a qu'une faible partie de son cours), le Rhône, la Garonne, la Loire, la Seine. La France est m outre arrosée par m grand nombre de rivières navigables (Somme, Orne, Vilaine, Charente, Adour, Aude, Hérault, Var, qui se jettent dans la mer; Yonne, Marne, Aisne, Oise, Allier, Cher, Loiret, Indre, Vienne, Mayenne, Ariége, Lot, Tarn, Dordogne, Isère, Drônje, fiuranoe, etc., qui se jettent dans les grands fleuves); en même temps qu'ils fertilisent le territoire, tous ces cours d'eau facilitent la navigation. Les canaux les plus remarquables sont ceux du Midi, du Centre, du Rhône au Rhin, de Bourgogne, le canal latéral à la Loire, ceux du Cher, de Nantes à Brest, de Niort à La Rochelle, du Loing, de Briare. On compte 28 routes nationales, 97 routes départementales, beaucoup de routes vicinales, et Un grand nombre de chemins de fer, qui pour la plupart aboutissent à la capitale. La France possède de .riches mines de houille, de lignite, d'asphalte ; le fer, lé plomb y abondent aussi ; le cuivre est plus rare, l'argent bien plus encore; l'or ne vaut pas lapeine'd'être exploité; on y trouve de nombreuses carrières d'albâtre, de porphyre, de granit, de beaux marbres', des pierres lithograph,iques, des pierres meulières, des pierres à bâtir, .des pierres à fusil, des ardoisés, du plâtre, du kaolin, de la terre à faïence, de la terre vitriolique et sùlfurique, de la terre à foulon, etc; de nombreuses salines, des sources salées et des marais salants, des ea:HXminérales renommées (Bagnères, Aix, Bsilaruc, Barèges^ Vichy, Mont-Dore, Eaux-Boanes, Bourbonne.Bour-bon-Lancy, Plombières, Forges,,St-Amand,.etc.).— Le sol, bien que varié, est presque partout fertile et oS're de riches plaines à céréales, de belle§. prairies-naturelles et artificielles, des vignobles rgnommés (en Champagne, Bourgogne, Lyonnais, :^uphiné, Bordelais, Languedoc, Roussillon). On troiffe cependant des landes incultes au S. Ô., sur les côtes de l'Océan, ainsi que dans la Sologne, et de vastes bruyères dans les dép. de l'anc Bretagne. Les forêts, bien que dévastées depuis 60 ans, occupent encore une très-grande superficie. Outre les céréales et le-vin, la France donne, selon le climat, une foule d'autres productions : chanvre, tabac, houblon, graines oléagineuses, plantes tinctoriales, fèves, pois, haricots, châtaignes, - pommes de terre, fruits en quantité, olives, truffes; la betterave est un objet de grande culture et fournit immensément de sucre: on élève beaucoup de vers à soie, ainsi que d'abeilles; beaucoup de volailles, de bêtes de somme, degrés et petit bétail (on a introduit depuis peu d'années le mérinos et la chèvre du thibet). L'industrie est très-florissante : dans le Nord et quelques parties de l'E., elle ne le cède qu'à l'Angleterre ; elle l'emporte sur tous les autres pays pour les arts de goût. La France produit surtout des draps et autres tissus de laine, des soieries magnifiques, des toiles de toute espèce, des batistes, linons, percales, dentelles, tulles, blondes', toiles de coton, cotonnades et mousselines; toiles peintes, gants, rubans, tapis et tapisseries, couvertures, chapellerie, peausserie.de tous les genres, porcelaine, faïence, poterie, verrerie, raffinerie, distilleries, brasseries, sucreries, produits chimiques, armes, poudre, quincaillerie, norlogerie, bijouterie, ébénisterie, carrosserie, métallurgie, plaqués, machines, instruments de musique et de science, imprimés,. gravure, etc. Le commerce tant intérieur qu'extérieur est desplus considérables. Les principales exportations consistent en soieries, lainages, étoffes de coton, modes et objets de toilette, toiles, vins, eaux» de-vie, liqueurs, huile d'olive, meubles et objets de mode, livres et objetsd'art, armes, peaux, mstru-. ments de précision ; les importations, en denrées coloniales (sucre, café, coton, tabac, indigo, cacao, cochenille), fil, huiles diverses, potasse, goudron, toiles, or, argent, étain, cuivre.
  • La nation française est la plus homogène de l'Europe; cependant'les Méridionaux diffèrent sensible-
FRAN — 689 — FRM
  • ment des Septentrionaux, surtout hors des grandes villes; le type allemand apparaît dans ce qui reste à la France de l'Alsace et de la Lorraine; le type gaélique en Basse-Bretagne, le type basque au pied des Pyrénées occidentales. Outre le français, on parle dans quelques provinces l'allemand, le bas-breton ou brey-zard, le basque ou escualdanac. La langue française, remarquable par sa clarté, est presque devenue e'n Europe la langue universelle. Les Français, formés d'un mélange de Gaulois (composés eux-mêmes de Galls, de Kymris et d'Ibères, habitants primitifs du pays), de Grecs et de Romains, et plus tard de Francs, d'Alains, de Goths, de Burgundes, de Suèves, ont néanmoins gardé infiniment du vieux caractère gaulois. Ils sont très-sociables, gais, spirituels, actifs braves, téméraires même; on leur reproche d'être fougueux, inconstants, vaniteux. — Le gouverne-
  • Départements. Chefs-lieux.
  • Ain, Bourg,
  • Aisne, Laon,
  • Allier, Moulins,
  • Alpes (Basses-), Digne,
  • Alpes (Hautes-)', Gap,
  • Alpes-Maritimes, Nice,
  • Ardècùe, Privas,
  • Ardennes, Mézières,
  • Ariége, Foix,
  • Aube, Troyes,
  • Aude, Caroassonne,
  • Aveyron, Rodez,
  • Belfort (territoire de) Belfort, Bouches-du-Rhône, Marseille,
  • Calvados, Caen,
  • Cantal, Aurillac,
  • Charente, Angoulême,
  • Charente-Inférieure, La Rochelle, Cher, Bourges,
  • Corrèze, Tulle,
  • Corse, Ajaccio,
  • Côte-d'Or, Dijon,
  • C6tes-du-iNord, Saint-Brieuc,
  • Creuse, Guéret,
  • Dordogne, Périgueux,
  • Doubs, Besançon,
  • Drôme, Valence,
  • Eure, Évreux,
  • Eure-et-Loir, Chartres,
  • Finistère, Quimper,
  • Gard, Nîmes.
  • Garonne (Haute-), Toulouse,
  • Gers, Auch,
  • Gironde, Bordeaux,
  • Hérault, Montpellier,
  • lUe-et-Vilaine, Rennes,
  • Indre, Châteauroux,
  • Indre-et-Loire, Tours.
  • Isère, Grenoole,
  • Jura, Lons-le-Saulnier,
  • Landes, Mont-de-Marsan,
  • Loire, ' Saint-Etienne,
  • Loire (Haute-), Le PuJ,
  • Loire-Inférieure Nantes,
  • Loiret, Orléans,
  • Loir-et-Cher, Blois,
  • Lot, Cahors,
  • Lot-et-Garonne Agen,
  • Lozère, Mende,
  • Maine-et-Loire, Angers,
  • Manche, Sai nt-Lô,
  • Marne, Châlons,
  • Marne (Haute-), Chaumont.
  • Mayenne, Laval,
  • Meurthe-et-Moselle, Nancy,
  • Meuse, Bar-le-Duo,
  • Morbihan, Vannes,
  • Nièvre, Nevers,
  • Nord, Lille,
  • Oise. Beauvais,
  • ment de la France est (depuis 1875) une République avec un président, un Sénat et'une Assemblée législative. Toutes les religions y sont tolérées et même salariées ; néanmoins la religion catholique est celle de la grande majorité.
  • II. Divisions de la France actuelle. Sous le rapport administratif, la France se divise aujourd'hui eu 87 dép. qui tirent presque tous leur nom des fleuves ou des montagnes qui les traversent. Chaque dép. se divise en arrondissements (au nombre de 362), les arrondissements en cantons (2865), et ceux-ci en communes (35 989). Chaque dép. est administré par un prélet; les arrond.^par des sous-préfets, d'oil le nom de sausT-préfectures_, qu'on leur donne souvent; chaque commune par un' maire. Voici la liste alphabétique des 87 dép., avec lesprovincesanciennesauxquellesils correspondent:
  • Provinces anciennes. Bourgogne {Bresse, Bugey, Bombes, etc.). Ile-de-France, Picardie, Champagne (Brie). Bourbonnais. Haute-Provenoe. Haut-Dauphiné et Provence. Ancien comté de Nice. Languedoc (Yivarais). Champagne (Rhélelais, Bernois). Foix, Gascogne {Conserans). Champagne. Bourgogne. Bas-Languedoc Guyenne [Rouergue). Alsace.
  • Basse-Provence.
  • Basse-Normandie (Bessin, Bocage). Haute-Auvergne. Angoumois, Saintonge, Poitou. Aunis, Saintonge. Haut-Berry, Bas-Bourbonnais. Bas-Limousin. Corse.
  • Bourgogne {Bijonnais, Auxerrois). Haute-Bretagne. Haute-Marche. Guyenne (Périgord). Franche-Comté, comté de MontbéliarU. Bas-Dauphiné.
  • Haute-Normandie (pays d'Évreux, Texin Normand). Orléanais {pays Cliartr., part, de la Beouce), Perche. Basse-Bretagne. Bas-Languedoc
  • Haut-Languedoc, Gascogne {Com,minges). ' -
  • Gascogne {Astarac, Armagnac). Guyenne {Bordelais, Uédoc, Bazadais). ' ' Bas-Languedoc ,
  • Haute-Bretagne. Bas-Berry, Touraine. Touraine, Anjou^ Poitou.
  • H.-Dauphiné {Gresicaudan), B.-Dauphiné (Viennois). Franche-Comté (bailliage d'Aval). Gascogne {pays des Landes, Chalosse Lyonnais {Forez, Beaujolais). Languedoc {Yélay), Haute-Auvergne. Haute-Bretagne {Biocèse de Nantes). Orléanais(Oi-Wan. propr., Sologne,Gâtinais,Beauce). Orléanais (B/aisois, BeOîice), partie du Berry. Guyenne (Quercy). Guyenne {Agénais), Gascogne. Languedoc {Gévaudan). Anjou.
  • Basse-Normandie {Cotentin, Avranchin). Champagne {Brie-Champenoise, Perthois, Bernois). Champagne (Bassigny, Vallage). ¦ Haut-Maine, Haut-Anjou. Lorraine {duché de Lorraine., Toulois). Lorraine {duché de Bar, Yerdunois). Basse-Bretagne.
  • Nivernais, Orléanais, Bourgogne. Flandre, Hainaut(Combre'sis). , lle-de-Franoe, Beauvais {Vexin), Haute-Picardie.
  • B. 44
FRAN — 690 — fBAK
  • Départements. Orne,
  • Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées (Basses-), Pyrénées (Hautes-), Pyrénées-Orientales Rhône,
  • Saône (Haute-), Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie,
  • Savoie (Haute-j„ Seine,
  • Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Seine-Inférieure, Sèvres (Deux-) Somme, farn,
  • rarn-et-Garonne, Var,
  • Vaucluse, Vendée, Vienne,
  • Vienne (Haute-), Vosges, Yonne,
  • Chefs-lieux. Alençon, Arras,
  • Clermont-Ferrand, Pau, Tarbes, Perpignan, Lyon, Vesoiil, Mâcon, Le Mans, Chambéry, Annecy, Paris, Melun, Versailles, Rouen, Niort, Amiens, Alby,
  • Montauban, Draguignan, Avignon,
  • La Roche-sur-ïon, Poitiers, Limoges, Épinai, Auxerre,
  • Sous le rapport ecclésiastique, la France ei ses colonies sont divisées, pour le culte catbol., en 87 diocèses, dont 18 archev. et 69 évêch.; le culte protest. a un conseil central calviniste et un consistoire super. luthérien; le culte Israélite a un consistoire central.
  • Archevêchés, avec leurs évêchés suffragants.
  • Aix, Arles et Embrun. Arras.
  • Marseille. Chambéry.
  • Digne. Moutiers.
  • Ajaccio. St-Jean de Maurienne.
  • Fréjus et Toulon. Annecy.
  • Gap. Lyon et Vienne.
  • Nice. Autun.
  • Alby. Dijon.
  • Rodez. Grenoble.
  • Mendo. Langres.
  • Cahors. Saint-Claude.
  • Perpignan. Paris.
  • Alger, Constantine, Oran. Chartres.
  • Auch. Orléans.
  • Aire. Meaux.
  • Bayonne. Versailles.'
  • Tarbes. Blois.
  • Avignon. Beims.
  • Nîmes. Soissons.
  • Viviers. Beauvais.
  • Valence. Châlons.
  • Montpellier. Amiens.
  • Besançon. Rennes.
  • Verdun. Quimper.
  • Saint-Dié. Vannes.
  • Bellcy. St-Brieuc.
  • Nancy. Rouen.
  • Bordeaux. Bayeux.
  • Agen. Séez.
  • Poitiers. Evreux.
  • La Rochelle et Saintes. Coutanoes.
  • Angoulême. Sens et Auxerre.
  • Périgueuï. Troyes.
  • Luçon. Moulins.
  • La Basse-Terre (Guadel.). Nevers.
  • St-Denis (Réunion). Toulouse et Narbonne.
  • Sl-Piérre (Martinique). Montauban.
  • Bourges. Caroassorme
  • Clermont. Pamiers.
  • Le Puy. Tours.
  • Saint-Flour. Le Mans.
  • Limoges. Laval.
  • Tulle. Angers.
  • Cambray. Nantes.
  • Provinces anciennes. Normandie (les Marches, Houlm,e), Maine (Perchey, Artois, Picardie (Boulonnais). Basse-Auvergne (Lifnngne), Béarn et Basse-Navarre, Gascogne (SouleMlabota-). Gascogne (Bigorre, les Quatre-Yalli!es).i' Roussillon {Cerdagne), Bas-Languedoc Lyonnais (Lyonnais propre. Beaujolais). Franche-Comté (bailliage d Amont). Bourgogne (Maçonnais, Cha/rolais). Bas-Maine, Haut-Anjou.* Savoie (Savoie propre, Vaurienne, Tarentaise). Ane. Savoie (Genevois, Faucigny, Chablais). He-de-B'rancB.
  • Ue-de-France (Gâtinais, Brie), Champagne (Brie). Ile-de-France (Hurepoix,Mantais, Yexxn, Gâtinais) Haute-Normandie (Bûitmois,paysdeCaux, Bray). Haut-Poitou. Picardie.
  • Haut-Languedoo (Albigeois). Guyenne, Gascogne, Languedoc. Basse-Provence.
  • Comtat d'Avignon, Haute-Provende. Bas-Poitou. Haut-Poitoii.
  • Haut-Limousin, Basse-Marche. Lorraine (duché de lorraine, pays des Vosges). ¦ Bourgogne (^uœerrois), Champagne (Sérionais).
  • Sous le rapport judiciaire, on compte 27 Cours d'a-ppel, auxquelles rassortissent toutesjss causes plaidées devant les tribunaux du première instance. Elles siègent à : Agen, Aix, Amiens, Angers, B»stia, Besançon, Bordeaux, Bourges, Caen, Chambéry, Colmar, Dijon, Douai, Grenoble, Limoges, Lyon, M^nlpellier, Nancy, Nîmes, Orléans, Paris, Paù, Poiiiers, Rennes, Riom, Ro'uen et Toulou.se.
  • Sous le rapport de l'instruction publique, la Francs avait été partagée, dès la ciréation de l'Université, en '27 acad., répondant aux 27 cours d'appel existant alors. La loi du 15 mars 1850 créa une aoaii. par ilép. La loi du 27 mai 1854 en réduisit le nombraà 16, auj.
  • 17 : Aix(B.-Alpes, AIpes-Marlt., Bouches^du-Khflne, Corse, Var, Vaucluse);—Alger (Alger, Oraj, Constantine);— Besançon (Doubs, Jura., H.-Saône) ; — Bordeaux (Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, B.-Pyrénées);—Caeri (Calvaiios,Eure, iWaiiéhe, Orne, Sarihe, Seitie-Inf.); — Chambéry (Savoiï, liante-Si voie) ;—Clermont (Allier, Cantal, Corrèzs, Creusa, Haute-Loire, Puy-de-Oôme) ; — Dijon {Aube, Côte-d'Ur, Haute-Marne, Nièvre, Yonne) ; — Duuai (A istia, Ardennes, ISoid, Pas-de-Calais,!Somme) ;—Grenoble (Hautes-Alpes, Ardèohe, Drôrae, Isère) ; — Lyon (Ain, Loire, Rhône, Saône-et-Loire) : — Montpellier (Aude, Gard, Hérauft," Lozèrej'Pyrénées-Orient ; — Nancy (Meurthe, Meuse, Moselle, VosgesJ;— Paris (Cher, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Loirgt, Marne, Oise, Seine, Seine-et-Marne, Selne-et-Oiseï) ; — Poitiers (Charente, Charente-lnfér., Indre, Indre-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne, Haute-Vienne);,
  • — Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ue;et-Vilanie, Loire-Infér., Maine-et-Loire, Mayenne, Morbilian);
  • — Toulouse (Ariége, Aveyron, Haute-Garffnne, Gurs, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garojine).
  • Sous le rapport mililaire, la France est partagée en
  • 18 corps d'arméBj dontchacun est commandé parim général de division, et subdivisé en deux divisions :
  • l"corps (Nord, Pas-de-Calais), oommandt. à Lille. 2° — (Aisne, Oise, Somme, arr, de Pontpise, cant.
  • de Saint-Denis et Pantin, 10% I9'et2û'arr.
  • de Paris). Commandt à Amiens, 3° — (Calvados, Eure, Seine-Inférieurè, arr. de
  • Mantes et Versailles, cant. de Courbevoie et
  • Neuilly, 1", 7°, 8*, 9°, 15', 16*, 17', 18° arr.
  • de Paris). Commandt à Rouen. 4° — (Eure-et-Loir, Mayenne, Orne, Sarthe, arr.
  • de Rambouillet, cantons de Villéiuif et de
  • Sceaux, 4°, 5°, 6', 13', 14' arr. de Paris),
  • Commandt au Mans,
FRAN — 691 — filàN
  • 5' corps (Loiret, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Yonne,
  • arr. d'Etampes et de Corheil, cantons de Cha-
  • renton et de Vincennes, 2% 3», 11« 12* arr. de
  • Paris), commandt à Orléans.
  • 6' — (Ardsnnes, Aube, Marne, Meurthe-et-Moselle,
  • Meuse, Vosges), commandt à Châlons-sur-
  • Marne.
  • 7= — (Ain, Doubs, Jura, H.-Marne, territ. de Bel-
  • fori, Haute-Saône, cant. de Neuville (Khône),
  • 4* et 5° arr, de Lyon). Commandt à Besanjon.
  • 8" — (Cher, Côte-d'Or, Nièvre, Saône-et-Loire).
  • Commandt à Bourges. 9' — (Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Indre, Deux-
  • Sèvres, Vienne). Commandt à Tours. 10' — (Côtes-du-Nord, Manche, lUe-et-Vilaine).
  • Commandt à Rennes. 11' — (Finistère, Loire-Inférieure, Morbihan, Ven
  • dée). Commandt à Nantes. 12° — (Charente, Corrèze, Creuse, Dordogne, Haute-Vienne). Commandt à Limoges. 13' — (Allier, Loire, Puy-de-Dôme, Haute-Loire, Cantal, 7 cantons du Rhône). Commandt à Clermont-Ferrand. 14" — (Hautes-Alpes, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, 3 cantons du Rhône, 4 arrondissements de Lyon) Commandt à Grenoble. lo' — (Basses-Alpes, Alpes-Maritimes," Ardèche, Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Var, Vau-cluse). Commandt à Marseille. 16" — (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Tarn, Pyrénées-Orientales). Commandt à Montpellier. 17° — (Ariége, Hte-Garonne,Gers, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn-el-Garonne). Commandt à Toulouse. 18' — (Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses-Pyrénées, Hautes-Pyrénées). Commandt à Bordeaux. Sous le rapport maritime, la France est divisée en 5 préfectures, subdivisées en arrondissements, sous-arrondissements, quartiers et sous-quartiers : Préfectures. Arrondiss. Quartiers et s.-quart. ¦JDunkerque, Graveli-nes, Calais, Boulogne, St-Valery-sur-\ Somme. Cherbourg J {Dieppe,LeTréport,Fé-
  • ^ Le Havre.. camp,St-Valery-en-( Caux , le Havre, Rouen, Ronfleur. Cherbourg.. fCafn, La Hougue , I Isigny, Cherbourg.
  • 'St-Servan..j*^'-^""?' St-Malo , ' Cancale, Dinan. St-Brieuc,Binic,Paim-2° Brest ... J \ pol, Tréguier, Mor-
  • '"" laix.Lannion,Brest,
  • Le Conquet, Cama-ret,Ouimper,Douar-nenez, Auilierne. Lorlent, Concarneau, Port-Louis, Auray, Vannes , Belle-lle-3» Lorient... / V en-Mer.
  • J (Le Croisic, Redon,
  • I Paimbœuf, Pornic, *• Nantes.
  • / Noirmoutier, Ile-1 d'Yen, Sables-d'O-I lonne,St-Gilles-sur-Vic, La Rochelle, Marans, Ile de Ré, î I Iled'Oléron.Roche-
  • 4' Rochefort. { [ fort, Marenne, Sain-
  • i tes, Royan.
  • Pauillac, Blaye, Li-bourne, Burdeaux, Langon, La Teste, Dax, Bayonne, St-Jean-de.-Luz.
  • Dunkerque. <
  • J Brest
  • f
  • Lorient.
  • Nantes.
  • 1 Rochefort.. <
  • Bordeaux .
  • Préfectures.
  • 5* Toulon___<
  • Toulon ,
  • \ La Corse..
  • Arrondiss. Quartiers et s.-quart. ' Marseille... i Marseille.
  • Antibes, Cannes, St-Tropez,Fréjus,Tou-lon, Nice, Hyères, La Seyne, La Ciotat, Martigues, Arles, Cette, Agde, Nar-bonne , Port-Ven-dres, St-Laurent-de - la - Salanque. jBastia, Rogliano, Bo-• nifacio, Ajaccio. in. France ancienne. Avant 1789 la France était officiellement divisée en gouvernements. Il ne faut pas confondre les gouvernements avec ce que l'on appelait vulgairement provinces. Les provinces devaient leur origine aux fiefs nombreux auxquels la conquête avait donné naissance et elles s'élevaient -au moins au nombre de 80 : car on comptait parmi les provinces, non-seulement de grandes contrées, comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Guyenne, mais une foule de petits pays, tels que la Beauce, la Bresse, le Bugey, le Vexin, etc., qui, pour la plupart, étaient compris dans les grandes provinces. Quant aux gouvernements, tantôt ils étaient formés d'une seule province (Flandre, Picardie, Normandie, Bretagne), tantôt ils en comprenaient plusieurs (Lorraine et Barrois, Guyenne et Gascogne, Lyonnais et Forez).
  • On distinguait de grands et de petits gouvernements; leur nombre varia souvent: depuis 17b8, on compta 40 gouvts, dont 32 grands et 8 petits. Capitales. Départements. Lille. Arras. Amiens.
  • Gr. gouvernements. Flandre française, Artois, Picardie,
  • Normandie,
  • Rouen.
  • Champagne-et-Brie, Troyes.
  • Lorraine-et-Barrois, Metz
  • Alsace,
  • Bretagne,
  • Anjou,
  • Maine-et-Perche, Touraine,
  • Poitou,
  • Aunis,
  • Saintonge et Angoumois,Saintes.
  • Ile-de-France,
  • Orléanais,
  • Berry, Auvergne,
  • Nord.
  • Pas-de-Calais.
  • Somme. _ Seine-Infér. I Eure.
  • Orne. I Calvados.
  • Manche.
  • Ardennes. ) Marne. j Haute-Marne, \ Aube. l Vosges. J Meurtlie. ( Moselle.
  • Haut-Rhin. Bas-Hhin. Ille-fi-Vilaine. Côtes-du-Nord. Fini.^tère. Morbihan. LoirK-Iiifér. Maine-et-Loire. Sarthe. Mayenne. Indre-et-Loire. Vienne. Deux-Sèvres. ^ Venilée. La Rochelle.Chaienie-lDfér. Chai ente. Seine.
  • Seine-et-Oise. Seine-et-Marne. Oise. Ai.sne. Loiret.
  • i Eure-et-Loir. Loir-et-Cher, ( Indre. 1 Cher.
  • , Puy-de-DÔBK. i Cantal.
  • Strasbourg.
  • , Rennes.
  • Angers. Le Mans. Tours.
  • Poitiers.
  • Paris.
  • Orléans.
  • Bourges.
  • Clermont-Ferraud.
  • FRAN
  • 692
  • FRâN
  • Gr. gouvernements.
  • Limousin,
  • Marche,
  • Bourbonnais,
  • Nivernais,
  • Franche-Comté,
  • Limoges.
  • Guère t.
  • Moulins.
  • Nièvre.
  • Bourgogne-et-Bresse, Dijon.
  • Guyenne-et-Gascogne, Bordeaux.
  • Languedoc
  • Béarn-et-Navarre, Comté de Foix, Roussillon,
  • Lyonnais et Forez, Dauphiné,
  • Provence,
  • Paris, Boulogne, Le Havre, Sedan,
  • Toulouse.
  • Pau.
  • Foix. Perpignan. ^
  • Lyon.
  • Aix.
  • Capitales. Pépartements.
  • {Haute-Vietme.
  • t Corrèze.
  • Creuse.
  • Allier.
  • Nevers.
  • (•Haute-Saône. Besançon, j Doubs, wura. ( Tonne. Côte-d'Or. Saôna-et-Loire. Ain.
  • Dordogne. Gironde. Lot.
  • Lot-et-Garonne. Tarn-et-Garon. Aveyron. Landes. Gers.
  • H.-Pyrénées. Haute-Loire.
  • Ardèche.
  • Lozère.
  • Gard.
  • Hérault.
  • Tarn.
  • Aude.
  • H.-Garonne.
  • B.-Pyrénées.
  • Ariége.
  • Pyrénées-Or.' ! Rhône. ( Loire.
  • {Isère. Drôme. Hautes-Alpes. {Basses-Alpes. B.-du-Rhône. Var. Petits gouvernements. Toul,
  • Metz et Verdun, Saumur, Corse. L'ano. France avait encore deux autres divisions importantes, qui différaient beaucoup des circonscriptions gouvernementales : l'une, sous le rapport finsm-cier, en 34 généralités ou intendances {V. généralités); l'autre, sous le rapport judiciaire, en 16ressorts, dont 13 avaient pour centre un parlement (V. ce mot), et 3_ un conseil souverain. Le nombre des diocèses allait à 135, dont 18 diocèses archiépiscopaux et 117 évêchés (112 en terre ferme et 5 en Corse).
  • Nous ne pouvons donner ici les divisions et subdivisions si variées qu'a reçues la France aux différentes époques de son histoire antérieurement au xvin* s. Nous remarquerons seulement : 1° que sous les Mérovingiens la France se divisait en 4 royaumes : Austrasie. Neustrie, Bourgogne, Aquitainfe; 2° que sous Charlemagne et son fils elle fut divisée en comtés à peu près au nombre de 80, qui formèrent peu à peu des Etats presque indépendants; 3° qu'en 987, à l'avénement de Hugues Capet, on comptait 61 fiefs qui ne relevaient que nominalement de la couronne et dont les plus importants étaient : le duché de Guyenne ou d'Aquitaine, le comté de Toulouse, le comté de Roussillon, le comté d'Auvergne, le duché de Bourgogne, le comté de Champagne et de Brie, le comté de Vermandois, le duché de Normandie, e comté d'Anjou, le duché de Bretagne et le comté de Flandre, 4° qu'à partir du règne de Louis VI, les provinces de France se divisent en deux masses : le domaine royal, et les provinces qui ne font pas partie du domaine royal. Sous les derniers Carlovin-giens le domaine royal ne se composait que des territoires de Laon, de Reims et de Compiègne; Hugues
  • Capet y ajouta son duché de France, comprenant le comté de Paris,et l'Orléanais; le domaine embrassa alors les 5 dép. actuels de Seine, Seinê-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise, Loiret. Les autres provinces y furent successivement réunies, savoir ;
  • 1082 Vexin, 1180 Artois,
  • 1185 Amiénois,
  • 1198 Comté d'Auvër gne
  • 1204 Normandie,
  • et Maine,. 1205 Poitou,
  • » Berry,
  • Par réversion. f Par mariage (aliéné en 147 7, l définitiv. réutii en 1678), f Par conquête (joint en 1435 I au duché de Bourgogne, (. réuni définitif, en 1477). f Paroonfiscatioalpuis apana-c ga; définit, réùnien 1610.
  • 1200 Comté d'Evreux. |Coj^qj5^^jFi|^Pg«|^
  • Par confiscation (possédée
  • par les Anglais de 1346 à
  • 1450 ; souventapanage do
  • 1332 à 1468).
  • Touraine, Anjou f Confisqués; souV.apanages;
  • i définitiv. réunis en 1584.
  • ÎPar conquête (donné souvent en apanage; réuni définitiv. en 1369). Par conquête (Philippe I avait acheté la vicomte de Bourges dès 1100; souvent apanage). 1215 Vermandois et i Par conq. ( de 1240 à 1392 Valois,' t le Valois fut un apanage).
  • 1259 Vie de Nîmes, Par cession. 1286 Comté de Char- [ Par achat (donnf depuis plu-
  • tres, ' sieurs fois en Ipanage).
  • 1307 Lyonnais, Parconquête,puispartraité..
  • 1343 Dauphiné, Par cession volontaire.
  • ,361Champagne-et.(^PP,°'^f,-3t:malf'nT;
  • Brie,
  • » Languedoc
  • (Comté de Toulouse),
  • 1369 Limousin,
  • 1453 Guyenne et Gascogne.
  • 1477 Bourgogne, Pon-tbieu,Boulonn,
  • 1481 Provence,
  • 1498 Orléans lois),
  • (et Va-
  • \ réunie dès lors. (Les rois de France le possé-I daient dès 1271, maiii \ commeeomt.d6Toulouse. / Conquis; possédé depuis par ) les maisons de Blois et ) d'Albret, réuni par Hen-{ ri IV en 1589,
  • fPar conquête (déjà possédé par Louis Wt de 1137 à 1152). ( Par héritage, après la mort 1 de Charles le.Téméraire. i Par héritage (l'édit de réy.-I nîon est de 1486). ( Par l'avén. de L. XII (possédé j par les i'" Capétiens, don-(. népdus. fois en apanage). A la mort d'Anne de Bretag.
  • 1514 Bretagne,
  • 1CCC ii«„A«„ «. -o^r. rParréversion; puis apanage; 1526 Alençon et Per- définitivemeût réunis en '^^^' l 1584.
  • 1531 Bourbonnais, Marche, Dauphiné d'Auvergne, Forez et Beaujolais,
  • 1589 B.-Navarre, Comtés de Foix et d'AlbretjBéarn,' Armagnac et, Périgord,
  • 1601 Bresse, Bugey, Valtomey, Gex,
  • 1642 Roussillon,
  • 1648 Alsace,
  • 1665 Nivernais,
  • Par confiscation (séquestrés dès 1523, mais possédés
  • fuelque temps par Louise e Savoie, mère de" François I). Par l'avénement de Henri IV (cependant ce prince ne consentit à reconnaître cette réunion qu'en 1607). En échange du marquisat
  • de Saluées. ' Par conquête (la France l'a-! vait déjà possédé de 1462 [ à 1493).
  • Par oonq.j puis par traite. f Par réversion, après la mort I de Charles III de Gonza-[ gue, duo de Mantoua.
  • ¥Km
  • — 693 —
  • FRAN
  • 1766 Lorr. Barrois, 1768 Corse, 1791 Comtat Venais-sin, Avignon,
  • 1668 Flandre, Par conq., puis par traité.
  • (¦Conquise dès 1668, oonfir-1678 Franche-Comté, J mée par le traité de Ni-(. mègue(1678). A la mort du roi Stanislas. Achetée aux Génois. • I Par décret de l'Assemblée i nationale. En 1790, un décret de l'Assemblée constituante divisa la France en 83 départements. — En 1804, ce nombre était porté à 107. Les anciens dép. en formaient alors 85 au lieu de 83, par le dédoublement du dép. de Bhône-et-Loire (qui fit le dép. du Hhône et celui de la Loire), et par la division de la Corse en deux dép., le Golo et le Liamone. Les 22 nouveaux étaient :
  • Chefs-lieux.
  • Départements.
  • Vaucluse (créé dès 1791 par l'Ass.nat.), -Mont-Blanc, Aloes-Maritimes,
  • Dyle,
  • I.Kcaut,
  • l-'orêts,
  • Jemmapes,
  • I.ys,
  • Meuse-Inférieure,
  • Deux-Nèthes,
  • Ourthe,
  • Sambre-et-Meuse,
  • Roër,
  • Sarre,
  • Rhin-et-Moselle,
  • Mont-Tonnerre,
  • Léman,
  • Avignon,
  • Chambéry, Nice,
  • Bruxelles,
  • Gand,
  • Luxembourg,
  • Mons,
  • Bruges,
  • Maëstricht,
  • Anvers,
  • Liège,
  • Namur,
  • Aix-la-Chapelle,
  • Trêves,
  • Coblentz,
  • Mayence,
  • Genève,
  • Pays correspondants. Comtat Ye-
  • naissin. Savoie. Comté de
  • Nice.
  • ique.
  • Rive gauche du Rhin.
  • Républ. de Genève.
  • Doire, Ivrée,
  • Pô, Turin,
  • Marengo, Alexandrie, ) Piémont.
  • Sésia, Verceil,
  • Stura, Coni,
  • En 1812, l'Empire français comptait 130 dép., dont 23 nouveaux (la Corse avait été ramenée à un seul départ.; mais le dép. de Tarn-et-Garonue avait été formé en 1808 aux dépens des dép. voisins). Les 23 nouveaux étaient : Bouches-de-l'Escaut, Middelbourg
  • — du Rhin, Bois-le-Duc,
  • — de la Meuse, La Haye,
  • — de l'Yssel, Zwoll, Ems-Occidental, Groningue, ^iHoUande. Ems-Oriental, Aurich, Frise, Leuwarden, Yssel-Supérieur, Arnheim, Zuyderzée, Amsterdam, Lippe, Manster, Bouches-de-l'Elbe, Hambourg, Bouches-du-Weser, Brème, Ems-Supérieur, Osnabrûck,
  • Taro,
  • Parme,
  • Westphalie. ) Villes han-1 séatiques. Hanovre. Duché de Parme et Plaisance.
  • Arno, Florence,
  • Méditerranée, Livourne,
  • Ombrone, Sienne,
  • Rome, Rome,
  • Trasimène, Spoleto,
  • Gênes, Gênes,
  • Montenotte, Savone,
  • Apennin, Chiavari,
  • Simplon, Sion, " Valais.
  • De 1815 à 1860 la France eut 86 dép. En 1860, 3 nouveaux dép. furent formés : Alpes-Maritimes, Savoie et Hte-Savoie; mais les pertes territoriales de 1871 réduisirent les départ, à 87.
  • IV Histoire. L'histoire de la France ne commence
  • (Toscane.
  • 1 Etats Ro-1 mains.
  • ¦) États de Gê-{ nés.
  • réellement qu'avec le règne de Clovis, petit-fils de Mérovée et véritable fondateur de la dynastie mérovingienne. Les règnes de Pharamond, de Clodion, de Mérovée, de Childéric, n'ont rien d'authentique. A l'avénement de Clovis, en 481, les Visigoths, les Burgundes, les Romains, les Allemands, se disputaient le territoire de la Gaule : Clovis assura la supériorité aux Francs, défit les Romains à Soissons (486), assujettit les Allemands par la victoire de Tolbiac, après laq. il se fit chrétien (496), réduisit les Visigoths à la Septimanie par lavict. de Veuille (507) et ébranla la puissance des Burgundes, que ses fils détruisirent en 534. Ceux-ci,-après la mort de'Clovis (511), avaient partagé le territoire conquis par leur père, et de ce partage étaient nés quatre royaumes distincts : ceux de Paris, de Metz, de Soissons et d'Orléans. En 558, Clotaire I réunit tout l'empire des Francs; mais de 561 à 613 ont lieu de nouveaux partages, suivis de guerres civiles qui, après une réunion momentanée, amènent la division de la France en quatre régions : Austrasie, Neustrie, Bourgogne et Aquitaine. Parmi ces quatre régions, l'Austrasie et la Neustrie jouent le principal rôle, et leur puissance se balance quelque temps; mais en 687 l'Austrasie, où s'étaient conservées avec le plus de pureté les moeurs antérieures à la conquête, et qui s'était trouvée le moins en contact avec la civilisation romaine, prend l'ascendant sur la Neustrie., A cette époque l'Austrasie avait cessé d'être une monarchie ; et tandis que les princes mérovingiens régnaient encore en Neustrie, l'Austrasie s'était convertie en une sorte de république féodale, gbuvernée par les Héristall avec le titre de ducs. Ces ducs d'Austrasie iie tardèrent point à s'imposer comme maires du palais aux rois de la Neustrie ; la Bourgogne fut soumise à leur obéissance, et l'Aquitaine, en proie à l'invasion arabe, trouva un libérateur dans Charles Martel, l'un d'eux, 7 32.— Bientôt un autre de ces maires, Pépin le Bref, s'empare de la couronne, 752, parla déposition de Childéric III, dernier roi mérovingien, et commence ainsi la seconde dynastie ou maison carlovingienne. 11 subjugue l'Aquitaine et la Septimanie, réunit pour la première fois toute la France, sauf la Bretagne; étend son influence jusqu'en Itahe, force Astolphe, roi des Lombards, à respecter le pape Etienne, et donne un territoire à l'Église Charlemagne, son fils (768-814), soumet l'Espagne septentrionale, l'Italie, la Germanie saxonne, la Bavière, l'Avarie, et forme un immense royaume, qu'il proclame nouvel empire d'Occident (800). Cet empire ne subsiste que jusqu'en 843, époque à laquelle il se démembre et donne naissance aux royaumes particuliers de France, d'Italie et de Germanie. Quant à la couronne impériale, elle devient le partage des lignes italique et germaine de la maison carlovingienne, passe ensuite à des feudataires étrangers, et finit par rester aux Allemands. En France, la décadence des Carlovingiens commence dès 843 ; la féodalité se forme et s'agrandit aux dépens de la royauté. Dès 887 un des grands feudataires de la couronne, Eudes, le premier des Capets, usurpe le trône sur les Carlovingiens qui étaient presque sans domaine et sans force ; deux fois replacés sur le trône (893 et 936), ceux-ci achèvent de perdre leurs domaines et ils tombent définitivement en 987. — Hugues Capet commence la 3° dynastie, celle des Capétiens, et donne pour base à la royauté son vaste duché de France. D'habiles efforts, la longue durée des règnes,la formation des communes, et principalement les Croisades, favorisent l'accroissement du pouvoir royal (987-1108). De 1108 à 1226, le domaine royal s'agrandit rapidement : la Normandie, l'Anjou, le Maine, le Poitou (1204-6) sont repris à l'Angleterre. Le vaste comté de Guyenne et de Gascogne avec toutes ses annexes était sur le point de revenir à la couronne, sans le divorce de Louis le Jeune avec Eléonore d'Aquitaine (1152). Saint Louis (1226-1270) agrandit peu le territoire,
FHAN — 694 — FRAN
  • mais il fit plus pour la royauté en donnant à la couronne l'autorité morale et la juridiction souveraine. SousPhilippe III (1270-1284), qui réunitle Languedoc, la France intervient dans toutes les querelles des royaumes espagnols chrétiens, et étend son influence jusqu'à Naples. Philippe IV commence à recouvrer les territoires cédés à Lothalre en 843, lutte victorieusement contre l'autorité temporelle des papes, oppose à l'aristocratie et au clergé les États généraux, qu'il assemble le premier, et les parlements, dont il semble être le vrai fondateur. Sous ses fils (1314-28) s'opère une réaction féodale, que ces princes secondent en aveugles; la branche des Valois (1328) les imite d'abord ; en outre, par safolle témérité, elle met la France à deux doigts de sa perte. Les rois d'Angleterre, unis aux Flamands et aux Bretons, commencent la guerre dite de Cent ans (1337-1453). Vaincue à Crécy sous Philippe de Valois (1346), à Poitiers sous Jean II (1356), la France se relève sous Charles V (1364-80). La minorité, et bientôt la démence de Charles VI (1380-1422), le nombre trop grand de princes du sang, tous pourvus d'apanages et visant ou à la couronne ou à l'autorité, la puissance de la seconde maison de Bourgogne (1361), bientôt rivale de la maison royale, les sanglantes collisions des Bourguignons et des Armagnacs, compromettent de nouveau l'existence de la nation : les Anglais, vainqueurs à Azincourt (1415), possèdent presque toutes les provinces maritimes de la France (Normandie, Guyenne, etc.); mais Jeanne d'Are commence à changer la fortune (1429) : Charles VII est sacré à Reims; les Anglais, après de longs combats, sont chassés de France (1453). Louis XI, successeur de Charles VII, combat victorieusement la féodalité, et réunit onze grands fiefs à la couronne (1461-83). Charles VIII commence les guerres d'Italie (1494-98) ; Louis XII s'épuise à les continuer; François I, d'abord vainqueur des Suisses à Marignan (1515), mais ensuite défait par les Impériaux àla Bicoque (1522), et à Pavie (1.525), où il est fait prisonnier, ne peut qu'opposer une digue à l'énorme débordement de la puissance de Charles-Quint (1515-47). Henri II acquiert les Trois-Évêohés (1552) ; mais bientôt naissent les guerres civiles de religion qui minent la France, et où la maison de Valois périt en la personne de Henri III (1562-89). Henri IV commence alors la branche royale des Bourbons : il termine la guerre Civile (1589-94), cicatrise les plaies de la France et prépare sa grandeur (1594-1610). Sous Louis XIII (1610-43), Richelieu, après avoir abattu la faction protestante, écrase les restes de la féodalité et jette les fondements de la monarchie absolue de Louis XIV; ce grand ministre fait jouer à la France le premier rang dans la guerre de Trente ans (I6I8-1648), et lui assure la prépondérance que possédait jadis la maison d'Autriche. Devenue la première puissance do l'Europe par les traités de Westphalie (1648) et des Pyrénées (1659), la France sous Louis XIV prétend en être la dominatrice; elle voit se former trois coalitions contre elle, grandit à Nimégue (1678), reste stationnaire à Riswick (1697), recule à Utrecht (1713), épuisée par la guerre de la succession d'Espagne. Sous Louis XV (1715-1774), elle acquiert la Lorraine et la Corse, mais n'a pas de système politique, se bat en faveur de l'Autriche (1756-1763), laisse démembrer la Pologne (1768-1774), manque la facile conquête de l'Inde (1740-1756), et perd ses colonies. Mais à la même époque elle se place à la tête des nations par sa Uttérature, et la langue française devient la langue européenne. Sous Louis XVI, la France se veuge de l'Angleterre en favorisant les efforts des colonies an.alo-américaines, qui se déclarent indépendantes (1775-1783), mais elle la laisse s'étendre et la supplanter dans les Indes orientales. En 1789 éclate la Révolution : l'Assemblée nationale ne veut d'abord que détruire les abus et donner une constitution à la France; mais bientôt elle renverse S la fois l'antique constitution française et la dynas-
  • tie. En 1792, la France s'érige en république; et pendant plusieurs aiînées elle lutte glorieusement contre l'Europe coarisée; mais en même tempselle est déchirée par les dissensions intestines, et finit par être opprimée par un gouvernement tyrannique et sanguinaire (r. convention). Elle commence à respirer sous le Directoire (1795-99) ; mais la faiblesse de ce gouvei..=ment la met à deux doigts de sa perte. Lasse enfin de troubles, elle revient sous une nouvelle forme à la monarchie : Napoléon, d'abord consul (1799), est proclamé empereur en 1804, H rétablit l'ordre à l'intérieur, ramène la victoire et rend pour quelques années toute l'Europe occidentale sujette de la France, mais il perd toute l'élite de ses troupes en Russie (1812), et succombe en I8I4. Les Bourbons sont ramenés par l'étranger, et la France est alors réduite à ses anciennes limites. Louis XVJII donne la Charte et établit le gouvernement représentatif; mais son success. CharlesXse perd parson antipathie potir le régime constitutionnel, et en 1830 la branche aînée des Bourbons est remplacée par la bran che cadette ou d'Orléans : Louis-Philippe voulut que la Charte (ûtune vérité. Le 24 févr. 1848, une révolution Soudaine rétablit la république, qui fut renversée par le coup d'État du 2 décembre 1851 : le près, de larép. L. Napoléon, anteur de ce coup d'État, fut proclamé empereur (Napoléon III) en 1852. Les débuts du nouvel empire furent heureux: la soumission de l'Algérie fut complétée{1851-57)jla Russie fut vaincue en Crimée (1854-55); l'Autriche battue à Magenta et à Solfé-rino (1859); etc. L'expédition du Mexique èommença une période de revers. Une guerre témérairement entreprise contre la Prusse (16 juillet 1870) acheva de perdre l'empire. Le 4 sept. 1870, une insurrection le renversa et proclama de nouveau la Rioublique. Parmi les nombreuses histoires générales de la France, on connaît surtout celles de Mézeray, Daniel, Vely, Anquetil, Sismondl, H. Martin.
  • I" race. Mérovingiens.
  • Pharamond 1 420-427
  • Clodion, 427-448
  • Mérovée, 448-458
  • Childéric I, 458-481
  • ClovisI, 481-511
  • Clodomir (à Orléans), 511-524
  • Thierry I (à Metz), 511-534
  • Théodebert I (à Metz), 534-548
  • Théodebald (à Metz), 548-555
  • Childebert I (à Paris), 511-558
  • Clotaire 1 (à Boissons, 511-558); seul, 558-561
  • Sigebert I (en Austrasie), 561-575
  • Childebert II (d'abord en Austrasie; en
  • Austrasie et Bourgogne depuis 593), 575-596
  • Théodebert II (en Austrasie), 596-612
  • Caribert I (à Paris), . 561-567
  • Contran (Orléans et Bourgogne), 661-593
  • Thierry II (1° à Orléans et en Bourgogne,
  • 2° en Austrasie, 612), 596-613
  • Chilpéric I (à Soissons 561), puis à Paris, 567-584
  • Clotaire II (d'abord à Soissons, puis seul), 584-628
  • Caribert II (en Aquitaine), 628-631
  • Dagobert I (en Austrasie, 622, à Soissons,
  • 628, puis seul), 628-638
  • Sigebert II (en Austrasie), 638-656
  • Clovis II (Neustrie et Bourgogne), 638-656
  • Clotaire III (Neustrie et Bourgogne), 656-670
  • Childéric II (en Austrasie, 656-670), seul, 670-673
  • Dagobert II (Austrasie), 674-679'
  • ThierryI,ouIU(Neustrie,673-679),puisseul),679-691
  • Clovis III, 691-695
  • Childebert III, 695-711
  • Dagobert H (ou III), 711-715
  • Clotaire IV, 717-719
  • Chilpéric II, 715-720
  • ThierrylI(ouIV), 720-737
  • Interrègne, 737-7-i2
  • Childéric HI, 742-752
FRAN 695 FRAN
  • II" race. Carlovingiens. Pépin d'Héristall (duc d'Austrasie), 687-714
  • Théodoald, 714-715
  • Charles-Martel, 715-741
  • Carloman (abdique), 741-747
  • Pépin le Bre/'(avec Carloman, 741; seul,
  • 747), roi de France, 752-768
  • Carloman, 768-771
  • Charlemagne (avecCarloman, 768-771); seul, 771-814 Louis 1, le Débonnaire, 814-840
  • Charles II, le Chauve, 840-877
  • Louis II, le Bègue, 877-879
  • Louis III et Carloman, 879-882
  • Carioman seul, 882-884
  • Charles le Gros ou le Gras (empereur), 884-887 Eudes ou Odon (1" roi capétien), 887-898
  • Charles III, te Simple (proclamé roi, 892,
  • puis seul après la mort d'Eudes), 898-923
  • Robert I (2« roi capétien), 922-923
  • Raoul (parent des Capétiens), 923-936
  • Louis IV, d'Outre-Mer, 936-954
  • Lothaire, 954-986
  • Louis V, le foindant, 986-987
  • ii/" race. Capétiens. Hugues Capet, 987-996
  • Rob'-rt 0, 996-1031
  • Henri I, 1031-1060
  • Philippe I, 1000-1108
  • Louis VI, le Gros, 1108-1137
  • Loui. VII, le Jeune, 1137-1180
  • Philippe II, Auguste, 1180-1223
  • Louis VIII, le Lion, 1223-1226
  • Louis IX ou saint Louis, 1226-1270
  • I. Ligne ainee ou Philippine. Philippe m, le ilardi, 1270-1285
  • 1° Branche aînée. Philippe IV, le Bel, 1285-1314
  • Louis X, le Butin, 1314-1316
  • Jean I fle Posthume), 1316
  • Philinpe V, le Long, 1316-1322
  • Charles IV, le Bel, • 1322-1328
  • 2° Branche puînée ou de Valois (issue de Philippe [II, par un frère de Philippe IV,
  • Charles de Valois, père de Philippe VI). Philippe VI, de Valois, ¦ 1328-13.50
  • Jean II, le Bon, 1350-1364
  • Charles V, le Sage, 1304-1380
  • {a) Rameau aîné de la branche de Valois. Charles VI, le Bien-Aimé, 1380-1422
  • Charles VU, le Victorieua; 1422-I46I
  • Louis XI, 1461-1483
  • Charles VIII, 1483-1498
  • (b) Rameau cadet de là branche de Valois, ou Valois Orléans (issu de Charles V par Louis, duc d'Orléans, son second fils). Frimogéniiure, Orléans-Orléans (issue de Charles,
  • duc d'Orléans, fils aîné de Louis d'Orléans). Louis XII, 1498-1515
  • Secondogéniture, Orléans-Angoulême (issue de Jean, comte d'Angûuléme, deuxième JUs de Louis, duc d'Orléans, et petit-jils de Charles V). François^, 1515-1547
  • Henri II, 1547-1559
  • François II, • 1559-1560
  • Charles IX, 1560-1574
  • Henri Ifl, 1574-1589
  • IL Ligne cadette ou Rdbertine, ou maison.de Bourbon (issue de Robert de Clermont, sixième fils de saint Louis et frère de Philippe III). Henri IV, 1589-1610
  • Louis XIII, le Juste, 1610-1643
  • 1 ° Branche aînée de la maison de Bourbon. Louis XIV, le Grand, 1643-1715
  • Louis XV, le Bien-Aimé, 1715-1774
  • Louis XVI (déclaré déchu du trône le 10
  • août 1792, décapité le 21 janvier 1793), 1774-1793 Louis XVII (en prison, mais censé roi), 1793-1795 République (proclamée le 21 septembre), 1792-1804
  • Convention, ' 1792-1795
  • Directoire, • 1795-1739
  • Consulat : Bonaparte, 1 " consul, puis consul à vie, 1799-1804
  • Empire: Napoléon I, empereur des Français et roi d'Italie, 1804-1814 Napoléon II (proclamé par le gouvernement provisoire), 1815 Louis XVIII, 1814-1824 Napoléon I (pour la 2= fois, du 20 mars au 24 juin), 1815 Charles X, 1824-1830 2° Branche puînée de la maison de Bourbon, maison d'Orléans (issue de Philippe, frère de Louis IIV): Louis-Philippe I, roi des Français, 1830-1848. République, proclamée de nouv. le 24 févr. 1848. Lours-Napoléon Bona[iarte, élu président le 10 déi: 1848 ; empereur sous le nom de Napoléon m, 18fi2-1870, m. .en janv. 1873. République (proclamée le 4 septembre 1870, constituée le 20 l'évner 1N7.=>!.
  • Outre la France proprement dite et l'Ile-de-France, le nom de France a désigné spécialement un petit pays qui s'étendait de Luzarches à Charenton et de Dammartin à Montmorency. C'est en ce sens qu'on disait au xii" siècle : St-Denis-en-Frawce.
  • FRANCE (nOuVELLE-). V. CANADA.
  • FRANCE ORIENTALE. V. FRANCONIE, ADSTEASIE.
  • FRANCE (ILE-DE-). V.-ILE-DE-ERANCE et île MAURICE.
  • FRANCESCAS, ch.-l. de c. (Lot-et-Garonne), à 11 kil. S. E. de Nérac; 1300 hab.
  • FRANC-FLORE, peintre. V. floris.

[modifier] FRANCF

  • FRANCFORT-SUR-LE-MEIN, Frankfurt-am-iifem, autrefois une des 4 villes libres de la Confédération Germanique et siège de la Diète germanique, sur le Mein, à 31 kil. N. E. de Mayence et à 847 N. E. de Paris ; 67 000 hab. Ville belle et bien percée; magnifique cathédrale, oii l'on couronnait les empereurs; nombreux monuments du moyen âge ; hôtel de ville, dit Rœmer, où siège le Sénat; palais de la Tour-et-Taxis, où se tiennent les séances de la Diète; Saal-hof, anc. résidence des Carlovingiens, mais dont les bâtiments actuels sont modernes, etc.; salle de spec-, tacle, Hôtel-Dieu, hôpital du St-Esprit. Établisse- " ments des sciences, lettres, arts, musées, bibliothèque, jardin botanique. Grand commerce de banque et d'entrepôt; 2 foires importantes; manufactures de tapis, de papiers peints, de cartes à jouer. Patrie de Goethe et de la famille Rothschild.Francfort est une ville très-ancienne, mais elle n'est devenue fameuse qu'au viii» siècle : elle était alors la capitale de la France orientale ou Franconie; elle fut en quelque sorte la capitale de tout l'empire germanique sous les deux premières dynasties qiu succédèrent aux Carlovingiens. Elle fut érigée dès 1254 en ville hbre et impériale, et fut proclamée ville du couronnement par la Bulle-d'Or (1356). Prise par Custine en 1792, elle devint en 1806 la capitale du grand-duché de Francfort (f. ci-après). Le congrès devienne (1815) fit de Francfort une ville libre. En 1866 elle a été annexée au roy. de Prusse et adjointe aux districts de Cassel et Wiesbaden. — Il se tint à Francfort en 794 un concile pour traiter la question du culte des images. Il s'y tint aussi plusieurs diètes^j dans celle de 1142, Conrad III rendit la Saxe à Henri le Lion; celle de 1338 proclama l'empire indépendant du St-Sipge. C'est à Francfort que fut signé, le 10 mai 1871, le traité de paix qui mit fin à la guerre de 1870-71 entre la France et l'Allemagne.
  • La République de Francfort se composait de la ville et d'un territoire situé sur les deux rives du Mein et borné au N. et au N. E. par la Hesse électorale, au S. par Hesse-Darmstadt, et à l'O. par le duché de Nassau : 13 kil. sur 9; 80000 h., y compris la ville de Francfort. La souveraineté résidait dans l'ensemble de la population chrétienne; le gouvt se composait d'un Sénat, d'un Corps législatif et d'un conseil municipal. La ville avait 2 bourgmestres, nommés annuellement. Dans les assemblées ..[•dinaires de la Diète, les villes libres réunies avaient i voix; dans les assemblées générales la république ¦ le Francfort comptait pour 1 voix à elle seule.
FRAN — 696 — FRâN
  • FRANCFORT (graud-duché de), un des Etats de la Confédération du Rhin, créé en 1806, avait pour v. nrincipales, outre Francfort, Aschafîenbourg, Fulde "t Hanau. Ce grand-duché fut donné au prince de )alberg, primat d'AUemaçne. En 1815, son territoire 'ut réparti entre la république de Francfort, la Hesse Electorale, la Bavière et la Prusse.
  • FRiNCFORT-suR-L'oDER, V. de Prusse (Brandebourg), i',h.-l. de gouvt, à bO kil. S. E. de Berlin, sur l'Oder ¦'t un canal qui joint l'Oder à l'Elbe et à laVistule; iO 000 hab. Cour d'appel, gymnase, école de sages-'emmes. Ane université, fondée en 1506 et transférée en 1809 à Berlin. Monument du duc Léopold'de Brunswick. Industrie assez active : soieries, bonne-'arie, ganterie, maroquin, toiles, bougies, etc. Assez ^rand commerce. Patrie de H. Kleist. — Fréquemment assiégée (par le margrave de Misnie en 1290, ;>ar l'emp. Chartes IV en 1348, par les lïussites en 1432, par les Polonais en 1459),cette ville eut encore beaucoup à souffrir dans les guerres de Trente ans et de Sept ans. — Le gouvt de Francfort, l'un des 2 de la prov. de Brandebourg, est situé à l'E. de celui de Berlin, et est borné au N. par la Poméranie, à l'E. par la prov. de Posen, au S. E. parla Silésie. au S. par la Saxe; il compte 825 000 hab: — V. frankfort.
  • FRANCHE-COMTÉ, anc. prov. et grand gouvt de France, entre la Lorraine au N., la Champagne et la Bourgogneà l'O., la Bresse, leBugeyetlepaysde Gax au S., et la, Suisse à l'E. Elle se divisait en 4 grands bailliages (Besançon, Dôle, Amont, Aval); japit., Besançon ; autres villes, Dôle, Vesoul, Salins, Baume-les-Dames, Pontarlier, Lons-le-Saulnier. Le Jura en parcourt toute la partie orientale. Riv., la Saône, le Doubs, l'Ain et leurs affluents. Air froid sur les montagnes, chaud dans les vallées; sol fertile, bons vins. Assez d'industrie, horlogerie, connue sous le nom d'horlogerie de Comté, liqueurs, fromages, etc.; forges et usines, etc. Le Franc-Comtois est intelligent, économe, bon et hospitalier. La Franche-Comté a fourni plusieurs hommes célèbres dans les genres les plus divers : Dunod, Pichegru, Rouget de l'Isle, Suard, Ch. Nodier, Cuvier, Th. Joutfroy, etc. Cette province forme auj. les dép. du Jura, du Doubs, de laHte-Saône. —La Franche-Comté, jadis habitée par les Sequani, forma sous les Romains la prov. appelée Maxima Sequanorum. Elle fit successivement partie du roy. des Burgundes, du vaste ampire de Chartemagne, du roy. de Lothaire I, du roy. de Charles de Provence, du roy. d'Italie de Louis II, de celui de B.oson, enfin du roy. des Deux-Bourgoçnes, 896-1032; d'où elle passa au roy. de Germanie, et conséquemment à l'empire. Elle fut érigée en comté au x* siècle pour un certain Léo-talae, 951 : c'est à cette "époque qu'elle commence à porter le nom de Franche-Comté ; puis elle prit le titre île comté palatin de Bourgogne (1169). Elle passa successivement par mariages dans les maisons d'I-vrée, de Souabe (ou Hohenstaufen), 1169, de Méra-nie, 1208, de Châlons, 1248; fut réunie un instant à la couronne de France par le mariage de Jeanne, héritière de ce comté, avec Philippe le Long, 1315 ; mais, à la mort de ce dernier, Jeanne épousa Eudes de Bourgogne, 1322. En 1361, après la mort de Philippe de Rouvre, la Franche-Comté échut à Marguerite de Flandre, ensuite elle passa, par mariage encore, dans la maison de Bourgogne, 1384, puis dans celle d'Autriche, 1477. De 1384à 1477, la Franche-Comté et le duché de Bourgogne s'étaient trouvés réunis dans les mêmes mains ; en 1477 ils furent séparés de nouveau, le duché ayant été réuni à la France comme fief masculin, tandis que la Comté, fief germanique et féminin, était portée par mariage dans la maison de Habsbourg. En 1548, Charles-Quint incorpora la Franche-Comté au cercle de Bour*gogne. Louis XIV s'en empara en 1668, comme faisant partie de la dot de sa femme Marie^Thérèso" d'Autriche; mais il fut obligé de la rendre par la paix d'Aix-la-Chapelle, ' conclue la même année ; l'ayant conquise de nouveau en 1674, il s'en fit confirmer la possession par le traité de Nimègue, 1678. La Franche-Comté possédait un parlement (à, Dôle, puis à Besançon) et une université (à Gray, puis à Dôle et enfin à Besançon).
  • FRANCHEVILLE (Pierre), ouPBANCOVBLt|;, sculpteur, néà Cambray enl548, mort vers 1615) se rendit en Italie, prit pour maître Jean de Bologne, résida longtemps h Pise, et devint membre de l'Académie de sculpture d_e Florence. Henri IV le rappela en France, et, après la mort de ce roi, il fut nommé sculpteur de Louis XIII. Il a exécuté, entre-autres ouvrages, le groupe du Temps enlevant la Vérité, dans les parterres des Tuileries, ua David vainqueur de Goliath, au musée du Louvre. Ces morceaux manquent peut-être d'ampleur, mais ils sont exécutés avec ime fermeté remarquable.
  • FRANCHEVILLE (Jos. DD FRESNE de), écrivaîn, né à Dourlens en 1704, se fit d'abord connaître par une Histoire des finances, Paris, 1788-40, qu'il n'a pas achevée, donna en 1741 une espèce de roman historique, les Premières expéditions de Charleinagne ; fut appelé à Berlin par Frédéric II, devint membra de l'Académie de cette ville et y m. en 1781. On a de lui tme trad. de BoUce, Berlin, 1744, et un poSme sur le ver à soie. Bombyx (en français), Berlin, 1755. Voltaire, avec lequel il était lié, apublié en 1747 sous son nom la 1"= édition du Siècle di Louis XIV.
  • FRANCIA ÇFranç. raibolkîi, dit le) , peintre italien, né à Bologne en 1460, mort en 1533, exerça d'abord la profession d'orfévre. Le style de cet artiste tient à la fois de celui du Pérugin et de celui de Jean Bellini, avec lesquels Raphaël le compare. On regarde comme ses chefs-d'œuvre un S. Sébastien, remarquable par l'exactitude'des proportions et lar beauté des formes (à Bologne), et un tableau représentant Joseph d'Arimathie, S. Jean et Us trois Maries pleurant Jésus descendu de la croix (au Louvre). — Son fils, Jacques F., imita si bien sa manière qu'il est difficile de distinguer l'un de l'autre. >
  • FRANCIA (le D' Gaspard Rodrignez de), dictateur du Paraguay, né à l'Assomption en 1758, d'un père français et d'une créole, mort en 1840, étudia d'abord la théologie, exerça ensuite la profession d'avocat, et fut nommé secrétaire de la junte lors de la révolution qui cbassa les Espagnols de Buenos-Ayres, en 1811. Il se fit bientôtélire consulau Paraguay, puis dictateur temporaire, enfin dictateur à vie, et exerça pendant de longues années im pouvoir absolu, qu'il consolida par les supplices et les emprisonnements. Cependant son administration fut utile : le Paraguay lui doit son organisation, ses manufactures, son commerce. Cruel, soupçonneux et bizarre, Francia ne voyait partout que des conspirations; il avait fermé son empire à tous les étrangers, et ne laissait plus-repartir ceux qui y avaient une fois pénétré (V bon-planb). Semblable en plus d'un point à Louis XI, ce tyran faisait de son barbier son confident.
  • FRANCIS (Philip), écrivain, né vers 1715 à Dublin, mort en 1773, vint en Angleterre en 1750, y dirigea quelque temps une institution privée, devint ensuite chapelain de lord Holland, eut part à l'éducation de son fils, le célèbre Fox, et fut enfin nommé chapelain adjoint de Chelsea. On_ lui doit une trad. estimée d'Horace en vers, et destrad. de Démosthène et d.'Eschine, 1757. — Son fils, nommé aussi Philip, 1740-1818, fut, par la protection de Fox, pourvu d'emplois importants et devint en 1773 membre du conseil du Bengale. Il est un de ceux S> qui l'on attribue lek fameuses Lettres de Junius.
FRAN — 697 — FRAN
  • FRANCISCAINS, FRÈRES MINEURS, ou MINORITES,
  • comme ils s'appelaient eux-mêmes par humilité; ordre religieux, fondé en 1208 par S. François d'Assise, à la Portioncuie d'Assisej faisait vœu de pauvreté et renonçait à tous les biens de ce monde : c'est un des ordres mendiants. Ils portaient un froc gris, de laine grossière, avec une ceinture de corde et un capuchon court et arrondi. Ils avaient le droit de se livrer dans leurs églises à la confession et à la prédication. Ces religieux, protégés par les papes, se répandirent par toute l'Europe, et comptèrent bientôt des milliers de monastères, enrichis par la piété des fidèles. De leur sein sortirent des hommes célèbres, tels que S. Bonaventure, Roger Bacon, Duns Scott, Alexandre de Haies, S. Antoine de Pa-doue. Les papes Nicolas IV, Alexandre V, Sixte IV, Sixte-Quint et Clément XIV appartenaient aussi à l'ordre des Franciscains. Les Franciscains étaient en rivalité avec les Dominicains, surtout depuis leur introduction dans les chaires de l'Université de Paris. Les- deux ordres eurent pour principaux champions, cnez les Franciscains Duns Scott, chez les Dominicains S. Thomas, qui pendant longtemps divisèrent l'école en Scotistes et Thomistes. Cet ordre a donné naissance à une foule de communautés particulières, soit d'hommes, soit de femmes. Les plus connues sont, pour les hommes, les Pères de l'Observance, moines déchaussés, fondés en Italie en 1363, par Paul de Foligno; les Récollets ou recueillis (re-coUecti), et les Cordeliers, noms que prirent les Franciscains établis en France ; les Capucins, qui se distinguaient par une longue barbe et un capuchon pointu ; les Minimes, les Célestins, etc.; — pour les femmes, les Urbanistes, établies en 1260 à Longchamps, près de Paris, par Ste Isabelle, et confirmées par Urbain II; les Capucines; les Clarisses ou.Déchaussées {V.cesnoms). En 1221, S. François avait fondé en outre un Tiers-Ordre pour les séculiers qui voulaient prendre le cordon des Frères Mineurs; c'est de cet ordre que sortirent les Béguins ou Fraticelli, et les Picpiices, ainsi appelés du monastère de Picpus, près de Paris, où ils s'établirent. La totalité des religieux des deux sexes de St-François était au xvin' siècle de 115 000 moines et de 28 ÔOO nonnes, répartis dans 8000 couvents. Ils disparurent de France, avec les autres ordres religieux, en 1790, mais ils subsistent encore ailleurs, surtout en Italie et dans l'Amérique espagnole ; quelques-uns même ont reparu enFrance depuis 1850. Les Franciscains sont les gardiens du St-Sépulcre à Jérusalem.
  • FRANC-JUGE. Y. VEHME (sainte).
  • FRANCK, famille d'artistes flamands au xw s., a produit plusieurs peintres distingués : d'abord les trois frères Jérôme, François et Ambroise, puis Sébastien et François le jeune, tous deux fils de François. Tous vécurent à Anvers; cependant Jérôme passa quelque temps à Paris et fut nommé 1" peintre du roi Henri III. Ils se sont surtout exercés dans le genre d'histoire : on estime Notre-Seigneur au milieu des docteurs, de François (à Anvers) ; le Martyre de S. Crépin,à.'&.mhToise;l'Bistoired'Esther, l'Enfant prodigue, le Christ en croix, de François le jeune. Leurs œuvres prouvent des connaissances anatomi-ques ; leur couleur a de la finesse.F. Frank.
  • FRANCK.E (Aug. Hermann), philanthrope et pié-tiste, le Bollin de l'Allemagne, né àLubecken 1663, m. en 1727, était pasteur de Glauoha, prèsdeHaÛe, dans le duché de Brandebourg, et fonda dans cette ville, tant de ses deniers qu'à l'aide d'aumônes, deux établissements destinés à l'instruction des pauvres enfants : la Maison des Orphelins et le Pxdago-gium. Il y joignit une espèce d'imprimerie stéréotype afin de pouvoir donner la Bible au peuple à très-bon marché; de 1715 à 1795 on en tira 1570333 exemplaires. Outre trois ouvrages relatifs à l'établissement dont il était fondateur, Francke a publié des Sermons et des Oraisons funèbres, ïlaRe, 1727,in-fol.
  • FRANC-MAÇONNERIE. Y. FRAHCS-MAÇONS.
  • FRANCOBDR (L. Benjamin), mathématicien, né en 1773 à Paris, mort en 1849, était fils du surintendant de la musique de l'Opéra. Il entra à l'École polytechnique dès sa fondation, y devint répétiteur, puis examinateur, fut nommé en 1803 professeur de mathématiques à l'école centrale de St-Antoine (lycée Charlemagne), en 1809 à la Faculté des sciences de Paris, se vit en 1815 écarté de l'Ëcole polytechnique pour opinion politique, et consacra depuis tout son temps à l'enseignement de la Faculté et à des travaux qui ont popularisé la science. Il fut admis en 1842 à l'Institut. Ses principaux ouvrages sont : Mécanique, 1800; Cours complet de mathématiques-pures, 1810; Uranographie, 1812; Goniométrie, 1820. Il a aussi donné des Éléments de Technologie, de Dessin linéaire, de Géodésie, de Statique, une Astronomie pratique, a coopéré au Dictionnaire de Technologie et à l'Encyclopédie moderne. Ses ouvrages se recommandent par l'ordre, la clarté, l'exactitude et l'utilité pratique. Un'de ses fils, professeur de mathématiques à l'Êcole des beaux-arts, a donné une Notiâe sur sa vie et ses ouvrages (1853).
  • FRANÇOIS. Ce nom a été porté par un assez grand nombre de personnages que nous distribuerons comme suit : Saints, Souverains et Personnages divers. Saints.
  • FRANÇOIS d'assise (S.), instituteur de l'ordre des Frères Mineurs, dits aussi Franciscains, né à Assise en Ombrie l'an 1182, m. en 1226, était fils d'un riche marchand nommé Bernardon. Il fut d'abord destiné par son père à l'aider dans son commerce, et étudia dans ce but le français qu'il apprit si bien qu'on lui en donna le surnom de François, nom sous lequel il est connu ; mais à l'âge de '24 ans il renonça à toute occupation mondaine, abandonna ses 'biens, fit vœu de pauvreté et se consacra tout entier à la prédication et à des œuvres pieuses. Il rassembla bientôt autour de lui, à la Portionoule près d'Assise, de nombreux disciples, forma dès 1208 un ordre qu'il nomma par humilité les Frères Mineurs, et leur donna une règle qui fut approuvée en 1215 par le pape. Il défendait à ses disciples de rien posséder en propre, leur prescrivait de vivre d'aumônes et de se répandre par toute la terre pour convertir les pécheurs et les infidèles. Il alla lui-même dans ce but en Syrie et en Egypte (1219). En 1224, s'étant retiré sur une montagne la veille de l'Exaltation de la Ste croix, il eut, après un long jeûne, une vision célèbre dans laquelle il reçut l'impression des stigmates de J.-C. : il vit descendre du ciel le Sauveur sous la forme d'un séraphin crucifié; il se sentit au même moment comme percé de trous dans toutes les parties du corps où les clous avaient été enfoncés dans le corps du Christ, et il en conserva lescicatrices; cette vision lui fit donner le surnom de Séraphique. Outre l'ordre des Frères Mineurs, S. François institua en 1221 le Tiers-Ordre, association de'séculiers qui s'engageaient à observer toutes les pratiques compatibles avec leur condition. Il fut canonisé par Grégoire IX; l'Eglise l'honore le 4o ct.,jour de sa mort. Ses Oeuvres, qui comprennent les Statuts de son ordre, des Sermons, des Cantiques et des Lettres, ont été publiées à Anvers, 1623, in-4. M. Chavin de Malan a donné une Hist. des. François d'Assise, 1841. V. franciscains.
  • FRANÇOIS DE PAOLE (S.), fondateur de l'ordre des Minimes, né en 1416 à Paule en Calabre; mort en 1507^ fut dès son enfance voué à S. François d'Assise, dont on lui donna le nom; se retira fort jeune dans une solitude au fond de la Calabre, y acquit bientôt un grand renom.de sainteté, fonda un monastère dans lequel il réunit plusieurs disciples sous le nom de Minimes, c.-à-d. les derniers entre tous, et fut le supérieur général du nouvel ordre. Ils faisaient vceu d'humilité, et se livraient surtout à l'exercice de'la charité. S. François de Paule, qu'on surnommait le saint homme, avait la réputation d'opérer des guérisons miraculeuses : Louis XI, dangereusement malade, le fit venir en France, espérant être guéri par ses prières ; mais le pieux ermite ne put que rendre au roi la résignation et l'aider à mourir chrétiennement (1483). Après la mort de Louis XI, il resta en France, où il fut protégé par Charles VIII et Louis XII, et y établit quelques maisons de son ordre. 11 mourut dans celle du Plessis-lès-Tours. Sa fête est célébrée le 2 avril.
FRAN — 698 — FRAN
  • FRANÇOIS XAVIER (S.), l'Apôtre des Indes, né en r.=i06 au château de Xavier, près de Pampelune, m. en 15.'>2, vint étudier à Paris, au coUége Ste-Barbe, où il s'unitd'une étroite amitié avec S. Ignace de Loyola, le fondateur de l'ordre des Jésuites; entra .ui-même dans le nouvel ordre, et fit vœu, en 1.534, d'aller travailler à la conversion des infidèles. Il partit en 1.541 pour les Indes orientales, y fit, à Goa surtout, plusieurs conversions éclalantes, et pénétra jusqu'au Japon; il mourut au moment où son zèle l'appelait en Chine. L'Église l'honore le 3 déc. On a de lui un Catéchisme, avec 5 livres de lettres, trad. par L. Pages, Paris, 1854. Sa Vie a été écrite par le P. Bouhours, 1621, et par Daurignac, 1858.
  • FRANÇOIS DE sALEs (S.), né en 1567 au château de Sales, près d'Annecy en Savoie, d'une famille noble, m. en 1622, fut élevé au sacerdoce en 1593 après avoir reçu une brillante éducation et avoir brillé au barreau. Le diocèse de Genève était alors rempli de Calvinistes; S. François, par ses prédications pleines d'onction et de charité, raffermit la foi des Catholiques et convertit une foule de Réformés. Il fut nommé évêque de Genève en 1602, et fonda en 1610 l'ordre de la Visitation. Chargé de différentes missions en France, il avait su se concilier l'affection de Henri IV et de Louis XIII. Il était étroitement lié avec la pieuse Mme de Chantai, à laquelle il confia la direction de l'ordre de la Visitation, et avec S. Vincent de Paul. S. François de Sales a laissé des écrits qui sont fort goûtés par les âmes pieuses; ils ont été réunis en 1822, Paris, 16 vol. in-8^ et à Besançon en 1869, 13 vol. in-8. Les plus estimés sont l'inlroduct. à la vie dévote (réédité par S. de Sacy, 2 vol. in-16, 1858), Philothêe, Traité de l'amour de Dieu, etc. On le fête le 59 janv. On a sa Vie par le P. MarsoUier, 1789, et l'abbé Hamon, 1854.
  • FRANÇOIS DE BORGIA (S.) V. BORGIA. FRANÇOIS RÉGIS (S.). V. RÉGIS.

*Souverains. FRANÇOIS I, roi de France, né en 1494, mort en 1547, était fils de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie, arrière-petit-fils de Valentine de Milan. 11 succéda en 1515 à Louis XII, dont il avait épousé la fille Claude. A peine sur le trône, il se mit à la tète d'une armée pour faire valoir les droits qu'il avait sur le Milanais comme issu de Valentine de Milan. Les Suisses, qui défendaient l'entrée de ce duché, furent taillés en pièces à Marignan (1515); la conquête du Milanais suivit immédiatement cette victoire. Il signa en 1516 avec le pape Léon X la paix de Viterbe et le Concordat de Bologne, et en 1519, avec Charles-Ouint, le traité de Noyon, qui semblait assurer la paix de l'Europe. Cependant en 1520, Charles-Quint, déjà roi d'Espagne, ayant hérité des États de Maximilien, François I, qui, comme lui, avait prétendu à l'empire, lui déclara la guerre ; mais il n'éprouva que des revers ; après la défaite de Lautrec à la Bicoque (1.522), la retraite de Bonnivet, battu à Biagrasso, et la perte de Bayard, il fut lui-même vaincu et fait prisonnier à Pavie (1525). Les Français avaient fait dans ce combat des prodiges de valeur ; le roi écrivit à sa mère : Tout est perdu, fors l'honneur! François 1, emmené captif en Espagne, ne recouvra sa liberté que par un traité onéreux signé à Madrid en 1526, par lequel il s'engageait notamment à céder la Bourgogne à Charles-Quint. Ce traité n'ayant pu être entièrement exécuté, parce que les États de Bourgogne refusèrent de se séparer de la France, la guerre recommença presque aussitôt. François I essuya de nouveaux revers ; il perdit la plus grande partie de son armée devant Naples et conclut un second traité à Cambrai en 1529. 11 envahit encore l'Italie en l535 : il conquit la Savoie, mais il vit dévaster la Provence et signa en 1638 à Nice une nouvelle paix. Charles-Quint iiv.i.nt refusé d'investir du duché de Milan un des fils du roi, comme il l'avait promis, une 4* guerre recommença, en 1542 : après.des succès variés, François I consentit à une paix définitive en 1544 : par le traité signé à Crespy, le Milanais fut assuré au duc d'Orléans, 2° fils du roi. Malgré ses revers, François I se distingue par un caractère noble et chevaleresque, qui le place fort au-dessus de son rival ; en outre, il releva en France les lettres et les beaux-arts, protégea les savants et mérita par là le titre de Père des Lettres;, il fOnda le Collège de France et l'Imprimerie royale, commença le Louvre, bâtit ou embellit les châteaux de Fontainebleau et de Chambord et appela en France les grands artistes de l'Italie ; il encouragea les explorations de Verazzani et de J. Cartier en Amérique, etc. Mais il ternit sa gloire par une vie licencieuse, qui finit par lui devenir funeste. En outre, il épuisa les finances par ses guerres et ses prodigalités, et vendit, pour se créer des ressources, les offices de magistrature et de finances ; enfin, il exerça de grandes rigueurs contre les Protestants et les Vaudois. Sa vie à été écrite par Varillas, 1655, et par Gaillard, 1766.11 avait composé quelques poésies, qui ont été publiées par ChampoUion, avec quelques-unes de sës Zetîres, Paris, 1847.

  • FRANÇOIS n, roi de France, né en 1544, fils aîné de Henri II et de Catherine de Médicis, épousa dès 1558 Marie Stuart, reine d'Éoosse, devint roi en 1559, et mourut l'année suivante, sans laisser de postérité. Les princes lorrains, François duo de Guise, et son frère Charles, duc de Lorraine, exercèrent l'autorité sous.le nom du jeune roi, qui était aussi faible d'esprit nue de corps, et, par l'abus qu'ils en firent, ils préparèrent les guerres de religion. Le roi de Navarre, Antoine de Bourbon, et le prince de Condé, son frère, tentèrent inutilement de s'opposer à leur pouvoir, et voulurent enlever le roi à Amboise; mais leur complot échoua.
  • FRANÇOIS I, empereur d'AUemagne, né en 1708, était le fils aîné de Léopold, duo de Lorraine. Il hérita du duché de son père en 1729, et l'échangea en 1735 contre celui de Toscane que la mort du dernier des Médicis laissait vacant. Il épousa en 1736 Marie-Thérèse, fille de l'empereur Charles YI. A la mort de ce prince (1740), il disputa la couronne impériale à l'électeur dé Bavière, que la France soutenait et qui prit le nom de Charles VII; il échoua dans cette première tentative, et ne réussit à se faire reconnaître empereur qu'en 1745. Il régna paisiblement pendant 20 ans; la; gloire de son règne fut ternie par son excessive avarice. Il eut 16 enfants, entre autres Joseph II, qui lui succéda en Autriche, Léopold II, qui régna, en Toscane, et Marie-Antoinette, qui épousa Louis XVL '
FRAN — 699 — FRA.W
  • FRANÇOIS n, né en 1768, taort en 1835, succéda en 1792 à son père Léopold II, comme empereur d'Allemagne, roi de Bohême et de Hongrie. Frère de la malheureuse Marie-Antoinette, il se trouva engagé dès le commencement de son règne dans la guerre contre la France : il futbattu partout et se Vit contraint de signer en 17971e traité de Campo-Formio, qui lui enlevait les Pays-Bas et la Lômbardie; Ayant peu après repris les armes, il ne fut pas plus fieu-reux,'se fît battre à'Marengo, et perdit par le traité de Lunéville (1801) toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin. Dans une 3° campagne, en 1805, il fut battu à Elohingen, à Ulm, à Austerlitz, et signa la paix de Preshourg, qui diminuait encore ses possessions. Lors de l'établissement delà Confédération du Rhin, il dut renoncerau titre d'empereur d'Allemagne, 1806, et prit, en se bofnailt à ses États héréditaires, le titre d'empereur d'Autriche, sous le nom de François I. 11 tenta une 4" fois le sort des armés en 1809', fut encore battu à Eçkmahlj,à VS^n-éram et se vit Contraint d^ demander la paiï (paix de Schœnbrunn) : pour'la cimenter, il dolïna sa fille Marie-Louise à l'empereur Napoléon (ISÎOI. Néanmoins, il entra en 1813 dans la coalition contre son gendre et contribua puissamment à le détrônur. Les événements de 1814 le remirent en possession de la plus grande partie de ses États, et il régna depuis paisiblement jusqu'à sa mort.
  • FRANÇOIS I", em^-îreur d'Autriche, le même que FRANÇOIS II, empereur d'Allemagne. V. ci-dessus.
  • FRANÇOIS I, roi des Deux-Siciles, né en 1777, m. en 18:w, était fils àf Ferdinand I et de l'archiduchesse Marie-Caroime. Deux fois, pendant qu'il était prince héréditaire, son père lui remit le gouvernement de l'État avec le titre de vicaire général (alter ego) : en 1812, lorsque lord Bentinck imposa à la Sicile une constitution anglaise; et en 1820, lors du soulèvement de Naples et de Palerme. 11 monta sur le trône en 1825 et ne fit rien de remarquable. Il était assez aimé de ses sujets. Il eut d'un !•' mariage Caroline-Ferdinande-Louise, depuis duchesse de Berri; et d'un 2°, Ferdinand II, qui lui succéda, et Marie-Christine, régente d'Espagne de 1833 à 1840.
  • FRANÇOIS, ducs de Bretagne. F. Bretagne.
  • FRANÇOIS, duc de Modène. V. este et modènb. Personnages divers.
  • FRANÇOIS FLAMAND, SCUlpteur. V. DUQUESNOY.
  • FRANÇOIS DE NEUFCHÂTËAU (NlO. Louis, COmte), homme d'État et écrivain , né en 1750 à Saffriis (Meurthe), mort en 1828, fut élevé dans la ville de Neufchâteau, voisine du heu de sa naissance, dont il prit le nom. Enfant précoce, il fit dès l'âge de 12 ans des vers qui lui méritèrent les encouragements de Voltaire. Après avoir rempli diverses fonctions dans la magistrature en France et à St-Domin-gue, il siégea à l'Assemblée législative, et devint secrétaire, puis président de cette assemblée. Ministre de l'intérieur en 1797, il entra au Directoire à la place de Carnot après le 18 fructidor, en sortit en 1798 pour reprendre le portefeuille de l'intérieur, et signala son administration par son zèle pour les lettres, l'industrie et le commerce : c'est lui qui eut la 1" idée des expositions publiques de l'industrie. Créé eénateur sous l'Empire, il ne s'occupa plus guère que d'agriculture. Il entra en 1816 à l'Académie française. On a de lui des Poésies légères, une comédie aePaméla, jouée au Théâtre-Français en 1793 et qui le fit emprisontier; un Discours sûr l'art le lire les vers, les Tropes, poëme en 4 chants, des Fables et Contes en vers, un Essai sur les meilleurs ouvrages français écrits en prose jusqu'aux Provinciales, de bons traités d'éducation et d'agronomie, etc. On trouve dans ses écrits de la facilité et de l'élégance, mais peu de force et d'originalité.
  • FRANÇOI.SE(Ste),néeàRomeen 1384,m.en 1440, fut le modèle des épou.^es et des mères, et se distin-. gua par une inépuisable charité. Elle fonda en 142n les Oblates dites aussi Collatines, dont elle fut la supérieure. On l'honore le 9 mars.
  • FRANÇOISE (sainte), dame de Chantai. Y. chantal.
  • FRANÇOISE DE HIMINI, femme d'une grande beauté, fille d'un seigneur de Ravenne, de la maison des Polenta, vivait à la fin du xiu' siècle. Son père la maria à Lanciotto Malatesta, seigneur de Rimini, homme rempli de valeur, mais diflbrme, et dont le frère Paolo était, au contraire, un beau cavalier. Françoise ayant trahi son mari pour son beau-frère, Lanciotto les surprit dans un entretien criminel, et les perça tous deux de son épée. On place en 1389 l'aventure de Françoise de Rimini. C'est un des plus touchants épisodes' de l'Enfer du Dante et le sujet d'une tragédie de Silvio Pellico.
  • FRANCON. y. BONiPACE vii.
  • FRANCONI (Ant.), habile écuyer, né à Venise en 1738, mort à Paris en 1836, commença par être bateleur et physicien ambulant, puis établit à Lyon et à Bordeaux des couibats de taureaux, s'associa en 1783 à l'écuyer anglais Astley qui avait ouvert un manège à Paris, et fonda le théâtre équestre auquel il donna le nom de Cirque Olympique, et qui acquit une vogue prodigieuse. — Ses fils et ses petits-fils ont continué d'attirer le public par le talent de leurs écuyers et la perfection de la mise en scène de leurs pièces féeriques et militaires. Le dernier écuyer cé-lèb.o de ce nom est Laurent Frapooni, mort en 1849.
  • FRANCOiVIE, Frankenland, un des dix cercles de l'anc. empire d'Allemagne, entre ceux de Bavière, Souabe, B.-Rhin, H.-Rhin, Hte-Saxe, Bohême, était un des moindres de l'empire pour l'étendue, mais un des plus florissants. Il avait pour capit.-Nuremberg et contenait les évêchés de Bamberg, de Wûrtzbourg, d'Eichstsedt, la maîtrise de l'Ordre Teutonique à Mergentheim, les États princiers de Brandebourg-Bayreuth, Brandebourg-Anspach, Hen-neberg-Sohleusingen, Henneberg-Rœmhild, Hen-neberg-Schmalkalden, Lœwenstein-Werthheim, Ho-henlohe - Waldenbourg , les- villes impériales de Nuremberg, Rothenbourg, Windsheim, Schweinfurt, Weissenbourg, outre plusieurs comtés, entre autres celui de Hohenlohe. Au V siècle cette contrée formait le centre du roy. de Thuringe. En 527, elle fut conquise par les Francs, qui la nommèrent Thu-ringe française, puis France orientale (717), par opposition à la France occidentale ou Rhénane ; enfin, au X' siècle, on la désigna sous le nom- de Franconie, qui n'est qu'une dérivation du précédent. Ello forma depuis 902 un duché dont les possesseurs se rendirent de bonne heure indépendants. L'un d'eux, Conrad, fut élu roi de Germanie en 911, et laissa son duché à son frère Êberhard, tué en 939 à la bat. d'Andernaeh. Conrad le Sage lui succéda dans le duché et périt en 955, en combattant les Huns. En 1024 Conrad II, 6° duc de Franconie, surnommé le Sali-que, fut élu empereur et devint ainsi chef de. la maison impériale de Franconie qui, après lui, donna encore trois souverains à l'empire : Henri 111(1039), Henri IV (1U56), Henri V (1106-1125). Quant au du-. ché de Franconie, Conrad II l'avait cédé à son cousin Conrad le Jeune; mais ce prince, s'étant révolté contre lui, fut dépouillé de ses États, et le duché revint aux empereurs. Henri Ven mourant le légua à Conrad de Hohenstaufen, empereur en 1138. Celui-ci le laissa après sa mort à son fils Frédéric de Rothenbourg, d'où il passa d'abord à Conrad, fils de l'empereur Frédéric Barberousse; puis à Philippe, qui fut empereur en 1198. Ce dernier, par ses libéralités, mit fin à l'existence du duché de Franconie en le morcelant en plusieurs fiefs qui devinrent États souverains. Le duché ne subsista plus dès lors que nominalement; les débris en furent conférés aux burgraves de Nuremberg, mais le titre resta aux évêques de Wûrtzbourg. En 1387 l'empereur Weuceslas donna le nom de Thuringe-et-Franconie à l'un des 4 cercles dans lesquels il divisa l'Allemagne, et en 1512, Maximilien forma de la Franconie un des dix cercles définitifs de .l'empire. Pendant la guerre de Trente ans, on essaya un instant de reconstituer le duché de Franconie en faveur,du duc Bernard de Weimar. En 1814 la plus grande partie de la Franconie échut à la Bavière : elle y forma les cercles de Haute-Franconie, Basse-Franconie et Franconie moyenne; le reste fut partagé entre le Wurtemberg, le grand-duclié de Bade, la Hesse-Ëlectorale et la Hesse-Darmstadt, la Prusse et les duchés de Saxe, qui le possèdent encore.
  • FRANCONIE (BASSE-), cercle de Bavière, au N. O.; 590 000h.; ch.-l., Wûrtzbourg; autres v. princip. :As-chaflenbourg, Schweinfurt. Il est arrosé par le cours inférieur du Mein, ce gui lui avait fait donner, avant 1837, le nom de Cercle du Bas-Mein. — franconie (haute-), cercle de Bavière, au N. E.; 500000 hab; ch.-l., Bayreuth ; v. priuc, : Bamberg, Bayreuth. Avant 1837, on le nommait Cercle du Haut Mein.FRANCONIE (moyenne), cerclo de Bavière, à l'O., entre ceux de Hte et B.-Franconie au N., de Souabe-et-Neubourg au S., de Haut Palatinat à l'E., et le Wurtemberg à !'O.; 534000 hab.; ch,-l., Anspach; v. princip. : Nuremberg, Dinkelsbûhl, Erlangen, Nord-lingen, Sohwabach, Furth. Riche en carrières de pierres lithographiques. C'était précédemment le Cercle de la Résat.

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