Claude Antoine de Valdec de Lessart

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Jean Marie Antoine Claude de Valdec de Lessart est né en 1742, en Guyenne, peut-être à Bordeaux, et a été assassiné à Versailles, le 9 septembre 1792.

[modifier] Avant la Révolution

Maître des requêtes en 1767, un des trois commissaires nommés en octobre 1788 pour discuter et examiner tout ce qui a trait à l'administration des monnaies, Claude Antoine Valdec de Lessart est un des intimes de Jacques Necker. Louis XVI de France en fait un des commissaires chargés de concilier les trois ordres aux états généraux.

[modifier] Sous la Révolution

Il est appelé le 4 décembre 1790, au Contrôle général des finances, puis passe, le 25 janvier 1791, au ministère de l'Intérieur tout en conservant le portefeuille des finances. Aux Finances, Étienne Clavière et les Girondins s'en prennent à sa gestion, à l'Intérieur, Camille Desmoulins, Louis-Marie Stanislas Fréron, Jean-Paul Marat lui reprochent ses sympathies pour le clergé réfractaire. Durant l'affaire de Varennes, il se révèle un exécutant docile des ordres de l'Assemblée législative. Claude Antoine de Valdec de Lessart se voit ensuite confier l'intérim du ministère de la Marine en septembre 1791 et les Affaires étrangères en octobre 1791. Impopulaire, incapable en vain d'arrêter la marche de la guerre voulue par Jacques Pierre Brissot. Mis en accusation sous la pression des Girondins, le 10 mars 1792, il est transféré à la Haute Cour à Orléans. Après le 10 août 1792, le jugement des prisonniers par le Tribunal révolutionnaire de Paris est décidé. Claude Fournier-L'Héritier chargé de les conduire jusqu'à Paris, laisse massacrer à Versailles 44 des 52 personnes confiées à sa garde, dont Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, Claude Antoine de Valdec de Lessart et Charles-Xavier Franqueville d'Abancourt.