Dallay

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Dallay est une maison d'édition française, spécialisée dans la philatélie. Son siège se trouve à Paris. Ses deux principaux auteurs sont Luc Dartois et Jean-Bernard Pillet.

Sommaire

1 Éditions
2 Contenu des catalogues Dallay
3 Dallay et la concurrence
4 Voir aussi
- 4.1 Références
- 4.2 Liens externes

[modifier] Éditions

Depuis 2001, elle édite un catalogue de cotations en cinq tomes pour les principales collections des philatélistes français : France métropolitaine (tome 1), DOM-TOM, Andorre, Monaco et les Terres australes et antarctiques françaises, anciennes colonies d'Afrique et d'Asie, et les émissions des bureaux français à l'étranger.

Elle édite également avec le site internet Philatelix un logiciel de gestion de collection de timbres, avec des cédéroms-catalogues.

[modifier] Contenu des catalogues Dallay

Les catalogues Dallay sont les catalogues annuels (tome 1) et biennaux (tomes 2 à 6) les plus documentés actuellement publiés en France.

En ce qui concerne les timbres-poste normaux et aériens, il fournit les noms des dessinateurs et graveurs, ainsi que les dates d'émission et de retrait, le tirage ou le nombre d'exemplaires vendus. Parmi les nombreuses variétés d'impression mentionnées, certaines font l'objet de forts grossissements permettant de les reconnaître plus aisément. Par ailleurs, pour la première fois, les changements de tarifs successifs sont intercalées entre les différentes émissions à leur place chronologique exacte.

Parmi les rubriques de fin de catalogue, certaines sont particulièrement développées, comme les timbres de colis postaux, les lettres et timbres de guerre et de la Libération, les timbres et vignettes de grève, etc.

[modifier] Dallay et la concurrence

Depuis l'arrivée de Dallay sur le marché français, les deux éditeurs français historiques, Yvert et Tellier et Cérès, ont baissé le prix de leurs catalogues des timbres de France, d'offrir un cédérom avec celui-ci et d'en enrichir le contenu. En effet, Dallay propose beaucoup d'informations dans son catalogue, que ses prédécesseurs n'offraient pas jusqu'alors : grandes photographies, pages illustrées sur des thématiques spécifiques dites de « fin de catalogue », tarifs postaux de l'époque d'émission, tirages, noms des dessinateurs et graveurs, dates d'émission et de retrait. Par contre, Dallay ne rappelle pas de manière systématique, sauf variété, la dentelure, la valeur faciale et les couleurs des timbres.

Dallay a néanmoins été condamné en 2004 par la cour d'appel de Paris pour contrefaçon et concurrence déloyale suite à une plainte des éditions Yvert et Tellier. Dallay a dû utiliser une numérotation des timbres qui ne s'inspire pas de celle d'Yvert. En mars 2005, suite à une médiation du Conseil de la concurrence saisi par Dallay, Yvert et Tellier a accepté de vendre à des éditeurs concurrents le droit de publier des tables de concordance des numérotations. Dallay utilise cette opportunité pour l'édition 2005-2006 de son catalogue de France.

Malgré ces péripéties, Dallay obtient la reconnaissance de la presse philatélique. En novembre 2005, l'Écho de la timbrologie écrit que le catalogue de France « [s'affirme] comme un ouvrage documentaire d'histoire postale »^[1] et pour Timbres magazine, il « est devenu un ouvrage véritablement spécialisé. La quantité de renseignements qu'on y trouve est véritablement supérieure à tout ce qu'on peut lire actuellement dans les catalogues, même étrangers », même si la typographie du texte leur semble trop petite.^[2]