Dassault Étendard II

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Dassault Étendard II
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Rôle	Avion d'attaque au sol
Constructeur	Dassault Aviation
Date du premier vol	nc
Date de mise en service	nc
Date de retrait	nc
Investissement	nc
Coût unitaire	nc
Nombre construit	nc
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur	2 × turboréacteur Turbomeca Gabizo de 10,78 kN de poussée
Nombre	nc
Type	nc
Puissance unitaire	nc
Dimensions
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Envergure	8,74 m
Longueur	12,89 m
Hauteur	3,80 m
Surface alaire	24,20 m²
Masses
À vide	4 200 kg
Carburant	nc
Avec armement	nc
Maximale	5 650 kg
Performances
Vitesse maximale	1 054 km/h (Mach 0,99)
Vitesse de décrochage	nc
Plafond	15 000 m
Vitesse ascensionnelle	nc
Distance franchissable	1 100 km
Distance de convoyage	nc
Charge alaire	233 kg/m²
Rapport poids/poussée	0,33
Rapport poids/puissance	{{{poidspuissance}}}
Facteur de charge	nc
Armement
Interne	2 canons de 30 mm
Externe	1 500 kg de bombes et roquettes
Avionique
Avionique	nc

L'Étendard II est un prototype d'avion d'attaque au sol français fabriqué par Dassault dans les années 1950. Basé sur la formule du Mystère XX (qui allait plus tard aboutir au Super Mystère), ce projet fut abandonné en 1956 à cause de ses performances décevantes.

[modifier] Conception

Fin 1953, l'Armée de l'air émet une demande pour un biréacteur léger d’appui tactique, capable d'opérer prêt de la ligne de front et à basse altitude, avec des capacités secondaires en combat aérien. La Marine Nationale recherche un avion similaire pour équiper ses porte-avions. La société Dassault lance alors un projet désigné Mystère XXII reprenant le fuselage du Mirage I mais avec les ailes en flèche du Super Mystère B2, équipées de dispositifs hypersustentateurs améliorés pour permettre l'utilisation de pistes courtes.

Deux prototypes sont commandés en novembre 1954. Le premier d'entre eux fait son vol inaugural le 23 juillet 1956. Il est propulsé par deux réacteurs Turboméca Gabizo et prévu pour être armé de 2 canons de 30 mm ainsi que de roquettes en soute. Le projet est rebaptisé Étendard II peu avant ce premier vol.

Du fait de la faible puissance des moteurs, les performances du prototype sont décevantes et inférieures aux exigences de l'Armée de l'Air : l'avion est incapable de dépasser le mur du son (même en piqué) et met 2 fois plus de temps que prévu pour atteindre 10 000 mètres d'altitude. Le programme est donc abandonné fin 1956. Le second prototype ne volera jamais, et le troisième exemplaire envisagé pour la Marine Nationale ne sera même pas construit.