Fangataufa
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Pays | France Polynésie française |
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Archipel | Tuamotu |
Localisation | Océan Pacifique |
Superficie | lagon 53 km²
terres émergées 5 km² |
Côtes | - km |
Point culminant | - - m |
Population - Densité |
0 hab. (2002) 0 hab./km² |
Fangataufa est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française, celui-ci a servi de terrain d'expérimentation pour les bombes nucléaires françaises avec un autre site du Pacifique, l'atoll de Mururoa distant de 45 kilomètres.
Cette île découverte en 1826 par le capitaine britannique Frederick William Beechey, a été rattaché à la Polynésie Française en 1881. Occupée épisodiquement durant le XXe siècle, l'Assemblée territoriale la cède en 1964 à l'État français alors à la recherche de site destiné à prendre la succession de Reggane dans le Sahara algérien.
Le 4 août 1947, l'équipage du Kon-Tiki touche terre dans cet atoll.
Cinq explosions nucléaires aériennes y ont été effectuées entre 1966 et 1970 dont le 24 août 1968, le premier essai français de bombe H (opération Canopus), et 10 explosions souterraines.
L'île aujourd'hui inhabitée par l'homme fait l'objet, depuis 1998, d'une surveillance radiologique avec une campagne annuelle de prélèvements d'échantillons dans l'environnement menées par des personnels de la Défense, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Polynésiens.
Le 15 octobre 2006, l'Assemblée de Polynésie adopte un rapport sur les conséquences des essais nucléaires qui conclut que les essais nucléaires ont eu un impact majeur sur la santé, l’environnement, la société et l’économie polynésienne[1]. Le Conseil économique, social et culturel à l'origine de ce rapport recommande que l’État reconnaisse le fait nucléaire et assume en conséquence sa pleine responsabilité.