Franc-tireur

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Vasily Grigoryevich Zaitsev, franc-tireur soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale

Un franc-tireur (pl : francs-tireurs) est un soldat ne faisant partie d'aucune armée régulière.

Sommaire

1 Origines
2 Évolution
3 Sémantique
4 Media

[modifier] Origines

Dans les armées de la Révolution française, un franc-tireur est un soldat de certains corps d'infanterie légers. Par extension, combattant ne faisant pas partie d'une armée régulière. L’appellation de franc-tireur employée pendant le siège de Sébastopol réapparait pendant la guerre franco-allemande de 1870. Il s'agit de corps de volontaires plus ou moins importants qui se lèvent contre les troupes prussiennes. Le commandement allemand leur refusa la qualité de belligérant. Par la suite, les conventions de La Haye (1909) et de Genève (1949) accordent la qualité de belligérant aux franc-tireurs à condition qu’il se présentent en formation militaire et aient à leur tête un chef responsable pour ses hommes, qu'ils portent un signe distinctif reconnaissable à distance et enfin qu'ils portent les armes ouvertement et reconnaissent les lois de la guerre.

[modifier] Évolution

L’appellation de franc-tireur s’efface de plus en plus souvent devant celle de partisan. Entre 1941 et 1945 en France, deux mouvements de la Résistance intérieure française s'organisent :

Franc-Tireur créé en zone sud par Jean-Pierre Lévy
Francs-tireurs et partisans (FTP) dirigés par Charles Tillon

[modifier] Sémantique

On parle également par extension d'un franc-tireur pour qualifier une personne qui réalise un travail en solitaire, souvent sans se préoccuper de l'impact que cela peut avoir autour de lui.

Ne pas confondre franc-tireur et tireur d'élite ou sniper en anglais.