Francesco Cossiga
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Élu le: | 29 juin 1985 |
Prédécesseur (président): | Sandro Pertini |
Successeur (président): | Oscar Luigi Scalfaro |
Prédécesseur (premier ministre): | Giulio Andreotti |
Successeur (premier ministre): | Arnaldo Forlani |
Date de naissance: | 26 juillet 1928 |
Lieu de naissance: | Sassari (Italie) |
Francesco Cossiga, né le 26 juillet 1928 à Sassari, est un homme politique italien. (En italien, son nom de famille est généralement prononcé [kos'siga]; mais on sait que la prononciation originaire est ['kɔssiga], avec l’accent sur la première syllabe: il s’agit d’un nom sarde qui veut dire Còrsica, c’est-à-dire Corse.)
Professeur de droit constitutionnel à l'université de Sassari, entré tout jeune dans la Démocratie Chrétienne et proche de l'ancien président de la République Antonio Segni, finalement réjoint l'aile progressiste de son parti dont le chef était Aldo Moro. Député de 1958 à 1979, sénateur de 1979 à 1985, il a été 2 fois sous-secrétaire d'état à la Défense (1966 - 1970) et 5 fois ministre (1974 - 1978). En particulier il a été ministre de l'Intérieur de janvier 1976 à mai 1978. Il a re-structuré la police italienne, la protection civile et les services secrets. Il était ministre de l'Intérieur au moment du kidnapping et du meurtre d'Aldo Moro par les Brigades rouges. Il démissionna quand Moro fut retrouvé mort, Via Michelangelo Caetani, le 9 mai 1978.
Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres italien dans deux gouvernements successifs :
- du 4 août 1979 au 19 mars 1980, succédant à Giulio Andreotti (5e gouvernement),
- du 4 avril 1980 au 27 septembre 1980, se succédant à lui-même, et étant à son tour remplacé par Arnaldo Forlani.
Il a été élu président du Sénat en juin 1983. Il a ensuite exercé, de juin 1985 à 1992, les fonctions de président de la République italienne. Il est élu à une majorité écrasante de députés, de sénateurs et de délégués des Régions, y compris ceux du Parti Communiste Italien qui étaient dans l'opposition. A partir de 1990, il a pris ses distances de la Démocratie Chrétienne et ses déclarations (les "esternazioni") à la presse et à la télé se sont faites fracassantes. Il démissionna de son poste en avril 1992, donc deux mois avant la fin de son mandat, pour protester contre certains aspects du système politique italien.
Depuis 1992, il est sénateur à vie en tant qu'ancien président de la République. En 1997 il a fondé un nouveau parti centriste, l'UDR, qui s'est aussitôt effondré à cause des scissions. Depuis lors il se déclare catholique independant, mais ses prises de position et ses déclarations, toujours très virulentes, sont bien souvent à la "une" des journaux.
[modifier] Anecdotes
- Il est cousin au troisième degré d'Enrico Berlinguer.
- Il a l'habitude de passer ses vacances d'été au Cap Ferrat.
- Il est féru d'informatique.
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