Génocide culturel

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L'expression génocide culturel est généralement considérée, particulièrement dans son usage francophone, comme un abus de langage.

Sommaire 1 Abus de langage 2 Utilisation 3 Utilisation de génocide culturel par l'ONU 4 Autres utilisations en français

[modifier] Abus de langage

L'abus provient de l'utilisation du terme génocide pour qualifier la destruction physique de populations arméniennes ou juives dans la première moitié du XXème siècle. Le terme génocide, selon cette conception, ne devrait pas se voir adjuger de qualificatif, car il aurait alors pour effet de relativiser l'horreur des génocides physiques. Il faudrait donc lui substituer le terme ethnocide.

C'est donc un terme dont l'utilisation est controversée chaque fois qu'il est suivi de l'adjectif "culturel".

[modifier] Utilisation

Il est cependant utilisé, de façon souvent critiquée, dans différentes occasions dont :

• la destruction de monuments d'une culture (monuments et cimetières arméniens en Azerbaidjan)
• la destruction de cultures traditionnelles ;
  • culture francophone du Québec : "Génocide culturel programmé des francophones du Canada" (titre dans [[1]]) ;
  • cultures amérindiennes ;
  • culture tibétaine : "Les compagnies canadiennes et le génocide culturel des Tibétains": [[2]].
  • culture arménienne de Turquie : « Les politiques de protection : un groupe attire l'attention sur le "Génocide culturel" pendant le processus d'adhésion de la Turquie. » Titre sur un site arménien francophone : [[3]].

[modifier] Utilisation de génocide culturel par l'ONU

L'expression « génocide culturel » avait été utilisée par l'ONU dans un projet de déclaration^[1], mais n'a finalement pas été retenue^[2], remplacée par l'expression « assimilation forcée ».

[modifier] Autres utilisations en français

• "Le scénario (du film Affreux, sales et méchants) correspondait à ce qu’il (Pasolini) avait écrit sur le génocide culturel perpétré par la société capitaliste." Déclaration d'Ettore Scola dans Libération du samedi 14 Janvier 2006.