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Galligrasseuil est un mot-valise qui désigne les trois principales maisons d'édition françaises : Gallimard, Grasset et Éditions du Seuil.[1] Ce mot ironique, souvent utilisé par l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné[2], provient de la polémique au sujet de ces maisons d'édition, à qui on attribue une entente sur le partage du marché de l'édition en France et l'attribution des prix littéraires[3],[4], notamment le Goncourt[5]. Cette situation oligopolistique résulte notamment de la concentration des éditions au cours du XXe siècle.[4]
- (fr) Guy Konopnicki, Prix littéraires, la grande magouille, Jean-Claude Gawsewitch, coll. « Coup de gueule », 2004, broché, 152 p. (ISBN 2-35013-012-6)
- (fr) Dominique Antoine Grisoni (collectif), Goncourt, cent ans de littérature, Noêsis, 2003, relié, 211 p. (ISBN 2-91464-547-3)
- (de) Birgitta E. Roh, Literaturpreise in Frankreich und ihre Rezeption in der französischen Presse (2000-2003), 2004, thèse de Magister de la Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg, résumé disponible sur la page personnelle de B. E. Roh
- ↑ (en) Entrée « Galligrasseuil » dans Levieux, Eleanor et Michel Levieux, Insiders' French. Beyond the dictionary, University of Chicago Press, 1999, paperback, 270 p. (ISBN 0226475026), entrée disponible en ligne sur Sample entries from Insiders' French
- ↑ Par exemple, Le Canard enchaîné, du 10 novembre 1999, article de Frédéric Pages sur le jury Goncourt : « Car le Goncourt ne récompense pas un écrivain, comme un vain peuple le pense, mais un éditeur. Le trio Gallimard-Grasset-Le Seuil, surnommé "Galligrasseuil", fait la loi. », cité par [1]
- ↑ (fr) Guy Konopnicky (2004)
- ↑ 4,0 4,1 (de) Birgitta E. Roh (2004)
- ↑ (fr) Dominique Antoine Grisoni (2003)
