Georges de Scudéry
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Georges de Scudéry, né le 22 août 1601 au Havre, mort le 14 mai 1667 à Paris, est un romancier et auteur dramatique français.
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[modifier] Biographie
Il est le frère aîné de Madeleine de Scudéry avec laquelle il écrira plusieurs romans publiés sous son seul nom. Il choisit d'abord la carrière des armes, mais y renonce en 1630 pour se consacrer entièrement à l'écriture. En 1637, lors de la querelle ayant suivi la publication du Cid de Corneille, il se range résolument dans le camp des adversaires de la pièce.
Il bénéficiera longtemps de la protection du cardinal de Richelieu et, après la disparition du ministre, il adopte une prudente neutralité à l'égard du cardinal Mazarin, qui le nomme gouverneur du fort de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille (1644-1647) et lui confère un brevet de capitaine des galères, charge purement honorifique quoique lucrative.
Ayant pris parti pour le Grand Condé durant la Fronde, il est exilé en Normandie et se fixe à Rouen, où il épouse en 1657 la riche Marie-Madeleine (ou Marie-Françoise) de Martinvast (1631-1712), qui entretiendra une longue correspondance avec Roger de Bussy-Rabutin. Il est élu membre de l'Académie française en 1650.
[modifier] Œuvres
- Romans écrits en collaboration avec sa sœur [1]
- Ibrahim ou l'Illustre Bassa (1642) (repris au théâtre en tragi-comédie)
- Artamène ou le Grand Cyrus (10 volumes, 1649-1653)
- Clélie (1654-1660)
- Almahida (8 volumes, 1660-1663)
- Théâtre
- Lydamon et Lydias (1631)
- Le Trompeur puni (1633)
- La Comédie des comédiens (1634)
- Le Vassal généreux (1635)
- Le Prince déguisé (1635)
- L'Amour tyrannique (1638)
- Ibrahim ou l'Illustre Bassa (1642), tirée du roman éponyme
- Autres
- Observations sur « Le Cid » (1637)
- Preuve de passages allégués dans les « Observations sur « Le Cid » (1637)
- Alaric ou Rome vaincue (1654), poème épique
[modifier] Note
- ↑ La part respective des deux auteurs peut être déduite de la prédominance des aventures guerrières ou des conversations galantes. On peut penser que Almahida est presque entièrement dû à Georges de Scudéry, tandis que la part de Madeleine est évidente dans Clélie, mais également à partir du cinquième volume d'Artamène ou le Grand Cyrus.
[modifier] Liens externes
- Ses pièces de théâtre et leurs représentations sur le site CÉSAR
- Notice biographique de l'Académie française
- Texte intégral d'Alaric ou la Rome vaincue
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Fauteuil 32 de l'Académie française 1650-1667 |
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