Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place
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Jean-Baptiste Marie Charles Meusnier de la Place est un général de la Révolution français, géomètre et ingénieur français né le 19 juin 1754 à Tours et mort le 13 juin 1793 à Cassel (près de Mayence).
En 1791, il fut chargé avec Monge de la détermination des bases qui devaient servir de repères à la mesure du méridien terrestre.
Pendant la Révolution, il organisa la défense côtière en 1791. Rentré à Paris, il participa à la fabrication des assignats, il fit un court passage à l’armée du Midi. Au bureau du ministère de la Guerre, il rendit d'importants services.
En 1792, il devint membre de la société patriotique du Luxembourg créée par Jean-Nicolas Pache, avec Gaspard Monge, Jean Henri Hassenfratz et Alexandre-Théophile Vandermonde.
Le 14 février 1793, on le retrouve à l’armée du Rhin où il meurt de ses blessures dans la course de Siège de Mayence (1793). Quelque temps auparavant, il avait été nommé général de division, mais il ne le sut jamais.
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[modifier] États de service
- Elève de Monge au sein de l'École royale du génie de Mézières.
- 1776 : Engagement dans le corps du génie
- 1778-1789 : Travaille avec Caffarelli sur le fort et la rade de Cherbourg
- Lieutenant-colonel dans le corps du génie qu'il participe a réorganiser suite à la Révolution
- 5 février 1792 : Colonel du 14e régiment d'infanterie de ligne
- 1er septembre 1792 : Général de brigade
- 5 mai 1793 : Général de division
- Maréchal de camp
[modifier] Décorations, titres, honneurs
- 1784 : membre de l'Académie française des sciences (section de géométrie), pour sa contribution à l'étude locale des surfaces.
- Le roi de Prusse aurait demandé un cessez-le-feu le temps que les Français inhume leur général-savant.
[modifier] Apports scientifiques
On lui doit la paternité du théorème de Meusnier tiré de son étude géométrique de la courbure des surfaces qu'il fit lors de son passage à l'école royale du Génie. Au cours de ces travaux, il découvrit également l'hélicoïde, une surface minimale donc de courbure moyenne nulle.
Il collabora avec Lavoisier pour des études sur la décomposition de l'eau ainsi que la fabrication d'hydrogène. Il est présenté parfois comme l'inventeur du dirigeable du fait d'un projet avorté par manque de moyen qu'il proposa à l'Académie des sciences. Ce projet concernait un ballon elliptique d'environ 80 mètres et d'une capacité de 1700 mètres cubes dont la nacelle était prévue pour flotter sur l'eau. Le ballon devait être mû par trois propulseurs exigeant la force de 80 hommes.
[modifier] Bibliographie
- Mémoire Sur l’équilibre des Machines aérostatiques, sur les différens moyens de les faire monter et descendre, et spécialement sur celui d’exécuter ces manœuvres, sans jeter de lest, et sans perdre d’air inflammable, en ménageant dans le ballon une capacité particulière destinée à renfermer de l’air atmosphérique.
[modifier] Source
- Histoire de la Révolution française de Jules Michelet