Jean Henri Hassenfratz
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Jean Henri Hassenfratz 1755-1827
Né à Paris, le 20 décembre 1755, mort à Paris, le 26 février 1827.
[modifier] Avant la Révolution
Autodidacte (il fut d'abord charpentier), Jean Henri Hassenfratz se passionne pour la chimie et parvient à se faire admettre dans le laboratoire d'Antoine Lavoisier.
[modifier] Sous la Révolution
Il s'enthousiasma pour les idées révolutionnaires. À la Révolution, il s'engagea à fond dans l'agitation.
A partir de janvier 1792, il fut membre de la société patriotique du Luxembourg, créée par Jean-Nicolas Pache, avec Gaspard Monge.
Il devint membre de la Commune de Paris, le 10 août 1792. Ministre de la Guerre, Jean Nicolas Pache le nomme directeur de l'administration du matériel au ministère de la Guerre.
Le 31 mai 1793, c'est Jean Henri Hassenfratz qui demande la tête des Girondins.
Il échappe aux poursuites après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
On le vit à la tête du faubourg Saint-Marceau le 1er prairial an III (20 mai 1795). Il obtint sa libération grâce à la loi votée par la Convention à sa séparation (1795).
Assagi, Hassenfratz reparaît le 25 octobre 1795), 4 brumaire an III, mais se consacre désormais à son enseignement de physique et de chimie à l'École des Mines et à l' École Polytechnique.
Il enseigna jusqu'au retour des Bourbons.
- Sources : Histoire et dictionnaire de la Révolution française de Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro
[modifier] Bibliographie
- L'étonnant parcours du républicain Jean-Henri Hassenfratz (1755-1827), Emmanuel Grison, Collection Histoire et Sociétés, 1996, ISBN 2-911762-04-5.
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premier titulaire | Chaire de physique n⁰1 de l'École polytechnique | Alexis Thérèse Petit |