Jean-Louis Nicot
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Jean-Louis Nicot est un général français accusé d'avoir joué un petit rôle dans le putsch d'Alger.
[modifier] Biographie
Né le 14 février 1911 à Paris, mort le 29 août 2004 à Paris, était un militaire français.
Passé par l'École miltaire de Saint-Cyr, il s'était orienté vers l'armée de l'air, dont il gravit tous les échelons jusqu'au grade de général de corps d'armée et à la fonction de major général (numéro deux) de l'armée de l'air, grade et fonction qu'il occupait lorsque survint le putsch d'Alger (23 avril 1961) dans lequel il fut impliqué, quoique de façon subalterne, pour avoir retardé la transmission de certains ordres lors de la contre-offensive gouvernementale, et pour avoir aidé le transfert clandestin en Algérie des généraux Challe et Zeller.
Le général Nicot fut traduit devant le Haut tribunal militaire, devant lequel il déposa le 19 juin 1961. Il répondait du crime « d'intelligence avec les chefs d'un mouvement insurrectionnel ». Il fut condamné à douze ans de détention criminelle (l'accusation ayant réclamé une peine de vingt ans).
Il fut libéré en 1965. Il fut réintégré dans le cadre de réserve en novembre 1982, à la suite de l'adoption du projet de loi « relatif au règlement de certaines conséquences des événements d'Afrique du Nord » (visant à réhabiliter 800 officiers, 800 policiers et 400 administrateurs civils renvoyés de la fonction publique entre 1961 et 1963, sans compter les huit généraux putschistes chassés du cadre de réserve).
Le général Nicot avait totalisé 4 500 heures de vol durant sa carrière.
[modifier] Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur
- titulaire de dix citations, dont neuf à l'ordre de l'armée
- titulaire de la Distinguished Flying Cross britannique