New Immissions/Updates:
boundless - educate - edutalab - empatico - es-ebooks - es16 - fr16 - fsfiles - hesperian - solidaria - wikipediaforschools
- wikipediaforschoolses - wikipediaforschoolsfr - wikipediaforschoolspt - worldmap -

See also: Liber Liber - Libro Parlato - Liber Musica  - Manuzio -  Liber Liber ISO Files - Alphabetical Order - Multivolume ZIP Complete Archive - PDF Files - OGG Music Files -

PROJECT GUTENBERG HTML: Volume I - Volume II - Volume III - Volume IV - Volume V - Volume VI - Volume VII - Volume VIII - Volume IX

Ascolta ""Volevo solo fare un audiolibro"" su Spreaker.
CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Jean Antoine Nollet - Wikipédia

Jean Antoine Nollet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'abbé Nollet
L'abbé Nollet

Jean Antoine Nollet, dit l'abbé Nollet, physicien, né en 1700 à Pimprez dans le Noyonnais, mort en 1770. Il fut associé aux travaux de Du Fay et de Réaumur. Nollet a beaucoup contribué à répandre en France le goût et l'étude de la physique par des expositions claires et attrayantes. Il s'était surtout occupé de l'électricité : il conçut les premiers électroscopes, fit connaître en France la bouteille de Leyde (dont il réalisa une version «sèche»), et pressentit dans les feux de Saint-Elme et la foudre l'action de l'électricité.

[modifier] Biographie

Jean-Antoine Nollet, né en 1700, était le fils d'humbles cultivateurs de la région de Compiègne. Elève remarqué au collège de Beauvais, il allait pour payer ses études de théologie à Paris entrer comme précepteur chez Tait-bout, greffier à l'Hôtel de Ville ; c'est là que, s'intéressant à l'émaillage à la lampe, il réussit à monter un petit laboratoire. Sa dextérité manuelle le fit remarquer par le comte de Clermont, qui, entiché de sciences, le fit entrer en 1728 dans sa Société des Arts, groupement assez curieux qui voulait réunir à la fois les Lettres, les Sciences et les Arts Mécaniques, et où Nollet rencontra, entre autres, un jeune mathématicien prodige du nom de Alexis Claude Clairaut, mais aussi La Condamine ou les grands horlogers Le Roy, J.-Ph. Rameau et enfin Fontenelle. Son ascension dans le monde savant du XVIIIe siècle nous est relatée par Torlais.

De 1730 à 1732 il allait être associé aux recherches du surintendant du Fay, spécialiste de l'électricité, l'un des deux plus grands électriciens du début du XVIIIe siècle (avec l'anglais Gray). Dufay proposa à Nollet de l'accompagner en Angleterre et ce dernier put, comme il le dit lui-même, prendre une connaissance plus exacte et plus certaine de la méthode, des procédés et des instruments de la Science Expérimentale.

A Londres il rencontra Désaguliers, fils d'un pasteur émigré de La Rochelle, qui était devenu le démonstrateur de Newton à la Royal Society, dirigeant les fameuses expériences sur la lumière et les couleurs. Rencontre étonnante, nous dit Jean Torlais, car les deux personnages étaient aussi dissemblables que possible. L'un était de haute taille, l'autre large et massif. L'un était abbé, l'autre pasteur. L'un était tout dévoué au trône et à l'autel. L'autre avait d'assez fortes raisons de leur en vouloir. L'un était cartésien, l'autre newtonien. Ils n'avaient en commun que leurs débuts difficiles et leur actuelle passion pour la physique expérimentale. Nollet a démonté des machines et mis à profit sa curiosité. Il a vu immédiatement qu'il y avait des perfectionnements à apporter, des inconvénients à éviter. Desaguliers avait déjà une longue pratique de cet enseignement si nouveau. Nollet en a bénéficié et, au reste, a été très apprécié à Londres, le couronnement de son voyage ayant été son élection à la Royal Society.

Entre temps il se vit confier, en 1733, la direction du laboratoire de Réaumur. Il fallait des mains habiles pour exécuter les projets de ce dernier, réaliser les expériences souvent compliquées qu'il imaginait et bâtir les instruments nécessaires ; cette mission, c'est Nollet qui l'a remplie pendant bien des années, améliorant notamment le thermomètre : c'est lui qui eut l'idée du calibrage des tubes et choisit la glace fondante comme point fixe.

Deux ans plus tard, Nollet partait pour la Hollande, où il rencontra Pieter van Musschenbroek, Willem Jacob 's Gravesande et Allamand. Les relations qu'il eut avec eux, prolongées par une correspondance suivie, devaient avoir une répercussion énorme sur l'avenir de la Science Expérimentale en France.

L'abbé Nollet avait ouvert dès 1735 à Paris un cours de physique expérimentale dont le succès fut prodigieux et dont les auditeurs furent des personnes de tout âge, de tout sexe et de toutes conditions. Il faut dire que, comme l'écrivit récemment Bernard Maitte, un public relativement nombreux pour l'époque a reçu une bonne éducation d'un clergé intelligent.

Il fallait rompre avec la routine, faire du nouveau en pédagogie. En mars 1738, Nollet fait paraître l'ouvrage intitulé Programme ou Idée Générale d'un Cours de Physique Expérimentale avec un catalogue raisonné des instruments qui servent aux expériences. Il a beaucoup réfléchi avant d'entreprendre ce travail. Pour lui, la physique expérimentale n'est pas "un vain assemblage de raisonnements non fondés ou de systèmes chimériques". Les conjonctures sont mises au rang secondaire. Mais il a beaucoup lu et voyagé. Il s'est aperçu qu'un grand nombre d'instruments est nécessaire. Il sait d'autre part que les ouvriers n'ont pas l'habitude de les construire, du fait même que leur usage dans les collèges est assez restreint. Les acquérir de l'étranger ? Mais quelle fortune y suffirait ? Les obtenir aux frais de l'Etat ? Mais l'abbé a-t-il le pouvoir nécessaire pour hasarder pareille demande ? Le p]us simple et le plus sûr était de compter sur lui-même. Mettant à profit, une fois encore, sa dextérité naturelle, cultivée depuis l'enfance, il a pris la lime et le ciseau, a formé et instruit des ouvriers, a aussi intéressé la curiosité de plusieurs seigneurs qui ont placé ses oeuvres dans leurs cabinets ; il a levé une espèce de contribution volontaire. Il a été jusqu'à fabriquer deux ou trois instruments d'une même espèce, afin qu'il lui en reste un. Ainsi, à force de travail, et ne ménageant point sa peine, l'abbé a vaincu ces premières difficultés et il peut être fier de dire qu'à Paris, désormais, il y a un laboratoire où l'on construit tout ce qui est nécessaire aux expériences de physique. Mais aurait-il l'approbation du public ? Car il ne veut pas faire de ces exercices un spectacle de pur amusement, à la manière de ses devanciers.

La physique expérimentale, du fait qu'elle est plus certaine, est plus intéressante ; mais elle ne doit être sous la dépendance d'aucune philosophie. Nollet précise nettement son attitude : il ne veut pas être esclave de l'autorité, affecté d'être newtonien à Paris et cartésien à Londres. Non, il enseigne une physique établie seulement sur des faits suffisamment constatés et solidement établis. Il écarte systématiquement les questions métaphysiques. Sa méthode consiste à choisir dans chaque matière ce qu'il y a de nouveau, ce qui est le plus propre d'être démontré par des expériences, puis à exposer l'état de la question et y ramener tout ce qui peut s'y rapporter dans les arts et les machines. Ainsi les principes abstraits sont mieux assimilés parce qu'entrecoupés d'expériences. Nollet, dont l'habileté manuelle est prodigieuse, a pris l'habitude d'opérer en parlant, et même d'employer moins les paroles que l'exposition des faits, s'efforçant d'utiliser au minimum l'algèbre et la géométrie.

Le 24 avril 1739, l'Académie des Sciences propose au roi la nomination de l'abbé Nollet (il avait 39 ans...) comme adjoint-mécanicien à la place de Buffon, devenu adjoint-botaniste. Puis il sera appelé à la cour de Turin pour y faire un cours de physique expérimentale. En 1741, l'Académie de Bordeaux, avec Montesquieu à sa tête, décide d'acheter un cabinet de physique complet et de demander à l'abbé Nollet d'abord de présider à la construction des instruments, ensuite, dans une série de leçons publiques, d'exposer leur fonctionnement et, par des preuves de fait, de mettre à la portée des amateurs de toutes conditions les données des principes de la Physique. Bordeaux est à l'avant-garde du progrès et ce cours de physique expérimentale paraît bien avoir été un des premiers du genre faits en province.

Les huit premières Leçons de Physique expérimentale paraissent en 1743 en deux volumes chez Durand et les quatre volumes suivants ont connu sept réimpressions. Ils constituent le développement du Programme. C'est dans ce livre qu'il va, le premier semble-t-il, associer le Tonnerre et l'Electricité, et de fait, à la mort de Dufay, Nollet se trouve être en France l'homme le plus qualifié pour prendre en main la direction des recherches sur l'électricité ; c'est sous l'impulsion de l'abbé Nollet, représentant des physiciens français, allemands et anglais, que l'enseignement de la physique expérimentale a pris un caractère véritablement international, l'Europe s'opposant à l'Amérique, l'école de Paris à celle de Philadelphie. Nollet, qui, en outre, avait découvert l'osmose en 1748, se heurtera d'abord à Dalibard, puis à Benjamin Franklin sur la théorie de l'électricité et surtout sur la paternité de la découverte de l'origine électrique de la foudre.

La leçon inaugurale de l'abbé Nollet, le mardi 15 mai 1753, lors de l'ouverture de la chaire de physique expérimentale au collège de Navarre, marque le triomphe de cette science. Dans l'amphithéâtre spécialement construit pour le nouveau cours et où plus de 600 personnes peuvent prendre place, Nollet précise solennellement l'objet de cette physique qui est de connaître les phénomènes de la nature et d'en montrer les causes ; il met en lumière la discipline qu'elle entraîne de ne se rendre qu'à l'évidence ; il affirme la nécessité d'être polyglotte, la physique étant devenue internationale, mais propose, démontre et commente en français : dorénavant les exercices de physique expérimentale se feront dans cette langue, et non plus en latin.

Non seulement Nollet avait fait de la physique expérimentale « un plaisir d'amateurs et un divertissement à la mode », mais encore le goût des expériences était passé des académies dans l'Université, et la province ne voulait plus être en retard sur la capitale. Jésuites et Pères de l'Oratoire, Pères de la doctrine chrétienne, Pères de Saint Lazare, aux environs de 1743, instituaient des cours de physique dans leurs écoles. Nollet signale dans sa préface que l'Université de Reims possède une collection importante d'instruments ; qu'à Montbéliard il y a un cours supplémentaire de physique, à Marseille une salle de machines et la soutenance de thèses de physique, à Bordeaux enfin une école de physique. Pont-à-Mousson en 1759, Caen en 1762, Draguignan en 1765 auront dans leurs collèges une chaire de physique expérimentale. On vendra à la Sorbonne des cahiers de cours avec des figures de démonstrations expérimentales.

Nollet, nommé à la place de Réaumur à l'Académie des sciences en 1757, Académie qu'il va bientôt présider, à partir de 1758, aura le titre et la fonction de maître de physique des Enfants de France, ce qui aura pour effet d'installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France.

Elle faisait également partie maintenant du programme des Ecoles d'artillerie et de l'École royale du génie de Mézières où Nollet, professeur prestigieux, après avoir eu Lavoisier pour élève, aura Gaspard Monge pour aide de physique, puis pour successeur. Ainsi le XVIIIe siècle aura vu naître un personnage nouveau, ancêtre de l'ingénieur moderne, un technicien sachant appliquer les mathématiques aux problèmes de son art et possédant une formation scientifique qui bientôt sera au service de l'Etat. La Révolution tirera ensuite parti de cette tendance en créant des écoles où l'enseignement scientifique veut correspondre aux besoins d'une structure économique en cours de pré-industrialisation : Conservatoire des Arts et Métiers, Ecole Centrale des Travaux Publics (qui deviendra ensuite l'Ecole Polytechnique), Collège de France (ex Collège Royal) et Muséum d'Histoire Naturelle (ex Jardin du Roi).

L'abbé Nollet publiera encore en 1770 L'Art des Expériences, trois volumes qui constituent sa dernière œuvre, dans laquelle il décrit avec précision et minutie la façon de fabriquer les instruments. Il vulgarise le travail du bois, des métaux, du verre, décrivant les outils nécessaires, la manière de s'en servir, donnant les moyens de préparer les couleurs, les vernis, les ornements.

Ainsi il va, avec sa méthode admirable, qui est de ne rien laisser dans le vague et de n'oublier aucune opération qui pourrait embarrasser l'amateur, pouvoir être considéré comme un précurseur de l'enseignement technique, en ce XVIIIe siècle qui a été celui des bons ouvriers. Mort le 4 avril 1770 à 70 ans, il aura pour successeur au collège de Navarre Mathurin Jacques Brisson, neveu de la belle-soeur de Réaumur, dont il sera le démonstrateur. Excellent pédagogue, Brisson héritera en outre des appareils de Nollet, qu'il revendra à Boulongne en 1792 ; le cabinet sera saisi à la Révolution et sera transporté en 1799 au C.N.A.M. (Conservatoire National des Arts et Métiers) où il est encore, à côté de celui de Charles, qui fut, après Nollet, le vulgarisateur le plus prestigieux de la fin du XVIIe siècle, le calcul intervenant maintenant beaucoup plus souvent dans les expériences qu'au milieu du siècle (on citait comme un modèle le fameux billard de marbre du "citoyen Charles", rare assemblage de choses remarquables qui permettait à son propriétaire de proposer à ses amis des problèmes de mécanique et de balistique qu'ils résolvaient en commun).

[modifier] Bibliographie

  • Jean Torlais - « Un physicien au siècle des Lumières, l'abbé Nollet : 1700-1770 » (1954, rééd. 1987), éd. Jonas

[modifier] Quelques liens

[1] : quelques ouvrages de Nollet numérisés, ainsi que quelques renvois au CNUM

[2] : objets conservés à l'Ecole Polytechnique

[3] : quelques appareils d'électrostatique

[4] : le musée Stewart et sa collection

[5] : instuments scientifiques anciens

[6] : musée Sigaud de la Fond au lycée Alain Fournier de Bourges

Autres langues

Static Wikipedia (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia February 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu