Jean Merrien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Jean Merrien, alias René Madec, ou encore Christophe Paulin, de son vrai nom René de la Poix de Fréminville (3 juin 1905 - 7 juin 1972, Fribourg (Suisse)).
- Remarque : l'un de ses pseudonymes est le nom d'un autre René Madec (1736-1794), nabab du Grand Moghol.
Sommaire |
[modifier] Origine
Il est le fils de Charles de la Poix de Fréminville, ingénieur, et de Rachel Sylvestre de Sacy. Homme de lettres, doué pour l'écriture. Il devient familier du monde de la mer et de la pêche au Pouldu, dans la famille de sa mère. Il effectue son service militaire dans la marine.
[modifier] L'avant-guerre
Il se marie avec Françoise Hannebicque, de cette union naitra Hervé de la Poix de Fréminville en 1931. Durant la Seconde Guerre mondiale il rencontre Gisèle Verschuere à Cherbourg. Ils s'installent à Rennes, et créent la Librairie de Bretagne. Cette librairie sera détruite par des bombardements.
[modifier] La Seconde Guerre mondiale
En octobre 1940, il est le deuxième rédacteur en chef de L'Heure Bretonne (après Morvan Lebesque) jusqu'en décembre 1940, le journal collaborationniste et antisémite du PNB, le Parti national breton tenu alors par Olier Mordrel. Il est remplacé par Jos Jaffré, lors de l'éviction d'Olier Mordrel du Parti National Breton.
Il écrit dans ce journal dans les numéros de novembre à décembre 1940 :
- "notre ennemie, c'est la France, ce n'est pas les Français..." "Quand la France aura reconnu notre liberté, nous aurons avec elle les meilleures relations, nos commerces se complèteront et nous conserverons les amitiés que nous avons nouées au hasard des casernes ou des camps" (3 novembre 1940)
- "Nous ne pouvons pas être traitres envers la France car nous ne connaissons pas la France comme notre patrie naturelle. nous sommes Bretons. Depuis un certain temps, la Bretagne est officiellement incluse dans la France mais elle n'est pas une partie de la france, elle est la Bretagne" (17 décembre 1940)
- "D'ailleurs, nous ne voulons faire à la France aucun mal. Mais que d'abord, elle renonce à faire chez nous, la loi abusivement". (17 décembre 1940)
Il est membre en 1941 de l'Institut celtique.
[modifier] L'écrivain
Il rejoint en 1948 Nantes, puis en 1964 rejoint la Suisse. Historien, il a laissé des ouvrages importants sur la vie des marins, les corsaires, les navigateurs solitaires. Plaisancier, avec des architectes navals, il a créé la série des 'diables', bateaux à double quille.
[modifier] Publications
- A part ses premiers ouvrages, La Mort jeune (1938) et Abandons de postes (1939), Bord à bord (Prix populiste 1944) et Le Refus (1946), l'aventure maritime est le thème de ses romans tels L'Homme de la mer (Grand Prix de la mer 1948), Les Mémoires d'un yacht (1953) ou Valérie de la mer (1960).
- Il est également le savant historien de la « course » (Tels étaient corsaires et flibustiers, 1957) et des marins (Christophe Colomb, 1955 ; Les Grands Drames de la mer, 1961 ; Le Légendaire de la mer, 1969 ; Vie quotidienne des ramis au temps du Roi Soleil, 1964, etc.)
- Il a utilisé dans ses livres son expérience de la navigation (qu'il a pratiquée sur son propre bateau depuis l'âge de douze ans et dans la Marine de guerre) - citons entre autres : Dictionnaire de la mer (1960), Petits Ports de Corse (1960), Ma Petite Voile en 60 leçons (1965), Naissance et vie du bateau (1965).
- Sous le pseudonyme de René Madec, il a publié des romans policiers dont l'abbé Garrec est le meneur de jeu .
- Sous celui de Christophe Paulin, il a écrit des « policiers marins ».
Son œuvre compte aussi de nombreux livres pour la jeunesse. Au total plus de 80 ouvrages. Il a consacré son dernier ouvrage à son ancêtre, Un certain chevalier de Freminville, 1970.
Portail maritime – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le monde maritime. |