Justine Lévy

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Justine Lévy (née le 27 septembre 1974 en France) est une femme de lettres française.

Justine Levy au Salon du livre de Paris Porte de Versailles en 2001

Sommaire

1 Biographie
2 Écriture
3 Citations
4 Bibliographie
5 Liens externes

[modifier] Biographie

Elle naît le 27 septembre 1974 du philosophe, intellectuel et écrivain Bernard-Henri Lévy, et d'une mère mannequin catholique, Isabelle Doutreluigne, première épouse de son père. Elle est élevée, avec son jeune frère, dans la tradition des croyances juives. Justine Lévy n'est pas pratiquante mais son éducation et sa vie sont baignées de la religion et de la culture juives. Elle se sent juive et « croit à la survie du peuple juif à travers les âges... aux dix commandements... être juif c'est une éducation à briser les idoles, ces idoles modernes que sont la race, le sang. »

Elle poursuit des études de philosophie à la faculté de Paris puis travaille pendant neuf ans comme lectrice chez Calmann-Lévy puis aux éditions Pauvert. Elle vit dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris où elle travaille comme éditrice pour une grande maison d'édition.

En 1995, elle épouse Raphaël Enthoven, le fils de l'éditeur Jean-Paul Enthoven, éditeur et meilleur ami de son père. Elle dit avoir été sévèrement affectée par les différends conjugaux chez ses parents, par ses rapports difficiles avec une mère fantasque - " à l'ouest ", selon son expression -, et par l'absence de son père dans son enfance. Elle se décrit accro, intoxiquée aux médicaments psychotropes, aux amphétamines et drogues dures, et a été envoyée en désintoxication par son père.

En 2000 son mari et le mannequin Carla Bruni qui vit avec son beau-père Jean-Paul Enthoven tombent amoureux l'un de l'autre. Raphaël divorce et s'installe avec Carla, ce qui laisse Justine dans un état d'anéantissement profond dont elle se sort au bout de quelques années. Elle en profite pour écrire un livre autobiographique best seller sur cette épreuve : Rien de grave en 2004 qui lui vaut les éloges du monde de la littérature, des médias et du public

En 2004, elle enchaîne avec son premier roman autobiographique Le rendez-vous qui raconte ses rapports difficiles avec sa mère.

Elle vit depuis avec l'acteur et comique Patrick Mille (Chico avec Edouard Baer sur Canal+)

[modifier] Écriture

Pour son premier roman Le rendez-vous, elle traitait de ses rapports difficiles avec sa mère. Le rendez-vous sort en 1995 et obtient un succès mitigé. Il est néanmoins traduit en anglais et édité aux États-Unis en 1997 pour des revues.

Son deuxième roman Rien de grave publié chez Stock en 2004 raconte la peine d'une jeune femme que son mari quitte pour une autre. Ce récit est en réalité un parallèle à sa propre vie. Le succès est retentissant. Le livre est traduit en anglais et en allemand. Elle gagne plusieurs prix littéraires pour ce livre :

Prix Littéraire Le Vaudeville. Ce prix littéraire créé en 2004, à l'initiative de la brasserie Le Vaudeville, place de la Bourse, couronne un roman français (récit, recueil de nouvelles) qui fait preuve d'esprit. Il est attribué par un jury composé de « douze journalistes représentant les multiples facettes de la presse nationale ».
Grand Prix Littéraire de l'Héroïne Marie France. Ce prix littéraire créé en 2004 est composé d'un jury de personnalités ainsi que de lectrices et de journalistes du mensuel Marie France.

Dernièrement, le roman de Justine Lévy Rien de grave a été édité aux États-Unis en octobre 2005. L'accueil est tel que selon Kirkus Reviews ce livre est un « événement ». Pour son lancement, Justine Lévy a été présentée à la société littéraire de la ville de New York et accueillie par Diane von Furstenberg lors d'une réception. De plus, elle a été interviewée à la télévision Américaine lors d'une émission réputée, le Charlie Rose show.

Justine Lévy travaille actuellement à son troisième roman.

[modifier] Citations

« Chaque histoire est le brouillon de la prochaine. »
« Je n'ai jamais bu de pastis de ma vie. J'ai été droguée jusqu'aux yeux, j'ai ingurgité sans mollir les plus effroyables saloperies accessibles à un être humain de la fin du XXe siècle, mais voilà j'ai des principes, je n'ai jamais touché à l'alcool. »
« Je me suis sentie comme une chenille recalée à l'examen papillon… »
« Je suis venue en jean à l'enterrement de ma grand-mère. Je ne pensais pas que ça les choquerait à ce point… »
« Rien ne me semble plus faux-cul qu'une belle photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu'elle promet… »