Légifrance
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Légifrance est le site Web officiel du Gouvernement français pour la publication des textes légaux et la diffusion des décisions juridiques de droit français. Toutefois, les documents diffusés sur Legifrance ne sont pas des originaux ou des copies faisant foi.
Site gratuit et libre, sous-titré : Le service public de la diffusion du droit, le site est relativement complet.
Cependant, en cas de contrariété, il faut se retourner sur la version papier sauf dans certains cas très spécifiques[1].
Une nouvelle version du site Légifrance serait prévue « à l’horizon 2008 »[2].
Sommaire |
[modifier] Historique
Édité par le Secrétariat général du gouvernement français, il a été instauré par le décret du 7 août 2002 relatif au service public de la diffusion du droit par l'internet[3].
[modifier] Contenu
Le contenu du site est défini dans les articles 1 et 2 du décret n° 2002-1064 du 7 août 2002
- Article 1 : contenu du site
- Article 2 : organisation du site
Il est créé un site dénommé Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr), placé sous la responsabilité du secrétaire général du Gouvernement et exploité par la Direction des Journaux officiels.
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[modifier] Critiques
Le site Légifrance, bien que pouvant représenter une avancée importante dans l'internet juridique, fait aussi l'objet de nombreuses critiques vis-à-vis de certains problèmes ou fonctionnalités techniques qui en rendent l'utilisation difficile ou impossible, tant pour des spécialistes que pour des citoyens qui y feraient une première recherche juridique[4]. Les principaux problèmes peuvent être ainsi listés [5] :
- l’ergonomie du formulaire de recherche et des listes de résultats pourrait être grandement améliorée, notamment par la mémorisation des requêtes et des résultats et l’introduction de l’opérateur de proximité
- il faut ouvrir une session pour aller consulter légifrance, et cette session expire très rapidement. On regarde un livre, un autre site web, la session a expiré et il faut donc refaire toute la procédure de recherche
- liées à l’existence des sessions, les adresses web devraient être statiques et ne pas requérir l’existence d’une session valide. On est obligé à chaque fois d’aller tout en bas de la page web, de cliquer sur un lien pour enfin afficher puis copier le lien profond stable
- améliorer la recherche sur le titrage des arrêts et sa rapidité de mise en ligne
- demande de liens hypertextes entre les articles de Codes
- limiter le téléchargement par des licences ne va t’il pas à l’encontre des objectifs de service public ?
- Legifrance ferait mal son travail, pourquoi alors ne pas lui laisser la seule coordination de la production et confier la diffusion des données à des associations et sites individuels ?
- les tarifs des licences Legifrance seraient trop chers pour des associations ou des particuliers
- si la licence gratuite (voir infra) ne permet pas de télécharger une base entière, comment peut on respecter l’obligation de fiabilité imposée au licencié ?
[modifier] Points positifs
- historiquement [6], Legifrance permet de rechercher, consulter et imprimer gratuitement des données juridiques brutes numérisées encore payantes il y a peu (date de naissance réelle de Legifrance : février 1998)
- les comparaisons de Legifrance avec ses équivalents nationaux en Europe sont à son avantage, Belgique et Espagne (plus UE et Suisse) exceptés
- il existe une licence Legifrance gratuite : art. 1 b du contrat de licence de réutilisation des données Legifrance : « Licence sans coût de mise à disposition : L’autorisation porte sur toutes données relevant des bases susmentionnées, à la double condition que, d’une part, le licencié se chargera de les télécharger lui-même, sans utiliser de robot, et que, d’autre part, ces téléchargements ne porteront en aucun cas sur la totalité d’un ensemble de données. » [7]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Stéphane Cottin, 30 juin 2004, Décret d’application sur le JO électronique in ServiceDoc Info, blog juridique
- ↑ Message du webmaster de Légifrance sur un article critiquant son fonctionnement
- ↑ Décret du 7 août 2002 à l'origine de Légifrance
- ↑ « Légifrance, trop cher » sur Bloghorrée, mais aussi le Professeur Rolin : « Sur quelques améliorations –simples – à apporter à la consultation des arrêts sur Legifrance », « Legifrance : les ratés de la mise à jour de la base Jade », « Dysfonctionnements de Legifrance : quelle information et quels moyens de contrôle pour les usagers ? », « Sur quelques propositions concrètes et peu onéreuses et désormais urgentes d’amélioration de Legifrance »
- ↑ E. Barthe : « Legifrance : critique et défense » in Precisement.org, Un blog pour l'information juridique.
- ↑ Historique de la documentation juridique "électronique", sur ServiceDoc.info
- ↑ E. Barthe : La licence gratuite Legifrance ou Comment "pomper" Legifrance largement et en toute légalité ; S. Cottin : Deux réponses ministérielles sur le nouveau rôle des Journaux officiels - Où il est question de licences "gratuites" sur legifrance ?
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- http://www.legifrance.gouv.fr : ledit site
- Décret n° 2002-1064 du 7 août 2002 relatif au service public de la diffusion du droit par l'internet
- les billets de Stéphane Cottin sur Legifrance et le SPDDI ServiceDoc.info, notamment Historique de la documentation juridique "électronique"
- plusieurs articles sur Precisement.org : Le JO incomplet sur Legifrance entre 1990 et 1993, Juridice : la base publique venant remplacer Juris-Data est bloquée, Legifrance II : L’héritage, Legifrance : critique et défense, Legifrance III : pas de révolution, pas de nouvelles bases, mais de nettes améliorations, Trouver des textes du JO au format image PDF sur Legifrance, Publié au JO, mais pas en ligne ... et sur le site de l'association Juriconnexion Legifrance II : l’anonymisation est entrée en application
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