L'Échelle de Jacob

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L'Échelle de Jacob (Jacob's Ladder) est un film américain réalisé par Adrian Lyne, et sorti en 1990

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche Technique
3 Acteurs
4 Commentaire
5 Voir aussi

[modifier] Synopsis

Jacob Singer, un employé des postes new-yorkaises, est assailli par de nombreux cauchemars durant ses journées. Il voit des hommes aux visages déformés et se retrouve dans des lieux qu'il ne connaît pas. Jacob est victime des flashbacks incessants de son premier mariage, de la mort de son fils et de son service au Vietnam. Jour après jour, Jacob s'enfonce dans la folie en essayant de comprendre ce qui lui arrive avec l'aide de Jezzie, son amie.

[modifier] Fiche Technique

Réalisateur : Adrian Lyne
Scénariste : Bruce Joel Rubin
Producteur : Alan Marshall
Compositeur : Maurice Jarre
Directeur de la photographie: Jeffrey L. Kimball
Monteur: Tom Rolf
Chef décorateur: Brian Morris
Producteur exécutif: Mario Kassar, Andrew G. Vajna
Producteur associé: Bruce Joel Rubin
Production : Carolco Pictures, USA

[modifier] Acteurs

Tim Robbins : Jacob Singer
Elizabeth Peña : Jezebel
Danny Aiello : Louis
Matt Craven : Michael
Pruitt Taylor Vince : Paul
Jason Alexander : Geary
Patricia Kalember : Sarah
Eriq La Salle : Frank
Ving Rhames : George
Brian Tarantina : Doug
Anthony Alessandro : Rod
Brent Hinkley : Jerry:
S. Epatha Merkerson : Elsa
Lewis Black : Le docteur de Jacob
Suzanne Sheperd : Réceptionniste à l'hôpital
Macaulay Culkin : Gabe (non crédité)

[modifier] Commentaire

Bien que considéré comme le meilleur film de Adrian Lyne, L'Échelle de Jacob est aussi l'un des rares échecs commerciaux du réalisateur

Il est important d'ajouter que ce film n’est ni plus ni moins que l’œuvre qui a inspiré toute la saga Silent Hill. (à noter que la station de métro que l’on explore dans Silent Hill 3 est un hommage au film, car elle a exactement la même architecture, et porte le même nom que dans le film, à savoir Bergen Street). Il n’y a qu’à voir les scènes oú Jacob se retrouve plongé dans un enfer grillagé et insalubre peuplé d’êtres sans cesse pris de spasmes pour s’en rendre compte. Cependant pas d’inquiétude, le film ne fait pas dans la surenchère de gore. Tel un bon livre de Lovecraft ou d’Edgar Allan Poe, l’horreur se fait rampante et parfois à peine visible, mais on sait qu’elle est présente, prête à nous surprendre... Et de la surprise, il y en a dans ce film... Plus Jacob se rapproche de sa quête de vérité, et plus ses visions se font violentes, comme si une force extérieure voulait l’empêcher de savoir... La scène finale vaut à elle seule de voir le film, car je peux vous le dire tout de go : Vous vous attendez à tout, sauf à ça.

L'échelle de Jacob lança la mode des films à twist final, genre de films où le rebondissement majeur se situe à la fin ou à vers la dernière partie du film, ce dernier nécessitant alors un nouveau visionnage pour une totale compréhension. Pourtant, ce sont des films comme Usual Suspects ou Sixième Sens qui ont popularisé le genre.

Le film est classé dans la liste des 10 films les plus effrayants de tout les temps par de nombreux sites web, il aussi figure à la 178eme place des meilleurs thrillers de tout les temps.