Lac Saint-Jean
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Administration | |
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Pays | Canada |
Province | {{{province}}} |
District forestier | {{{district forestier}}} |
Statut | {{{statut}}} |
Géographie | |
Type | Naturel |
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Bioclimat | {{{bioclimat}}} |
Superficie | 1 041 km² |
Longueur | Expression error: Unrecognised punctuation character "{" |
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Altitude | m |
Profondeur | |
Volume | Expression error: Unrecognised punctuation character "{" |
Hydrographie | |
Bassin versant | {{{bassin}}} km² |
Alimentation | |
Émissaire(s) | Rivière Saguenay |
Durée de rétention | {{{durée de rétention}}} |
Nombre d'îles | {{{nombre d'îles}}} |
Île(s) principale(s) | {{{îles principales}}} |
Peuplement piscicole | {{{peuplement piscicole}}} |
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Le lac Saint-Jean impressionne par son immensité. Son caractère grandiose lui donne l'aspect d'une mer intérieure. Entouré de massifs montagneux et ceinturé par des terres agricoles fertiles, ce plan d'eau présente un milieu de vie où la nature se marie harmonieusement aux éléments humains.
NOTE : La région s'écrit Lac-Saint-Jean alors que l'étendue d'eau s'écrit lac Saint-Jean. La nuance de la ponctuation est subtile mais importante.
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[modifier] Géographie / Hydrologie
À l'exception des grands réservoirs hydroélectriques, le lac Saint-Jean est le 3e plus grand lac du Québec (43,8 km par 24 km ou 1 041 km carrés) après le lac Mistassini et le lac à l'Eau Claire. À titre de comparaison, le lac Saint-Jean est aussi large que le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Tadoussac. Il était appelé Piékouagami (lac peu profond) par la nation amérindiennne montagnaise qui se rassemblaient sur ces berges pour y passer la saison chaude. Situé en amont de la rivière Saguenay, le lac Saint-Jean est alimenté par plusieurs bassins hydrographiques dont ceux de la rivière Péribonka (le plus important bassin en terme de débit), la rivière Ashuapmushuan, la rivière Petite-Péribonka, la rivière Mistassibi, la Mistassini, la rivière aux Rats, la rivière Ticouapé, la rivière Ouiatchouane, la rivière Couchepaganiche et la rivière Métabetchouane. Plusieurs de ces rivières prennent leur source dans le nord de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Durant la crue printanière, les variations du niveau des eaux du lac Saint-Jean sont importantes. Elle sont surtout influencées par le débit des principaux tributaires que sont les rivières Péribonka, Mistassini et Ashuapmushuan.
[modifier] Histoire
Après la dernière glaciation, la fonte des glaciers a provoqué l'apparition d'une vaste étendue d'eau appelée la mer de Laflamme connectée directement au fleuve Saint-Laurent. Les rives de cette mer d'eau salée se situaient au pied du mont Lac-Vert au sud, puis à Lamarche et Saint-Ludger-de-Milot au nord. Au fil du temps, les eaux se sont retirées pour former le lac que l'on connaît aujourd'hui. Plusieurs espèces de poissons et de plantes se sont adaptées à l'eau douce et sont encore présentes aujourd'hui dont la ouananiche ou saumon atlantique (Salmo salar), l'épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus), le poulamon atlantique (Microgadus tomcod), l'ammophile à ligule courte (Ammophila breveligulata), l'hudsonie tomenteuse (Hudsonia tomentosa) et les pois de mer (Lathyrus maritimus).
Dénommé Piékouagami par la nation des Porc-Épic qui habitait ses rives le lac était connu des francais en 1544 mais ne fut exploré par ses derniers que vers 1645 par l'explorateur missionnaire Jésuite Jean de Quen. Parti de Tadoussac en pays Montagnais il rejoignit le campement des Pors-Épics à l'embouchure de la rivière Métabéchouane.
La construction du barrage d'Isle-Maligne d'Alma par la compagnie Alcan a considérablement augmenté le niveau des eaux du lac en 1926. Plusieurs colons établis sur les berges comme par exemple ceux de l'ancienne municipalité de Jeanne d'Arc ont vu leurs terres et leur réserve d'eau potable réduite à néant. La municipalité de Péribonka a donc hérité de plusieurs colons qui ont dû dans certains cas traverser leur maison sur pilotis de l'autre côté de la rivière. Ces personnes ont tenté en vain des poursuites contre la compagnie Alcan dans le but de se faire dédommager financièrement. Cette historique fait l'objet d'une attention particulière au centre d'interprétation du parc national de la Pointe-Taillon situé au nord-est du lac Saint-Jean.
L'érosion des berges du lac Saint-Jean est un problème majeur. Entre 1950 et 1960, alors que les berges sont utilisées par une activité de villégiature en pleine expansion, Alcan décide d'entreprendre une première stabilisation pour en réduire l'érosion. On prélève donc du sable au fond du lac pour le redéposer sur les berges fortement érodées. À la fin des années 70, on les stabilise à nouveau en étendant du gravier recouvert de sable pour une meilleur protection. Cependant, l'utilisation intensive des plages à des fins récréatives rend de plus en plus impérative la nécessité de protéger davantage les berges. À partir de 1986, Alcan entreprend un vaste programme de stabilisation des berges. En dix ans, des travaux totalisant 52 millions de dollars seront effectués sur 107 km de berges. Cela représente près de 25% du total des 436 km de berges répertoriés autour du lac Saint-Jean, ses tributaires et la Grande Décharge.
[modifier] Aujourd'hui
Le lac Saint-Jean fascine par la beauté de ses paysages et la richesse de son environnement. Il constitue un milieu de vie marqué par la grande diversité des activités qu'on y pratique ainsi que par l'importance des ressources qu'on y puise. À l'image d'une planète, il exerce une force d'attraction imperceptible sur son entourage.
Au fil des ans, les résidences construites en bordure du lac Saint-Jean sont devenues de moins en moins accessibles aux personnes à revenu moyen. Le coût des résidences a grimpé en flèche. En 1983, la valeur globale des 4 300 propriétés riveraines était de 199 millions de dollars. En 1995, cette valeur atteignait les 278 millions. À chaque année, les plages et les campings autour du lac Saint-Jean accueillent des milliers de campeurs et de baigneurs pendant la saison estivale. Le plan d'eau se transforme alors en une véritable station balnéaire avec des eaux pouvant atteindre une température de 25 degrés Celcius durant les chaudes journées de l'été. Les adeptes de la baignade profitent d'une eau de très bonne qualité dans le lac Saint-Jean. En effet, la qualité bactériologique de ses eaux s'est grandement améliorée depuis 1977. Ainsi, parmi les onze plages situées dans la portion est du lac, le nombre de plages classées "excellentes" est passé de 45% en 1977 à 100% en 1992. Cette amélioration est due à une meilleure gestion des fumiers par les entreprises agricoles, à l'instauration d'usines de traitement des eaux dans plusieurs municipalités, à l'établissement d'une nouvelle règlementation quant au rejet de certaines substances toxiques (BPC et hydrocarbures) par les industries papetières et à l'arrêt complet du flottage du bois. Les eaux du lac Saint-Jean ne présentent donc aujourd'hui plus aucun signe de dégradation.
Le lac Saint-Jean est le cadre d'une des plus grandes compétitions de nage d'endurance au monde: La Traversée Internationale du Lac Saint-Jean. Cette compétition est considérée par certains comme l'Everest des nageurs en eau douce. Les nageurs des 4 coins du monde partent le samedi matin du quai municipal de Péribonka pour arriver dans l'après-midi après 32 kilomètres au quai municipal de Roberval. Le record de tous les temps a été réalisé en 2000 par le français Stéphane Lecat lors de la 46e traversée internationale. Il a réussi à parcourir la distance de 32 km en un temps de 6 heures 22 minutes et 48 secondes[1].
Au siècle dernier, un grand feu s'est propagé dans la forêt boréale dominant les pourtours du lac Saint-Jean. Cet incendie majeur a rasé presque complètement la forêt à partir de Saint-Félicien jusqu'aux frontières de Saint-Anne-de-Chicoutimi maintenant Chicoutimi-Nord. Les bleuets ou myrtilles ou airelle à feuilles étroites, premières espèces d'éricacées qui poussent après un feu au lac Saint-Jean, sont devenus dominants dans le paysage quelques années après l'incendie. Pendant plus d'un siècle, les bleuets ont donc été présents dans l'alimentation et dans l'environnement de la plupart des familles jeannoises. Cela a valu aux habitants du lac Saint-Jean d'être appelés familièrement "bleuets" par les personnes des autres régions du Québec. La municipalité de Dolbeau-Mistassini s'est d'ailleurs méritée le titre de Capitale Mondiale du Bleuet. À chaque année, au début du mois d'août, il s'y déroule un festival qui met à l'honneur ce délicieux petit fruit bleu. En regard de leurs propriétés anti-oxydantes exceptionnelles, les bleuets sont très prisés par la population mondiale. Plusieurs bleuetières privées ont été emmenagées sur le territoire ceinturant le lac. Les activités humaines en lien avec la culture des bleuets génèrent des retombées économiques importantes pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Il est possible d'effectuer le tour du lac Saint-Jean à vélo en empruntant la Véloroute des Bleuets, un parcours de 256 km.
[modifier] Municipalités du Lac Saint-Jean
La sous-région du lac Saint-Jean compte quatre villes de petite et moyenne envergure:
- Alma (fusion de St-Cœur-de-Marie, Isle-Maligne, Delisle et Alma)
- Dolbeau-Mistassini (fusion de St-Michel-de-Mistassini, St-Jean-de-Dolbeau et Ste-Marguerite-Marie)
- St-Félicien (fusion de St-Méthode et St-Félicien)
- Roberval
Elle compte également de nombreuses municipalités:
- Péribonka (Saint-Édouard-de-Péribonka)
- Saint-Augustin (St-Augustin-de-Dalmas)
- Sainte-Jeanne-d'Arc
- Saint-Ludger-de-Milot
- Sainte-Élizabeth-de-Proulx
- Notre-Dame-de-Lorette
- Saint-Eugène-Dargentenay
- Saint-Stanislas
- Albanel
- Normandin
- Girardville
- Saint-Thomas-Didyme
- Saint-Edmond-les-Plaines
- Saint-Prime
- Saint-François-de-Sales
- La Doré (Notre-Dame-de-la-Doré)
- Pointe-Bleue (Mashteuiatsh)
- St-Edwidge
- Val-Jalbert (village historique)
- Chambord
- Saint-André-du-Lac-Saint-Jean
- Métabetchouan–Lac-à-la-Croix (fusion de Saint-Jérôme-de-Métabetchouan et Lac-à-la-Croix)
- Lac-Bouchette
- Desbiens
- Saint-Gédéon (St-Gédéon-de-Grandmont)
- Hébertville
- Hébertville-Station
- Saint-Bruno
- Saint-Nazaire
- Lamarche (Notre-Dame-du-Rosaire)
- Labrecque (St-Léon)
- L'Ascension (L'Ascension-de-Notre-Seigneur)
- Saint-Henri-de-Taillon (La Pipe)
- Ste-Monique-de-Honfleur (Honfleur)
[modifier] Les Plages du Lac Saint-Jean
Voici la liste des différentes plages retrouvées sur les berges du lac:
- Vauvert
- Plage Belley
- Pointe-Taillon
- St-Gédéon
[modifier] Festivals et Évènements Annuels
- Festival du Bleuet de Dolbeau-Mistassini (début août)
- Les 10 Jours Western de Dolbeau-Mistassini (milieu juillet)
- Les Festivités de La Traversée Internationale du Lac Saint-Jean à Roberval (fin juillet)
- À l'Eau Péribonka (fin juillet)
- Festival de la Gourgane d'Albanel (début août)
- Festival du Camionneur de La Doré (fin juin)
- Festival du Cowboy de Chambord
- Festirame d'Alma (début juillet)
- Exposition Agricole de Saint-Félicien (début août)
- Drôle de Week-End d'Alma (mi-août)
- TamTam Macadam d'Alma (fin d'août, édition biennale, aux années impaires)
- Festival du Bûcheron de Notre-Dame-de-Lorette
- Les Fêtes Gourmandes d'Alma Secteur Delisle
- Festival des Contes et Légendes du Saguenay-Lac-Saint-Jean à Dolbeau-Mistassini
- Sacré Blues d'Alma (début septembre)