Le Cailar
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Le Cailar | |
Pays | France |
---|---|
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Canton | Rhôny-Vidourle |
Code INSEE | 30059 |
Code postal | 30740 |
Maire Mandat en cours |
Reine Bouvier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Petite-Camargue |
Latitude | 43° 40' 37" Nord |
Longitude | 04° 14' 12" Est |
Altitude | 0 m (mini) – 41 m (maxi) |
Superficie | 30,01 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 311 hab. (1999) |
Densité | 77 hab./km2 |
Le Cailar est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Le site d'habitation du Cailar est très ancien. Il s'y déroule actuellement des fouilles archéologiques mettant à jour de nombreux vestiges grecs ainsi que des vestiges celtiques, remarquables par leur singularité, datant du IIIe siècle avant JC. Il comporte également un autre site de fouilles, dit "des clochettes" où a été retrouvé du matériel préhistorique. Dans le passé, le village était plus proche des rives du Rhône (qui ont varié avec les siècles) et était quasiment au bord de la mer. Pour mémoire, il en est distant aujourd'hui d'une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau (la région s'est progressivement ensablée et le littoral a ainsi pris sur la mer...) Dans l'antiquité, il subira l'influence grecque et rhodienne jusqu'à devenir un petit comptoir, c'est à dire un port destiné à la pêche et aux échanges commerciaux qui comptera près de 5 000 habitants (contre 2300 aujourd'hui environ), d'où l'importance quantitative des vestiges retrouvés. Peuplé vers le III siècle avant J.C par les Volques Arécomiques, une tribu celtique germanique, il subira ensuite l'influence Latine. On n'y compte plus les bornes et traces de présence romaine et gallo-romaine dans cette région traversée à cette époque par la Via Domitia, une des principales voies romaines de circulation. Au moyen age, le village, proche de la célèbre abbaye de Psalmody et situé non loin de Saint-Gilles ( un des hauts lieux religieux de l'époque en France où est né le pape Clément IV) est sur une route régulièrement empruntée par les pèlerins qui se rendent à Saint Jacques de Compostelle. C'est donc un site notable dont on trouve la trace dans des documents du VIIe siècle (Viguerie d'Aigues-Mortes, diocèse de Nîmes, archiprêtré d'Aimargues). La région subira également à cette époque l'influence des Sarrazins qui y font des raids réguliers pendant plus de cent ans. Le château primitif, s'il a connu des attaques à ce moment là, est probablement détruit par Simon de Montfort en 1209 durant la croisade des albigeois qui voit les seigneurs du nord s'emparer des possessions de ceux du sud. Cette action signe le déclin de la Maison de Trencavel, dont dépend alors le comté de Nîmes. Celui-ci dépendra par la suite directement des rois de France capétiens. Le village est donc "en France" bien avant le reste de la région, qui dépend encore pendant plusieurs siècles de grands seigneurs influents tels les comtes de Provence. Après diverses péripéties, le fief passera au XVIe siècle, par le jeu des alliances, dans la famille des Baschy d’Aubais . A la révolution, il ne reste déjà que des traces du château féodal, qui était probablement situé à l'emplacement des arènes actuelles, sur le point culminant du village et qui fut détruit par le prince de Condé en 1628 durant les guerres de religion. Seul le nom de celui-ci (qui vient de castellus = château, transformé en Cailus, Cayla, Quila puis Cailar) en gardera le souvenir.. Après la grande guerre suivra une période de déclin relatif qui verra la population du village tomber à environ 1000 personnes dans les années 1960, notamment à cause des grandes crises viticoles, pour remonter depuis l'essor du tourisme de masse.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 – | Reine Bouvier | PS | |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1 109 | 1 158 | 1 222 | 1 412 | 1 929 | 2 311 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
Le village comporte encore une très belle église romane dont certaines parties datent du XI et XVII siècle (l'église St Etienne du Cailar a en effet été incendiée plusieurs fois, notamment pendant la guerre des camisards, en 1705 par le chef camisard "Catinat", puis reconstruite). Saint-Louis s'y est probablement recueilli en 1248 avant son départ vers le port d'Aigues-Mortes et la 7 e croisade. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques ainsi que les arènes pour jeux taurins (les "courses camarguaises" notamment), très typiques de la région. La marie est installée dans un bâtiment du XVIIIe siècle, ancienne caserne des dragons du Roi. Elle fut construite au début du XVIII, suite à la guerre des Camisards pour aider à "pacifier" la région. Le village s'est doté également d'une signalisation hors du commun, réalisée sous l'impulsion de la Fondation de France et conçue par le peintre François Boisrond, elle "signale" la présence des différents commerces du village.
Parmi les lieux à citer, à titre de curiosité, figurent une maisonnette propriété de la famille Baroncelli-Aubanel, qui fut, avec le Marquis Jacques de Baroncelli notamment, une des familles importantes de la petite Camargue. A l'extérieur du village, on trouve la Tour d'Anglas, ancienne tour d'octroi dans la direction de la mer, datant du XIV siècle qui est très bien restaurée. Elle doit son nom au comte François-Antoine de Boissy d'Anglas, noble d'origine protestante et figure de la révolution française. On note également la présence du mas "les Hourtès", ancienne propriété de Marie-Laure de Noailles, qui comporte de nombreux éléments décoratifs remarquables, dont, entre autres, une verrière réalisée par le sculpteur César et des tapisseries art and craft signées William Morris.
Outre les monuments, le site est particulièrement remarquable par sa situation exceptionnelle en petite Camargue et l'aspect préservé de ses alentours, partagés entre les prairies où paissent les taureaux et chevaux sauvages et les marécages à la flore et faune très diversifiée.C'est le village de la région qui comporte le plus d'élevages de taureaux de "course camarguaise", d'où son surnom de "capitale" de la petite Camargue. Au fil des ans, de nombreux cinéastes sont déjà venus profiter de ces multiples atouts...
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Le Cailar sur le site de l'Institut géographique national
- Le Cailar sur le site de l'Insee
- Le Cailar sur le site du Quid
- Localisation de Le Cailar sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Le Cailar sur Mapquest
Ecole intercommunale de musique de petite camargue http://ecolmusicamargue.free.fr