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La ligne Rennes-Quimper est une ligne de chemin de fer bretonne reliant Rennes à Quimper et au-delà la côte sud de la Bretagne à Paris. Grâce à la greffe d'une ligne transversale venant de Nantes près de Redon, cette ligne permet aussi la liaison entre la Bretagne d'une part, Nantes, la vallée de la Loire et le Sud-Ouest de la France d'autre part. D'orientation est-ouest, elle est électrifiée en courant alternatif 25 kV depuis le 10 septembre 1991 (sauf la section Gestel-Quimper, électrifiée un an plus tard[1]).
[modifier] Tracé et profil
D'orientation globalement est-ouest, la ligne quitte cependant Rennes en se dirigeant vers le sud, en suivant le cours de la Vilaine. A Messac, une antenne aujourd'hui fermée conduisait à Guer. A Saint-Nicolas-de-Redon, c'est en revanche un noeud ferroviaire majeur de la Bretagne qui se dessine, avec un triangle permettant l'accès à la ligne venant de Nantes, qui est parcourue à la fois par des trains Rennes-Nantes et des trains Nantes-Quimper. Juste après ce triangle se trouve la gare de Redon, dont l'activité est due davantage aux possibilités de correspondances qu'à la desserte de la ville. Si le profil de la ligne était jusque là très favorable, il devient plus difficile après Redon (rampes allant jusqu'à des taux de 9‰[1]), la ligne ne pouvant plus suivre aucun cours d'eau. A Vannes, la ligne atteint le littoral ; cependant, elle ne peut le suivre en raison de l'extrême découpage de la côte. À Auray, la ligne reçoit l'antenne de Quiberon et la ligne aujourd'hui fermée qui menait à Saint-Brieuc. Après avoir desservi la ville de Lorient, la ligne traverse Rosporden (où une antenne menait à Concarneau) avant d'atteindre la gare de Quimper, comptant quatre quais et desservant la préfecture du Finistère. Au delà de Quimper, une ligne à voie unique et non électrifiée permet de gagner Brest.
En raison de la sinuosité de la ligne, il est projeté d'y faire circuler à long terme des TGV pendulaires.
La ligne, intégralement à double voie, est électrifiée en courant alternatif 25kV depuis 1991-1992. Elle est de plus équipée du block automatique à permissivité restreinte (BAPR)[1].
Comme sur les autres lignes bretonnes, le trafic est d'abord caractérisé par la forte domination du trafic voyageurs : sur les 53 trains qui parcouraient quotidiennement la section Rennes-Redon en 1990, 39 transportaient des voyageurs[1], et cette proportion a augmenté depuis l'arrivée du TGV. Par ailleurs, à l'instar de la ligne Rennes-Brest avec laquelle elle partage de nombreuses similitudes, le trafic est marqué par l'importance des relations avec la capitale, portées par le tourisme : 5 trains relient quotidiennement les jours de semaine la gare Montparnasse à celle de Quimper. De plus, un aller-retour hebdomadaire relie le sud de la Bretagne à Lille Europe. Par comparaison, le trafic TER Bretagne est moins important.
[modifier] Sources et références