Loudéac

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Loudéac / Loudieg / Loudia
Pays	France
Région	Bretagne
Département	Côtes-d'Armor
Arrondissement	Arrondissement de Saint-Brieuc
Canton	Canton de Loudéac (chef-lieu)
Code INSEE	22136
Code postal	22600
Maire Mandat en cours	Gérard Huet 2001-2008
Intercommunalité	CIDERAL
Latitude	48°10' Nord
Longitude	2°45' Ouest
Altitude	73 m (mini) – 245 m (maxi)
Superficie	80,24 km²
Population sans doubles comptes	9 371 hab. (1999)
Densité	env. 117 hab./km²

Loudéac (Loudieg en breton et Loudia en gallo) est une commune française, située dans le département des Côtes-d'Armor et la région Bretagne. Elle fait partie du territoire du Centre Bretagne.

Sommaire

1 Géographie
2 Histoire
3 Économie
4 Personnages célèbres
5 Monuments historiques et lieux touristiques
6 Jumelages
7 Références
8 Photos
9 Liens externes

[modifier] Géographie

La ville de Loudéac est située au centre de la Bretagne au croisement des routes N164 (de Rennes à Brest) et D700.

[modifier] Histoire

Vers 1059 : Première mention de "loudéac" dans la charte de fondation du prieuré de Ste Croix de Josselin (56).

1263 : Loudéac a le titre de paroisse.

1491 : L'armée française vint loger à loudéac et eut du mal à se procurer des vivres.

XV^e siècle : Premières foires le 1er samedi de chaque mois "Foires d'ancienneté"

1567 : Introduction de l'industrie du lin.

1584 : Première imprimerie à Bréhan-Loudéac, due à Jean du Gué de l'Isle.

1591 : le 3 avril, la bataille des Trois Croix, combat sanglant de la guerre de Religion.

1603 : Création du Duché de Rohan.

1790: Création du Canton de Loudéac - Loudéac est établi chef lieu de district.

1792 : Loudéac est le centre de l'insurrection bretonne où la levée de l'impôt devient dangereuse. La paroisse de Cadélac est rattachée à Loudéac le 5 avril.

1800 : Loudéac devient chef lieu d'arrondissement. Emmergence de l'industrie de la toile.

1803 : le 21 septembre, terrible incendie de la rue de Cadélac, ainsi que du Château.

1880 : Premières courses hippiques de Loudéac (hippodrome de Calouët).

1908 : Les débuts de l'électricité à Loudéac.

1914 : 1^re représentation de "la Passion"

1926: Suppression de l'arrondissement de Loudéac, le canton faisant désormais partie de l'arrondissement de St Brieuc.

1930 : Installation de l'eau courante.

1944: le 14 juillet, tragédie de Loudéac - Episode de la Résistance en Forêt de Loudéac.

1954: Loudéac, première Maison médicale de France.

[modifier] Économie

Une situation stratégique

C'est la position centrale en Bretagne de la région de Loudéac qui a permis dans les années soixante de susciter une nouvelle croissance.

Pour le chef d'entreprise, cette situation stratégique permet d'être présent sur le marché de la grande région, d'être proche des clients comme des fournisseurs, des donneurs d'ordres comme des approvisionneurs.

35 ans plus tard, la géographie n'a pas changé mais les infrastructures, par contre, accompagnent ce développement. Sous l'impulsion de tous les élus du Centre Bretagne, la RN 164, épine dorsale de la région, ainsi que la RD700 deviennent toutes deux des axes à 2x2 voies. À l'ouest comme à l'Est, au Nord comme au Sud les grandes villes sont désormais plus proches : Saint Brieuc à 40mn, Rennes à 1h, Brest et Quimper en 1h30.

Ces nouvelles liaisons rapprochent aussi les aéroports de la région (Saint-Brieuc, Rennes, Nantes et Brest…) et donnent un accès plus facile vers les ports (Saint Brieuc-Le Légué, Lorient, Saint-Nazaire…).

En chiffres

Ces données économiques sont la preuve de la situation stratégique de la région de Loudéac. Loudéac, c'est :

Une superficie de 8 020 ha, pour 10.134 habitants,

7 397 emplois dont 89 % d'emplois salariés,

10,4 % d'emplois non salariés,

Taux de chômage : - de 5 %.

Répartition par secteurs d'activités

Agriculture : 4,7 %

Industrie : 27,3 %

Construction : 6 %

Tertiaire : 61,9 %

438 établissements, toutes activités confondues, enregistrés au registre du commerce des Côtes-d'Armor (n'inclut pas les administrations, les collectivités, les professions libérales et les exploitants agricoles.

Dont 49 entreprises de plus 20 salariés (dont 10 de plus de 100 salariés)

Dont 190 commerces (en 2003)

Secteur primaire : 67 % de surface agricole utilisée

148 exploitations dont 76 de plus de 35 ha.

[modifier] Personnages célèbres

Par ordre alphabétique :

Mathurin Boscher , instituteur, créateur de la méthode de lecture Boscher
Marylise Lebranchu, ancienne ministre
Jeanne Malivel, artiste
Louis-Adolphe Robin de Morhéry, médecin et homme politique

[modifier] Monuments historiques et lieux touristiques

Église Saint-Nicolas :
- Descriptif : La construction de l'église remonte au XVIII^e siècle et par conséquent l'ensemble de l'édifice est marqué par ce que l'on appelle l'esprit "Église triomphante" et le style de cette époque : la tour avec un dôme au lieu d'un clocher, les statues de Saint Nicolas et de Saint Maurice aux traits vigoureux et, par dessus tout, l'ensemble du chœur avec son baldaquin : les marbres, les dorures, la disposition des statues des saints et des anges, les nuées. L'ensemble est disposé pour attirer toute l'attention sur la "Gloire de Dieu" dont le nom est écrit en hébreu sur le triangle central, symbole de la Trinité : Yahweh. Les vitraux datent du XIX^e siècle. Les bannières portées autrefois dans les nombreuses processions ont été restaurées bénévolement et habilement par un tailleur loudéacien : œuvres d'art populaire, elles décorent avec bonheur les piliers carrés de granit.
- Construction : Il aurait fallu 45 années pour édifier et aménager l'église. D'abord la tour, avec ses trois étages et son dôme, fut édifiée entre 1733 et 1746, soit sur une durée de treize ans. La pose et la bénédiction de la première pierre de l'église eut lieu le 24 septembre 1758 ; la construction remplaçait une ancienne devenue trop vétuste. L'architecte en fut Béchet des Ormeaux. À l'extérieur, sur le haut du mur tourné à l'est, est sculptée une date : 1759. Un blason apparaît également sur une pierre mais sans les armoiries, sans doute martelées pendant la révolution française. Le chœur et les retables nord et sud demandèrent quinze ans de travail, depuis 1763 jusque 1778. Œuvre de Corlay, sculpteur de Châtelaudren, l'ensemble fut terminé par son gendre nommé Heurtault, après le décès de son beau-père. Il faut remarquer les pains de proposition sur les deux autels latéraux, tradition issue des synagogues de la religion judaïque.