Louise Colet
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Louise Colet, née Louise Revoil à Aix-en-Provence le 15 août 1810 et morte à Paris le 9 mars 1876, est une poétesse française.
Âgée d’une vingtaine d’années, Louise Revoil[1] épouse Hippolyte Colet, un musicien académique, en partie afin d’échapper à la vie provinciale et de résider à Paris.
À son arrivée à Paris, Louise Colet commence à publier son œuvre et obtient bientôt le prix de l’Académie française de deux mille francs, le premier de quatre prix de l’Académie qu’elle obtiendra. Certains critiques affirment aujourd’hui qu’elle a obtenu ces prix, non pour son mérite, mais par l’influence d’amis. Dans son salon littéraire elle a fréquenté nombre de ses contemporains de la communauté littéraire parisienne, telle que Victor Hugo.
En 1840 elle met au monde sa fille Henriette, mais ni son mari ni son amant Victor Cousin n’acceptent d’en reconnaître la paternité. Elle est ensuite devenue la maîtresse de Gustave Flaubert, d’Alfred de Musset et d’Abel Villemain.
Après la mort de son mari, Louise Colet et sa fille ont pu subsister grâce à ses écrits.
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[modifier] Iconographie
- Le musée Calvet d'Avignon possède un fonds Louise Colet, dont un médaillon en bronze de Franz Woltreck, un autre médaillon en bronze de Hippolyte Ferat, réplique de celui de sa tombe au cimetière du Nord-Momtmartre, Paris.
[modifier] Note
- ↑ Son père Antoine Révoil, son frère le peintre Pierre Révoil.
[modifier] Œuvres
- Fleurs du midi, 1836
- Penserosa, 1839
- La Jeunesse de Goethe, 1839
- Les Cœurs brisés, 1843
- Les Funérailles de Napoléon, 1840
- La Jeunesse de Mirabeau, 1841
- Lui, 1859
[modifier] Liens externes
- Textes de Louise Colet en ligne sur la Bibliothèque électronique de Lisieux : Qui est-elle ? (1842) ; Diane, fragment d'un roman inédit (ca 1850) ; L'Institutrice (1840).
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