Marc Antoine Jullien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marc Antoine, dit Jullien de la Drôme (né à Bourg-de-Péage (Drôme), le 18 avril 1744, mort à Pisançon (Drôme), le 27 septembre 1821) était un homme politique français.
Ayant des prétentions littéraires, Marc Antoine Jullien se rend à Paris et y devient précepteur dans la famille de Damville. Il salue avec enthousiasme la Révolution et entretient une active correspondance avec ses compatriotes de Bourg-de-Péage, les "éclairant" à sa manière sur les évenements parisiens. Il parvient ainsi à se faire élire député suppléant de l' Assemblée législative (1791) et, président de l'assemblée électorale du département (1792). Il est élu député de la Convention (1792). Montagnard robespierriste, il joue un rôle assez effacé à la Convention, vote la mort du roi, refuse prudemment d'aller en mission à Nantes et à Bordeaux. Dénoncé par Jean-Lambert Tallien après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) comme étant une "créature" de Maximilien de Robespierre, il est jugé trop insignifiant pour relever de poursuites. Vivant désormais de ses travaux littéraires, Marc Antoine Jullien est sauvé de la proscription frappant les régicides sous la Restauration par son refus de signer l'acte additionnel durant les Cents-Jours et son exil se borne à quelques mois de résidence surveillée à Barcelonnette.