Marianne (revue)
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Marianne | |||
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Pays | ![]() |
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Langue | Français | ||
Périodicité | Hebdomadaire | ||
Genre | Presse politique | ||
Diffusion | 300 000 ex. () | ||
Date de fondation | 1997 | ||
Ville d'édition | Paris | ||
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Directeur de publication | Maurice Szafran | ||
Directeur de la rédaction | Laurent Neumann | ||
Site Web | Marianne en ligne | ||
ISSN | 1275-7500 | ||
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Marianne est un magazine d'information hebdomadaire français créé par Jean-François Kahn et Maurice Szafran en 1997.
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[modifier] Ligne éditoriale
Le journal combat ce qu'il nomme la pensée unique. Il se veut selon l'expression de Jean-François Kahn centriste révolutionnaire. Volontiers iconoclaste et provocateur, il est boudé par les publicitaires (95% des recettes viennent des ventes et seulement 5 % de la publicité), et la cible d'attaques de certains autres journalistes (Pascale Clark l'a exclu deux ans et demi de sa revue de presse sur France Inter).
Marianne se définit comme un journal républicain, qui combat à la fois ce qu'il nomme le gauchisme soixante-huitard, ainsi que la mondialisation néolibérale, qui pervertirait le vrai libéralisme. Il soutient la liberté d'entreprendre et le marché mais rejette le dogmatisme économique monétariste et néolibéral. Il soutient en revanche un libéralisme tempéré, des monopoles d’État dans des secteurs clés où il pense que le service public prime.
Lors de la campagne pour le référendum sur le projet de Constitution européenne de 2005, Marianne a été le seul grand média national à ne pas faire exclusivement campagne pour le oui, mais à organiser un débat réellement contradictoire. Il soutient la construction européenne, mais là encore, à condition qu’elle soit suivie par les peuples, et qu’elle ne soit pas l’instrument du libéralisme qu’il nomme turbo-capitalisme.
Marianne tient à jour un baromètre du chômage, qui additionne au chômage officiel les personnes qu'il estime en recherche d'emploi mais non-comptabilisées car ne répondant pas aux critères du Bureau international du travail (BIT) : chômeurs à temps partiel, en pré-retraite, en formation et Contrat emploi-solidarité (CES). Ce baromètre double presque les chiffres officiels.
[modifier] Tirage
Début 2005, le magazine revendique 220 000 exemplaires vendus en moyenne, avec une pointe au mois d'août de 258 000 exemplaires ; il clôt l’année en atteignant les 300 000 exemplaires. Contrairement aux autres titres de la presse nationale, il ne communique pas ses chiffres de diffusion (exemplaires imprimés et envoyés dans le circuit de distribution), qui incluent les exemplaires vendus et les exemplaires retournés, car invendus[1].
[modifier] Répartition du capital
- 40 % : Marianne Finance (Jean-François Kahn et Maurice Szafran)
- 25,4 % : Yves de Chaisemartin (ex-PDG du quotidien Le Figaro et actuel conseiller du groupe Carlyle Europe), Président du groupe Altran et père de Jean-Yves de Chaisemartin, président des jeunes UDF
- 24 % : Thierry Verret et Guy Sitbon
- Autres actionnaires : Paul Lederman, Franck Ullmann, Financière Bazire
[modifier] Autres signatures
- Guy Konopnicki
- Alain Rémond
- Nicolas Domenach
- Joseph Macé-Scaron
- Patrick Besson
- Élisabeth Lévy
- Philippe Muray
[modifier] Notes
[modifier] Liens externes
- Site du magazine
- Marianne2007.info, l'élection présidentielle de 2007 vue par la rédaction de Marianne
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